Le forum de Krinein

laissez moi m'oublier dans ce paradis perdu factice et derisoire laissez mon coeur battre en cet instant extatique dans des lambeaux atmospheriques de psychotropes somnescences donnez moi un monde qui n'est pas meilleur mais différent je pleure des larmes de sang, c'est d'un ineffable ennui.

"Celui qui se transforme en bete, se délivre de la douleur d'etre un homme."

-Samuel Johnson

je méprise nos pitoyables existences notre fastidieux quotidien d'ennui et de misère j'abhorre chacun de nos jours pauvre et ordinaire insipides desseins petites tragédies indignes et dérisoires notre médiocre lot de malheur ridicule et de bonheur abject tellement quelconque tellement insignifiant j...

mille mots s'échappent s'envolent, se perdent et jamais ne reviennent sont ils heureux là bas ? qu'importe si aux lueurs bien pâles d'un néon azurin je tiens ta main ma rose électrique de pétales et d'argent de métal et de toi mille mots s'évaporent futiles, se souviennent qu'entre ces quatres murs ...

retiens ton souffle
pour ne pas inhaler
toutes les vapeurs nocives
de mon amour toxique
rejoins moi
d'un vol plané
là ou les cieux sont vides
là où il ne pleut plus
que sur mon âme indigne
lorsque tu n'es pas
près de moi, ma muse
synthétique et
chloroforme.

une nouvelle aube toute fine se dessine d'un trait absurde quand de toutes petites gouttes de pluie frappent au carreau de ma tête ils ont déchiré mon âme de leur souffle vert trois virgule quatre automnes et je crois que je succombe d'une suave agonie vagabond et servile dans ce champ de cristal. i...

aucune raison sanitaire ne s'oppose à une
large diffusion du cannibalisme
je me répete
nous sommes
délicieusement
fous.

J'aime à te voir tanguer enivré de ta chair et tu tangues et tu tangues tu tangues et tangues encore sans jamais vaciller à m'en faire mal au coeur à me faire chavirer de mon bateau malade mais à quoi bon tout cet ordre ? je t'écris donc tu es surréelle mon utopie chimique ma narcotique idylle.

ahah

genial

merci

Je m'arracherai les yeux
Pour te voir
En plus grand
Ma fleur de mélancolie
Artificielle
Mon éther monochrome
Ma bouffée d'acide
Rien n'est réel
Tout est chimique
Glissez.

hier j'ai mangé un albatros
sa peau contre mes lèvres
sa chair contre mes dents
son sang dégoulinant
sur mon menton
et sur ma peau blanche
je rêvais d'être libre
quelle cruelle utopie.