Le Dernier Continent [livre]
Publié : 11 janvier 2004, 08:54
Le Dernier Continent De Terry Pratchett
Le Dernier continent est le vingt-deuxième opus des annales du disque monde. Dans quelles aventures Pratchett va-t-il encore nous précipiter ? En Australie ou du moins dans une Australie parodique ou lon croise indifféremment des kangourous parlant, et un Mad Max accroché à son avoine comme un mage a son chapeau.
Un mage ou plutôt un maje, et oui Rincevent, le plus inutile et le plus lâche des mages, revient. Il devra rapidement se remettre de ses dernières aventures pour une nouvelles fois se retrouver héros malgré lui. Et sa tâche ne sera pas de tout repos : empêcher la disparition du continent inconnu Iksiksiksiks.
Si vous connaissez Pratchett vous vous doutez quune seule intrigue nest pas suffisante pour lui, on retrouvera donc la bande de mage de lUniversité Invisible, (lU.I pour les intimes.) Parmi eux se trouve Mustrum Ridculle, Archichancelier, récemment converti à la gestion dentreprise. Cogite Stibon inventeur du premier ordinateur magique (déjà que sans magie ils ont tendance à planter, je vous laisse imaginé le résultat si la magie sen mêle). Léconome dont la raison a définitivement changé de dimension, sera présent lui aussi Ces derniers toujours aussi déconnecté de la réalité nauront aucun mal à se perdre dans des trous temporels et des lieux bien lointains. Mais la santé du bibliothécaire en dépend. Ce pauvre Orang-outan a attrapé une maladie infectant son champ morphologique, le transformant périodiquement en, pingouin, sofa ou en tout ce que vous avez pu acheter chez IKEA.
Le loufoque de Pratchett, va ici se doubler dun surréalisme assez nouveau, Iksiksiksiks est en train de disparaître, les animaux ont des comportements humains. Dailleurs est-ce réellement du surréalisme ou bien du folklore, il est souvent difficile au lecteur francophone de bien comprendre toutes les références à la culture australienne. Car si lon en connaît certaines, tel que les origines de la pêche Melba, vous aurez plus de mal a vous y retrouvez avec les bières australiennes.
Doit-on bouder ce dernier « disque-monde » pour autant ? Tout dépend de votre degré de dépendance, lhumour parodique qui a fait de Pratchett sa renommé est bien là, et les mages perdu et ahuris offrent de savoureux moments de délire. Malgré ça on commence à connaître la routine, et bien souvent lennuie commence à poindre. Ainsi Rincevent dans son numéro de héros dépassé par les évènements, essaie de se sortir de situations inextricables et tombe littéralement dans des gouffres de problèmes. Si vous avez déjà lu « les tribulations dun mage en orient », on se rend vite compte que les péripéties de notre disque-trotteur nont pas beaucoup évolué. Quand a la traduction, Patrick Crouton nous avait déjà habitués à des traductions plutôt osées, Pour « le Dernier Continent » ne pouvant restituer le langage anglophone australien, il a choisit de transformer les termes traditionnels en expression néo-calédonienne. Si lon peut trouver ingénieux ce procéder il est cependant difficile, pour les Français métropolitains, de bien saisir toutes les tournures de phrases.
Bref, si vous êtes un adorateur de Pratchett, vous lavez sans doute déjà lu, sinon peut-être attendrez-vous la traduction du « cinquième éléphant ». Avant de reprendre les annales révisez déjà les classiques.
6/10
Le Dernier continent est le vingt-deuxième opus des annales du disque monde. Dans quelles aventures Pratchett va-t-il encore nous précipiter ? En Australie ou du moins dans une Australie parodique ou lon croise indifféremment des kangourous parlant, et un Mad Max accroché à son avoine comme un mage a son chapeau.
Un mage ou plutôt un maje, et oui Rincevent, le plus inutile et le plus lâche des mages, revient. Il devra rapidement se remettre de ses dernières aventures pour une nouvelles fois se retrouver héros malgré lui. Et sa tâche ne sera pas de tout repos : empêcher la disparition du continent inconnu Iksiksiksiks.
Si vous connaissez Pratchett vous vous doutez quune seule intrigue nest pas suffisante pour lui, on retrouvera donc la bande de mage de lUniversité Invisible, (lU.I pour les intimes.) Parmi eux se trouve Mustrum Ridculle, Archichancelier, récemment converti à la gestion dentreprise. Cogite Stibon inventeur du premier ordinateur magique (déjà que sans magie ils ont tendance à planter, je vous laisse imaginé le résultat si la magie sen mêle). Léconome dont la raison a définitivement changé de dimension, sera présent lui aussi Ces derniers toujours aussi déconnecté de la réalité nauront aucun mal à se perdre dans des trous temporels et des lieux bien lointains. Mais la santé du bibliothécaire en dépend. Ce pauvre Orang-outan a attrapé une maladie infectant son champ morphologique, le transformant périodiquement en, pingouin, sofa ou en tout ce que vous avez pu acheter chez IKEA.
Le loufoque de Pratchett, va ici se doubler dun surréalisme assez nouveau, Iksiksiksiks est en train de disparaître, les animaux ont des comportements humains. Dailleurs est-ce réellement du surréalisme ou bien du folklore, il est souvent difficile au lecteur francophone de bien comprendre toutes les références à la culture australienne. Car si lon en connaît certaines, tel que les origines de la pêche Melba, vous aurez plus de mal a vous y retrouvez avec les bières australiennes.
Doit-on bouder ce dernier « disque-monde » pour autant ? Tout dépend de votre degré de dépendance, lhumour parodique qui a fait de Pratchett sa renommé est bien là, et les mages perdu et ahuris offrent de savoureux moments de délire. Malgré ça on commence à connaître la routine, et bien souvent lennuie commence à poindre. Ainsi Rincevent dans son numéro de héros dépassé par les évènements, essaie de se sortir de situations inextricables et tombe littéralement dans des gouffres de problèmes. Si vous avez déjà lu « les tribulations dun mage en orient », on se rend vite compte que les péripéties de notre disque-trotteur nont pas beaucoup évolué. Quand a la traduction, Patrick Crouton nous avait déjà habitués à des traductions plutôt osées, Pour « le Dernier Continent » ne pouvant restituer le langage anglophone australien, il a choisit de transformer les termes traditionnels en expression néo-calédonienne. Si lon peut trouver ingénieux ce procéder il est cependant difficile, pour les Français métropolitains, de bien saisir toutes les tournures de phrases.
Bref, si vous êtes un adorateur de Pratchett, vous lavez sans doute déjà lu, sinon peut-être attendrez-vous la traduction du « cinquième éléphant ». Avant de reprendre les annales révisez déjà les classiques.
6/10