INTOUCHABLES : ce que j’en pense.
Publié : 17 novembre 2011, 12:33
Pour commencer, je suis parfaitement d’accord avec la première partie de la critique de Nicolas : j’ai tendance moi aussi à trouver les films français en général trop nombrilistes, même si je reconnais en aimer beaucoup. Peut-être est-ce à cause du fait que le cinéma français est considéré comme étant un art qui n’est pas accessible pour tous (certains chanteurs français ont aussi cette mentalité je trouve, ils sont « branchés », tout le monde ne peut soit disant pas avoir accès à leur univers…) mais c’est un autre débat.
Pourquoi ce film est-il différent ? Il est vrai que l’on peut se poser la question sans l’avoir vu. Omar Sy qui joue un jeune de banlieue, bon… François Cluzet, lui, est tétraplégique… On peut appréhender un peu trop de pathos… Le « bad guy » va s’adoucir et trouver l’amitié à travers le regard de l ’handicapé, arrêtez les clichés !
Eh bien non : certains peuvent considérer ces clichés comme un point faible, je les trouve au contraire très importants : leur présence nous est indispensable pour comprendre à quel point les personnages évoluent au cours de l’histoire. Ils sont également importants car Omar parvient à nous les faire oublier, tant par sa sincérité que par son humour… Ici, je pense que le rôle de la jeune adolescente sert uniquement de support à quelques blagues (peut-être également à montrer que Philippe n’est pas uniquement entouré d’aides à domicile, il a quand même une famille…), car la relation père-fille entre elle et François Cluzet n’est pas du tout mise en valeur. En ce qui concerne le cousin – et pas le frère – qui tourne mal, il est certes cliché, mais malheureusement très réaliste, tout comme ce qui tourne autour de la banlieue dans ce film. On a je pense de temps en temps besoin qu’on nous rappelle cette dure réalité.
Les deux personnages se complètent parfaitement : ils ont besoin l’un de l’autre, chacun peut ainsi s’évader un peu, le temps d’une balade en voiture, le temps d’un restaurant, le temps d’une blague, le temps d’un sourire. Je suis passée sans cesse du rire aux larmes (peut-être parce que je suis une fille, mais c’était réellement émouvant), et c’est là toute la beauté du film, on ne peut dire si l’histoire nous a fait plus rire que pleurer (bien entendu c’est mon avis), mais on peut dire qu’il est sincère, et on en sort ravis.
9/10
Pourquoi ce film est-il différent ? Il est vrai que l’on peut se poser la question sans l’avoir vu. Omar Sy qui joue un jeune de banlieue, bon… François Cluzet, lui, est tétraplégique… On peut appréhender un peu trop de pathos… Le « bad guy » va s’adoucir et trouver l’amitié à travers le regard de l ’handicapé, arrêtez les clichés !
Eh bien non : certains peuvent considérer ces clichés comme un point faible, je les trouve au contraire très importants : leur présence nous est indispensable pour comprendre à quel point les personnages évoluent au cours de l’histoire. Ils sont également importants car Omar parvient à nous les faire oublier, tant par sa sincérité que par son humour… Ici, je pense que le rôle de la jeune adolescente sert uniquement de support à quelques blagues (peut-être également à montrer que Philippe n’est pas uniquement entouré d’aides à domicile, il a quand même une famille…), car la relation père-fille entre elle et François Cluzet n’est pas du tout mise en valeur. En ce qui concerne le cousin – et pas le frère – qui tourne mal, il est certes cliché, mais malheureusement très réaliste, tout comme ce qui tourne autour de la banlieue dans ce film. On a je pense de temps en temps besoin qu’on nous rappelle cette dure réalité.
Les deux personnages se complètent parfaitement : ils ont besoin l’un de l’autre, chacun peut ainsi s’évader un peu, le temps d’une balade en voiture, le temps d’un restaurant, le temps d’une blague, le temps d’un sourire. Je suis passée sans cesse du rire aux larmes (peut-être parce que je suis une fille, mais c’était réellement émouvant), et c’est là toute la beauté du film, on ne peut dire si l’histoire nous a fait plus rire que pleurer (bien entendu c’est mon avis), mais on peut dire qu’il est sincère, et on en sort ravis.
9/10