HERO
Publié : 30 septembre 2003, 19:24
J'ai vu le film hier, et je n'ai pas trouvé le propos du film si douteux. C'est vrai, je ne suis pas chinoise et mes connaissances en histoire de Chine sont plus que limitées, mais bon, il y avait déjà des légendes sur la "construction" du pays de cette façon, non ? Prétendre que la partie du film en "rouge" est une illustration "sympatisante" de l'oppression actuelle des tibétains par le gouvernement chinois, c'est un peu tiré par les cheveux...
Le réalisateur (ex-pygmalion de Gong Li) a voulu faire un truc à la Pirandello, i. e. raconter une même histoire sous des angles différents sans doute pour montrer la relativité de la Vérité (il me semble que Kurosawa avait fait cela pour un de ses films, mais je me souviens plus lequel), mais je trouve qu'il s'égare en milieu de chemin, il lui aurait fallu un scénario plus rigoureux. A force de lancer des fausses pistes, il se perd en chemin, et la partie d'échec mental en Jet Li et le Roi perd un peu de sel vers la fin.
C'est un film très contemplatif, donc certaines scènes s'ettirent (il y avait des connards dans la salle qui se plaignaient de la lenteur de certaines scènes - qu'est-ce que j'ai horreur de ce genre de types). Enfin moi ça me gène pas, je ne supporte pas ces films à réalisation MTV-esque où il est impossible que la caméra s'arrête plus de 30 secondes (genre le "cinéma" du surestimé Baz Lhurman).
Le couple de "In the mood for love" (Maggie Cheung et Tony Leung) est très bien utilisé, moi j'avais les yeux rivés sur eux et non Jet Li. Ce dernier a été bien inspiré de revenir dans sa patrie d'origine, à Hollwood et chez Besson, ses talents étaient gâchés.
Très beau film (mais je l'ai trouvé moins maîtrisé que "Tigre et dragon").
Quand on veut faire du pirandelisme, il vaut mieux s'appeler Manckiewicz.
Banane
Le réalisateur (ex-pygmalion de Gong Li) a voulu faire un truc à la Pirandello, i. e. raconter une même histoire sous des angles différents sans doute pour montrer la relativité de la Vérité (il me semble que Kurosawa avait fait cela pour un de ses films, mais je me souviens plus lequel), mais je trouve qu'il s'égare en milieu de chemin, il lui aurait fallu un scénario plus rigoureux. A force de lancer des fausses pistes, il se perd en chemin, et la partie d'échec mental en Jet Li et le Roi perd un peu de sel vers la fin.
C'est un film très contemplatif, donc certaines scènes s'ettirent (il y avait des connards dans la salle qui se plaignaient de la lenteur de certaines scènes - qu'est-ce que j'ai horreur de ce genre de types). Enfin moi ça me gène pas, je ne supporte pas ces films à réalisation MTV-esque où il est impossible que la caméra s'arrête plus de 30 secondes (genre le "cinéma" du surestimé Baz Lhurman).
Le couple de "In the mood for love" (Maggie Cheung et Tony Leung) est très bien utilisé, moi j'avais les yeux rivés sur eux et non Jet Li. Ce dernier a été bien inspiré de revenir dans sa patrie d'origine, à Hollwood et chez Besson, ses talents étaient gâchés.
Très beau film (mais je l'ai trouvé moins maîtrisé que "Tigre et dragon").
Quand on veut faire du pirandelisme, il vaut mieux s'appeler Manckiewicz.
Banane