Critique JV- Etrian Odyssey II (NDS)

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CLECUvMO
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Critique JV- Etrian Odyssey II (NDS)

Message par CLECUvMO »

Une fois de plus, Atlus nous montre leur savoir faire en matière de RPG. Déjà célèbre au Japon avec la série Megami Tensei, la société nippone a su aller à la conquête du marché occidental avec les franchises Personna (PS2), Trauma Center (DS, WII) ou encore Luminous Arc (DS). En marge de ces blockbuster videoludique, Atlus a eu la bone idée de nous concocter Etrian Odyssey, un dungeon-crawler hardcore au graphisme Kawaii typiquement japonais. Seulement un an après, un deuxième volet intitulé Heroes of Lagaar est disponible un magasin.


Le scénario de Etrian Odyssey tient sur une serviette en papier. Un
labyrinthe, des aventuriers, une ville, des monstres. Les personnages
non-jouables (PNJ), chargés de vous faire la conversation, se comptent
sur les doigt de la mains. Les quêtes annexes sauront egayer vos
"plongées" dans le tortueux labyrinthe d'Yggdrasil et parfois le Maître
du Jeu viendra vous prévenir du danger ou vous aiguiller sur le bon
chemin. Oui, vous avez bien entendu, je parle de MJ car Etrian Odyssey
a bien un petit quelque chose du RPG occidental à la Donjon et Dragon.


Tout d'abord, le jeu vous laisse monter votre propre équipe
d'aventuriers. Vous choisissez leur noms, leur classe parmi 9 au départ
et leur apparencs parmi un set de quatre CG (deux hommes et deux
femmes) tout en sachant que vous ne pourrez en emmener que cinq dans le
labyrinthe. Vous, vous ne combattez pas directement, vous donnez les
ordres, gérer l'inventaire et superviser l'évolution des skills des
différents personnages qui sera déterminant pour la suite de
l'aventure.


L'aventure justement se déroule dans les couloirs verdoyants du
labyrinthe d'Yggdrasil et vous avez tout intérêt à tenir à jour la
carte de l'étage, sur l'écran inférieur de la DS, si vous ne voulez pas
vous perdre ! Les monstres du labyrinthe seront aussi là pour vous
nuire ! Venant par groupe de deux à quatre, ils viendront vous barrer
le passage à intervale régulier tout au long de l'exploration. Les plus
forts d'entre eux, les FOEs, vous prendront même en chasse pour peu qui
vous ayez la témérité de marcher sur leur territoire. À ce moment-là,
votre petite équipe d'aventurier a intérêt à être prêt !


À cinq contre un, on peut dire que vous avez toutes vos chances !
Rapidement, le Protector brandit son bouclier pour protéger ses
compagnons puis le Landsknecht joue de la hache pour réduire au plus
vite les PVs du monstre. Derrière ses deux GrosBills, le gunner mirent
tranquillement la jambe de la bête et l'Alchemist prépare son sort de
feu. Les tours filent, la bête attaque, les aventuriers se défendent,
le tout sous le regard inquiet du medic qui s'efforce de garder la
troupe en vie. Voilà la bête tombe enfin. Youpi !


Pour récompenser votre vaillance, la bête vous délaisse généreusement
un objet en guise de trophée que le forgeron du village aura tôt fait
de transformer en arme dès que vous le lui aurez vendu. Mais voilà que
le Duke du coin vous demande d'aller explorer la strate supérieure du
labyrinthe, là ou vous attendent des monstres toujours plus fort,
toujours plus vicieux. Après une nuit à l'auberge, un petit verre au
bar et des empellettes au magasin, vous voilà reparti pour l'aventure.


L'ambiance est bonnenfant, les monstres sont colorés, la 3D des
couloirs est appréciable pour une DS même si en générale, les
graphismes ne volent pas très haut. Le gameplay est par contre
accessible, riche et varié. Chaque classe est complémentaire et possède
des skills qui vous sortiront souvent du pétrin. Malgré cela,
l'aventure est atrocément longue, le scénarion affreusement quelconque,
les couloirs inchangeablement les mêmes. C'est avec un soupir résigné
qu'on ordonne aux aventuriers pour la cinquantéunième fois d'attaquer
d'abord le papillon et ensuite l'espèce de taupe qui est à côté.


On aurait aimer plus de variétés dans l'aventure. Les quêtes restent
de sombres prétextes pour vous faire crapahuter dans le labyrinthe et
seule la notion de challenge peut vraiment motiver d'aller au bout (et
peut-être un peu plus loin) de l'aventure.


 


Critique originalement disponible sur le blog le CLECUMO
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