On retrouve Blanche Neige qui enfant timide et rejeter de sa belle-mère, prend le risque de sortir du château sur le conseil d'une servante. Elle découvre que son village est pauvre. Un village qui n'occupe qu'une place avec des maisons en carton. Et elle passe inaperçu malgré son pardessus jaune criard dans un univers gris. Et quand une petite fille lui demande si elle a quelque chose à manger, ce n'est pas une larme qui coula sur ma joue mais juste un pfff d'exaspération. Elle décide de se rebeller, mais gentilment attention, en venant au bal pour dire au prince de passage qu'il faut qu'elle l'aide à sauver son peuple. La reine l'envoie dans la fôret et demande à un de ces servants de l'a tuer. Il ne peut pas et la laisse à la merci de la bête dans la fôret. Ouf elle rencontre les 7 nains.Entre temps elle tombe amoureuse du prince qui est lui est sous l'emprise d'un charme et seul un baiser peu le libérer du charme. Oh ils s'embrassent et le sort est rompu. Vite, donnez moi une corde pour me pendre.
Je ne vais pas m'étendre sur le choix des costumes, d'Eiko Ishioka, primée aux Oscars pour Dracula de Francis Ford Coppola. Un mélange de tout et n'importe quoi, de classique et de futuriste. Seuls Blanche-Neige, les servants, le peuple et les nains ont le droit à de la simplicité. Une certaine simplicité. Blanche Neige va porter des robes unies ou presque blanche, mais son nom rentre en ligne de compte. Sauf à la fin, où elle porte une robe bleue (comme Disney) avec un gros noeud noeud orange. Et il fallait contraster entre la reine en habit haut en couleur et pas juste dans le contraste noir/blanc.
Les nains ont un rôle extrêmement important. Ils sont au coeur du film. Ils vivent reclus dans les bois car la reine les a bani du village car trop laids et ils sont devenus tout plein de rancoeur. Alors ils commettent des larçins.Ils sont pris pour des géants car quand ils volent, ils portent des échasses et elles rebondissent. Oouaou quelle imagination. L'originalité est poussée jusqu'au bout car ils ne portent pas les noms que l'on connaît dans le Disney. Trop connus, là ils portent des noms proche de leur précédent métier. Heureusement qu'ils ont de l'humour compréhensible par un enfant de 10 ans pour toucher un plus large public. Chacun apprend à Blanche Neige leurs connaissances en combat/défense afin de l'initier à l'art du vol. Grâce à eux, le petit oiseau fragile sort de son nid. Elle devient une femme, elle quitte son vêtement de princesse tout blanc pour des couleurs et même un pantalon.
La reine contrairement au Disney possède une douce beauté incarné par Julia Roberts. Le miroir est une porte qui emmène dans un autre versant du monde, où une autre facette de sa personnalité est présente. C'est elle qui détient les pouvoirs magiques. De la magie noire. Pas de crainte, sa magie est contrée par Blanche-Neige. La magie ne peut rien contre le bon coeur et l'innocence d'une jeune fille. Ouf la morale est sauve.
Un gros nanar qui ne vaut pas le détour.
Spoiler: Au générique de fin, une pathétique mise en scène d'une chanson sur la scène du mariage en version Bollywood. C'est le clin d'oeil du réalisateur.