Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
- belletoile
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Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
Acton_Bell, je confirme si besoin est, je l'ai vue aussi.
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Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
Ahhhhhh...
Je me sens moins seul tout d'un coup!
Rhoo...J'aurais du faire une capture d'écran...
Je me sens moins seul tout d'un coup!
Rhoo...J'aurais du faire une capture d'écran...
Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
Bon, j'arrive après tout le monde et ce que je pense a été en partie dit. Mais bon, je le fais quand même :
1) trouver que les critiques vomissent sur les films qu'il voit et utiliser la même manière de faire pour les dénoncer, c'est pas l'idée du siècle (c'est très puéril, comme beaucoup l'ont déjà dit).
2) dans cette lettre, j'ai un peu l'impression que Youn se sent soutenu par un public qui réagira en disant "et PAN dans la gueule aux critiques". Une sorte de "toute puissance", l'impression que sous prétexte qu'il est connu, on ne peut pas le remettre en cause.
3) quand tous les critiques sont unanimes, et ce quelque soit les tendances du magasines (on sait bien Télérama pense pas pareil que Cinélive, par exemple), c'est peut-être que le film est une daube.
4) il paraît que Donjons et dragons 2 c'est pire
5) concernant les critiques. Personnellement je lis Première et consulte quelques forums. Le choix de Première, c'est que je m'y retrouve dans leurs critiques par rapport à mes goûts, mais aussi parce que j'aime bien le fait qu'il y ait une moyenne des différents avis sur un film + un tableau récapitulatif à la fin des différentes notes des critiques (en fait je n'aime pas me contenter d'une critique ; d'où le fait que j'aille en plus sur des forums). Mais je dois reconnaître que certains critiques m'exaspèrent sous prétexte de vouloir défendre un genre, ne pas aimer quelqu'un ou au contraire l'aduler. Il ya des gens qui disent systématiquement du mal d'un film à gros budget américain sous prétexte que le budget est GROS et AMERICAIN. Ok, je ne suis pas fan de voir des petits films écartés sous prétexte que d'autres vont rapporter à coup sûr quelques choses de part la distribution importante. Mais tout de même, ça ne veut pas dire qu'ils sont tous nuls. Ou encore entendre dire d'Amélie Poulain que c'est un film Vichyste, faut y aller
6) tout ça pour conclure que si y a un peu de vrai dans cette réaction puérile d'un Youn mégalo, il n'empêche qu'il devrait se montrer un peu plus adulte et essayer de varier ses rôles (comme ça on ne le critiquera plus, et il pourra dire ouvertement qu'il fait certains films pour s'éclater et pas forcément pour le César du meilleur acteur).
1) trouver que les critiques vomissent sur les films qu'il voit et utiliser la même manière de faire pour les dénoncer, c'est pas l'idée du siècle (c'est très puéril, comme beaucoup l'ont déjà dit).
2) dans cette lettre, j'ai un peu l'impression que Youn se sent soutenu par un public qui réagira en disant "et PAN dans la gueule aux critiques". Une sorte de "toute puissance", l'impression que sous prétexte qu'il est connu, on ne peut pas le remettre en cause.
3) quand tous les critiques sont unanimes, et ce quelque soit les tendances du magasines (on sait bien Télérama pense pas pareil que Cinélive, par exemple), c'est peut-être que le film est une daube.
4) il paraît que Donjons et dragons 2 c'est pire
5) concernant les critiques. Personnellement je lis Première et consulte quelques forums. Le choix de Première, c'est que je m'y retrouve dans leurs critiques par rapport à mes goûts, mais aussi parce que j'aime bien le fait qu'il y ait une moyenne des différents avis sur un film + un tableau récapitulatif à la fin des différentes notes des critiques (en fait je n'aime pas me contenter d'une critique ; d'où le fait que j'aille en plus sur des forums). Mais je dois reconnaître que certains critiques m'exaspèrent sous prétexte de vouloir défendre un genre, ne pas aimer quelqu'un ou au contraire l'aduler. Il ya des gens qui disent systématiquement du mal d'un film à gros budget américain sous prétexte que le budget est GROS et AMERICAIN. Ok, je ne suis pas fan de voir des petits films écartés sous prétexte que d'autres vont rapporter à coup sûr quelques choses de part la distribution importante. Mais tout de même, ça ne veut pas dire qu'ils sont tous nuls. Ou encore entendre dire d'Amélie Poulain que c'est un film Vichyste, faut y aller
6) tout ça pour conclure que si y a un peu de vrai dans cette réaction puérile d'un Youn mégalo, il n'empêche qu'il devrait se montrer un peu plus adulte et essayer de varier ses rôles (comme ça on ne le critiquera plus, et il pourra dire ouvertement qu'il fait certains films pour s'éclater et pas forcément pour le César du meilleur acteur).
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Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
Zdenek a écrit :Pour l'élégance, je trouve que toutes les citations mises par gyzmo sont plutôt soft. Pas un qui dit "c'est de la pure *****" ou autre sentence puante
Ce n'est pas parcequ'il n'y a pas de gros mot écrit que la critique est soft^^
Les Inrockuptibles (Emily Barnett)
Incontinence burlesque pour une comédie consternante.
Tout le respect que je dois aux Inrocks (^^), mais euh, c'est pareil que de dire que "c'est de la pure *****"! (c'est aussi un des défauts que je retiens chez les Inrocks, ils passent de l'éloge limite "amoureuse" (pas d'autre mot désolée ) à une sorte de dédain démesuré et parfois très désagréable...
Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
Vi, en fait, Les Cahiers du Cinéma, dirigé à l'époque par André Bazin, ont bénéficié des plumes des cinéastes Truffaut, Godard, Chabrol ou Rhomer (tous les mecs qui créairont la Nouvelle Vague). Pis pas mal de cinéastes (actuels ou pas) pondent régulièrement des critiques ou des articles sur le cinéma quand mêmeandré a écrit : Bon j'ai dit jamais, c'est peut-être pas tout à fait vrai, car Il doit bien y en avoir quelques un comme Truffaut critique aux cahiers du cinéma (il me semble) qui abandonne le bla-bla pour le passage à l'acte au risque d'être eux même, à leur tour, exposés aux lazzis et quolibets.
Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
"la critique est aisée et l'art est difficile" Destouches, 18eme siècle
C'est une querelle bien ancienne et qui a fait couler beaucoup d'encre, notamment en littérature.
Je pense que la critique est une discipline à part entière et, dans les études littéraires, les oeuvres de certains critiques (Barthes, etc..) sont lues et étudiées en tant que telles. La critique n'est-elle pas une création ?
Cela dit, je pense que la plupart des critiques ont l'humilité de reconnaître qu'ils n'ont pas les talents de ceux qu'ils critiquent et qu'il faut un certain courage pour passer à la réalisation artistique en tant que telle. Mais il faut en avoir envie ! Je conçois que certains puissent avoir un oeil critique sur une réalisation, sans aucune envie ni inspiration pour quitter le côté obscur de la force...
C'est une querelle bien ancienne et qui a fait couler beaucoup d'encre, notamment en littérature.
Je pense que la critique est une discipline à part entière et, dans les études littéraires, les oeuvres de certains critiques (Barthes, etc..) sont lues et étudiées en tant que telles. La critique n'est-elle pas une création ?
Cela dit, je pense que la plupart des critiques ont l'humilité de reconnaître qu'ils n'ont pas les talents de ceux qu'ils critiquent et qu'il faut un certain courage pour passer à la réalisation artistique en tant que telle. Mais il faut en avoir envie ! Je conçois que certains puissent avoir un oeil critique sur une réalisation, sans aucune envie ni inspiration pour quitter le côté obscur de la force...
Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
Euhhh bon je corrige... qu'ils n'ont pas les talents de certains artistes qu'ils critiquent
Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
Je conçois que mon opinion puisse paraître naïve, mais dans le doute...
Sinon, juste pour faire honneur à ce cher Ionesco : "Ils (les critiques) n'ont été d'aucune utilité. Il auront été infiniment encombrants: trois ou quatre d'entre eux ont essayé de tirer mes pièces à eux, d'en faire les supports, les instruments de leurs idéologies. J'ai refusé de leur être asservi. Ils m'en ont voulu. Ils m'ont déclaré, il y a quelques années, que mon théâtre était une impasse, que j'avais un public restrient de snobs, que j'étais mort. Récemment, ils ont de nouveau déclaré que j'étais mort parce que j'avais atteint le grand public."
Sinon, juste pour faire honneur à ce cher Ionesco : "Ils (les critiques) n'ont été d'aucune utilité. Il auront été infiniment encombrants: trois ou quatre d'entre eux ont essayé de tirer mes pièces à eux, d'en faire les supports, les instruments de leurs idéologies. J'ai refusé de leur être asservi. Ils m'en ont voulu. Ils m'ont déclaré, il y a quelques années, que mon théâtre était une impasse, que j'avais un public restrient de snobs, que j'étais mort. Récemment, ils ont de nouveau déclaré que j'étais mort parce que j'avais atteint le grand public."
Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
Tout pareil qu'Abby
(Sauf la dernière phrase, j'ai pas compris )
C'était l'heure du message inutile de la soirée, sorry ^^
(Sauf la dernière phrase, j'ai pas compris )
C'était l'heure du message inutile de la soirée, sorry ^^
La petite folle monstrueuse
Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
andré a écrit : Alors Mickael laisse tomber va, remonte ton pantalon et dis toi que dans 15 ou 20 ans y'aura bien quelques centaines de personnes sur terre qui prendrons plaisir à voir ton film, alors que jamais personne au monde (à part l'auteur) ne se souviendra d'une critique et de son auteur.
Honnêtement ça m'étonnerait qu'on se souvienne de films comme '' la beuze '' ou '' Incontrolable '' dans 15 ou 2O ans , je l'espère fortement d'ailleurs parce que ça fait peur quand même sinon
En tout cas quoi qu'on en dise , les critiques comme les artistes ( acteurs and Co ) ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre et ça on ne peut le nier.
Sans films à critiquer, les critiques auront du mal à faire leur boulot ( c'est profond ce que je viens de dire je m'impressionne ) , de même si les acteurs-réalisateurs-scénaristes avaient toujours carte blanche , n'étaient jamais remis en question , ni adulés lorsqu'ils le méritent ( et oui les critiques aiment les films des fois mon cher Youn , mais pas les tiens n'en demande pas trop non plus ) en outre s'ils n'avaient jamais aucuns jugements extérieur sur leur travail , je ne pense pas qu'ils pourraient évoluer sainement et s'épanouir dans leur profession .
La critique fait partie intégrante de la vie du cinéma et comme dit Abby on ne peut guère s'improviser critique comme on ne peut s'improviser acteurs ou réalisateurs. Ceux sont des métiers à part entière et ils méritent donc chacuns le respect pour cela , Youn le comprendra peut-être un jour quand son égo aura un peu diminué !
Don't worry , be hippy !!
Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
Tout d'accord avec Abby sauf avec ça :
Les voies de la télévision et de la mémoire sont impénétrables
On se souvient bien des Bronzés. On donne bien un César d'honneur à Pierre Richard (cela dit je n'ai aucun de ses films mais je ne crois pas que ça vole super haut).Abby a dit : Ca veut dire (dans ma définition hein ^^) une excellente connaissance de ce qu'il critique (du jeu d'acteurs au montage, en passant par les mouvements de caméra, les déplacements, le décor...bon bref, plein de choses quoi). Je pense pas que sur Krinein (pour prendre un exemple proche) tous les critiques aient une bonne connaissance de ce qu'ils critiquent. Il y a le ressenti qui est important. Qu'importe que le jeu des acteurs soit génial, que les mouvements de caméra soient extraordinaires etc si rien ne passe à travers un film... Cineman a écrit :Honnêtement ça m'étonnerait qu'on se souvienne de films comme '' la beuze '' ou '' Incontrolable '' dans 15 ou 2O ans , je l'espère fortement d'ailleurs parce que ça fait peur quand même sinon
Les voies de la télévision et de la mémoire sont impénétrables
Rêve américain. Cauchemar indien. Pogo avec les loups.
Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
Le ressenti et le contexte ont aussi un rôle important sur la mémoirenazgul666 a dit : Il y a le ressenti qui est important. Qu'importe que le jeu des acteurs soit génial, que les mouvements de caméra soient extraordinaires etc si rien ne passe à travers un film... Toi quand tu dis des trucs comme ça, j'ai envie de te demander en pacsage... :love: nazgul666 a écrit :On se souvient bien des Bronzés.
Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
J'en rajouterai une couche dans ce fil sur la critique (je me concentre sur ce point particulier car les autres ont déjà été abordés).
Aujourd'hui il est rigoureusement impossible de suivre le rythme : 800 romans pour la rentrée littéraire, 10/12 films par semaine... Je parle même pas de ce qu'il y a en stock.
Alors un des autres aspects de la critique (au moins sur krinein) est qu'il sert d'indicateur. Moi je repère des critiques (les personnes) leur style etc. Et après avoir lu une critique je sais, avec un peu plus d'infos que celles dispensées pendant la promo, à quoi m'en tenir.
La critique permet aussi de faire un zoom, de trouver l'épingle dans une meule de foin.
Pour andré : les critiques ne sont pas des oeuvres d'art destinées à rester, mais je doute que ce soit le cas du film de Youn...
Aujourd'hui il est rigoureusement impossible de suivre le rythme : 800 romans pour la rentrée littéraire, 10/12 films par semaine... Je parle même pas de ce qu'il y a en stock.
Alors un des autres aspects de la critique (au moins sur krinein) est qu'il sert d'indicateur. Moi je repère des critiques (les personnes) leur style etc. Et après avoir lu une critique je sais, avec un peu plus d'infos que celles dispensées pendant la promo, à quoi m'en tenir.
La critique permet aussi de faire un zoom, de trouver l'épingle dans une meule de foin.
Pour andré : les critiques ne sont pas des oeuvres d'art destinées à rester, mais je doute que ce soit le cas du film de Youn...
Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
Kassad a écrit : Aujourd'hui il est rigoureusement impossible de suivre le rythme : 800 romans pour la rentrée littéraire, 10/12 films par semaine... Je parle même pas de ce qu'il y a en stock.
Ce qui faisait dire à l'auteur des Fourmis que la censure désormais s'exerçait par le nombre.
Quand 10 films sortent par semaine, il est impossible de tous les voir. On ne peut éviter les blockbusters puisqu'ils restent plusieurs semaines à l'affiche. Mais certains films (Bubba Ho Tep) restent si peu qu'il est facile de les rater malheureusement
Mais c'est un autre débat. Enfin je crois.
De toute façon vous n'aurez pas ma liberté de penser.
Rêve américain. Cauchemar indien. Pogo avec les loups.
Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
nazgul666 a écrit :On se souvient bien des Bronzés. On donne bien un César d'honneur à Pierre Richard (cela dit je n'ai aucun de ses films mais je ne crois pas que ça vole super haut).
Les voies de la télévision et de la mémoire sont impénétrables
Oui tu as raison des fois des films pas vraiment fins peuvent avoir un succès indéniable et même devenir culte , mais je ne pense pas qu'un film de Youn réussira à traverser les années ( déja les semaines c'est trop en ce qui me concerne ) comme '' les bronzés '' ...Vous imaginez dans 2O ans '' Incontrolable 3 il revient avec tous ses amis '' ?
Non franchement je pars en exil moi si c'est ça !
Don't worry , be hippy !!
Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
andré a écrit :Pour Kassad : J'en ai rien à foutre du film de Youn, J'en ai rien à foutre de Youn, je suis à 100.000 lieux de ce personnage et de son "humour", mais pourtant je lui reconnais quand même le droit de pousser un coup de gueulle épidermique, excessif et tout et tout ....et de dire "Qui êtes vous pour critiquer" à ceux qui font métier de juger du travail des autres.
Bien sur qu'il a droit à la contre critique, mais la sienne est une critique contre l'humanité il critique les gens pour ce qu'ils sont (des critiques) plutôt que ce qu'ils font. Bref c'est un coup de gueule sans trop d'arguments...
Plus sérieusement une fois le "produit" (j'ai du mal à parler d'oeuvre en ce cas) terminé il est "incontrolable" et appartient au public (sinon pourquoi le diffuser)...
Lettre de Michael Youn aux critiques de cinéma
Zdenek a écrit :Et lui, qui est-il pour se prétendre (ou se croire) acteur ou comédien?
On verra s'il est bon acteur si un jour on lui propose des vrais rôles (ce qui ne saurait tarder à mon avis).
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