Sneaker Pimps - Becoming X [Musique]
Publié : 20 août 2003, 09:20
Hop-là, j'ai écrit une critique de Becoming X, le premier album des Sneaker Pimps. Je vais très probablement traiter les deux autres albums dans la foulée, mais je vous poste déjà ça. J'ai vu sur le site que parfois on avait un article unique sur tous les albums d'un groupe (Radiohead), parfois il y avait un article par album (Muse). Bref, on verra, voilà déjà Becoming X.
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Sneaker Pimps est un groupe dont la courte histoire témoigne déjà de l'évolution particulièrement intéressante et prometteuse.
C'est en 1996 que Becoming X, son premier album, voit le jour. Le groupe est alors composé de Chris Corner (guitare), Liam Howe (claviers), Joe Wilson (basse), David Welstake (batterie) et Kelli Ali (chant). Corner et Howe écrivent les textes en compagnie de leur ami Ian Pickering.
C'est l'époque de l'éclosion des ces groupes trip-hop au son envoûtant et mélancolique (Portishead, Archive, Morcheeba). Si Becoming X est à rapprocher immanquablement de cette tendance, les Pimps tirent leur épingle du jeu grâce à une identité davantage ancrée dans la tradition pop-rock. Pour accompagner la jolie voix de Kelli Ali sur fond de downtempo chaloupé, Becoming X ne fait pas la part belle au sample, mais bien plutôt aux riffs de guitare bien gaulés et aux mélodies électro-ensorcellantes.
La belle galette livre donc d'entrée une salve de balades sereines et captivantes, mariage harmonieux entre les charmes du trip-hop et les épices de l'electro-rock, comme Low place like home, Becoming X et surtout 6 Underground, single évident et implacable. Deux ovnis se faufilent dans cette première missive : Tesko suicide et l'effrayant Spin spin sugar.
Séduit par un son déjà efficace mais jamais superficiel, on oubliera ensuite rapidement ce Waterbaby un peu bande-mou, probablement unique instant de faiblesse du CD. A peine remis de l'épatante balade Post-modern Sleaze, cur tendre de l'album, qui montre que les vertus apaisantes du downtempo et de la folk se conjugent à merveille, on se tiendra prêt à encaisser un agressif Roll on, taillé comme un single percutant et fédérateur, pour se laisser définitivement happer par Wasted early Sunday morning et Walking zero, vibrante et pénétrante dernière ligne droite de cet album. C'est enfin l'apothéose avec l'aérien How do, probablement une invitation à planer sur la cime des nuages pour mieux digérer la décharge des derniers instants.
Instantanément séduisant, mais doté d'une personnalité certaine et surtout pas court des pattes de derrière, Becoming X est un disque à écouter dès que possible, à moins d'être totalement rebuté par toute forme de sonorité trip-hop. C'est aussi, sans aucun doute, l'introduction idéale à la découverte des Sneaker Pimps.
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Je lui mets 8/10, paf !
Et je dis "Et hop, du bon trip !" (waaah vous avez capté le jeu de mots ?)
Et par ailleurs j'ajoute : Arakneed, si tu connais pas, écoute, tu devrais aimer !
Et zou
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Sneaker Pimps est un groupe dont la courte histoire témoigne déjà de l'évolution particulièrement intéressante et prometteuse.
C'est en 1996 que Becoming X, son premier album, voit le jour. Le groupe est alors composé de Chris Corner (guitare), Liam Howe (claviers), Joe Wilson (basse), David Welstake (batterie) et Kelli Ali (chant). Corner et Howe écrivent les textes en compagnie de leur ami Ian Pickering.
C'est l'époque de l'éclosion des ces groupes trip-hop au son envoûtant et mélancolique (Portishead, Archive, Morcheeba). Si Becoming X est à rapprocher immanquablement de cette tendance, les Pimps tirent leur épingle du jeu grâce à une identité davantage ancrée dans la tradition pop-rock. Pour accompagner la jolie voix de Kelli Ali sur fond de downtempo chaloupé, Becoming X ne fait pas la part belle au sample, mais bien plutôt aux riffs de guitare bien gaulés et aux mélodies électro-ensorcellantes.
La belle galette livre donc d'entrée une salve de balades sereines et captivantes, mariage harmonieux entre les charmes du trip-hop et les épices de l'electro-rock, comme Low place like home, Becoming X et surtout 6 Underground, single évident et implacable. Deux ovnis se faufilent dans cette première missive : Tesko suicide et l'effrayant Spin spin sugar.
Séduit par un son déjà efficace mais jamais superficiel, on oubliera ensuite rapidement ce Waterbaby un peu bande-mou, probablement unique instant de faiblesse du CD. A peine remis de l'épatante balade Post-modern Sleaze, cur tendre de l'album, qui montre que les vertus apaisantes du downtempo et de la folk se conjugent à merveille, on se tiendra prêt à encaisser un agressif Roll on, taillé comme un single percutant et fédérateur, pour se laisser définitivement happer par Wasted early Sunday morning et Walking zero, vibrante et pénétrante dernière ligne droite de cet album. C'est enfin l'apothéose avec l'aérien How do, probablement une invitation à planer sur la cime des nuages pour mieux digérer la décharge des derniers instants.
Instantanément séduisant, mais doté d'une personnalité certaine et surtout pas court des pattes de derrière, Becoming X est un disque à écouter dès que possible, à moins d'être totalement rebuté par toute forme de sonorité trip-hop. C'est aussi, sans aucun doute, l'introduction idéale à la découverte des Sneaker Pimps.
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Je lui mets 8/10, paf !
Et je dis "Et hop, du bon trip !" (waaah vous avez capté le jeu de mots ?)
Et par ailleurs j'ajoute : Arakneed, si tu connais pas, écoute, tu devrais aimer !
Et zou