Minority Report [film]
Publié : 01 février 2004, 19:44
Voici la dernière adaptation cinématographique d'un roman SF du grand Philip K.Dick. Vous ne le connaissez pas? Un petite effort, il a déjà fait danser du monde autour de ses bouquins: Blade runner en 1982 avec Harrison Ford et réalisé par le grand Ridley Scott (Gladiator, Alien, Les Associés) ou même Total Recall en 1990 avec Shwarzie. Ah ça y est, ça vous revient à présent, il fallait juste un petit plus de volonté.
Après ce qui pour certains (moi) a été une décevante reprise d'un scénario prévu par Stanley Kubrick (paix à son âme), Steven Spielberg se rattrape merveilleusement bien à l'aide de ce film futuriste. Jamais Steven n'avait approché de si près la Science-fiction futuriste. Seul dans son palmarès une production d'un certain Retour Vers Le Futur considéré actuellement comme un culte par les petits et les grands. Et c'est une entrée en matière réussie de sa part, il nous livre une passionnante course contre la montre à la recherche de la vérité (mais de qui, de quoi? minute j'y arrive). Pour cette première, Steven Spielberg ne fait pas dans la dentelle: Il s'entoure d'une ribambelle d'acteurs et de travailleurs hors caméras plus talentueux que connus. En tête de liste on retrouve le beau Tom Cruise qui innove lui aussi dans ce secteur. Un Tommy qui doit faire oublier son échec de Mission Impossible 2, et qui actuellement tente de se rattraper en sortant un film par an (après le franc succès de Vanilla Sky et de celui-ci, il ne reste plus que son rôle dans le Dernier Samouraï et tout le monde lui aura pardonné cette petite bavure, ça arrive à tout le monde après tout). N'oublions pas aussi qu'il donne la réplique au petit Collin Farrell qui fait son nid parmi les grands (après Bruce Willis et Kevin Spacey, c'est au tour de Tom et Steve de craquer pour lui).
Comme la plupart des bouquins de K. Dick, l'histoire se déroule dans le futur, mais un futur proche à en juger par les quelques maisons restées identiques à celles que l'on peut contempler dans chaque rue. Bien qu'à part ces bâtiments considérés comme vieillots pour ce futur, on ait des navettes en plein milieu de Washington, des voitures qui grimpent sur les murs, etc. C'est dans cette atmosphère qu'est plongé le spectateur, il est directement mis dans le bain avec cette première action palpitante où l'on retrouve Tom Cruise (John Anderton), chef du nouveau réseau policier "PreCrime" (qui met hors d'état de nuire les criminels avant qu'ils ne commettent leurs actes), tenter par tous les moyens d'arrêter un homme sur le point d'assassiner sa femme qu'il venait de surprendre en plein adultère. Les effets spéciaux ne manquent pas et c'est in extremis que Tommy empêche le tueur improvisé de planter une paire de ciseaux dans la poitrine de l'amant de sa femme.
Voila, le décor est planté et c'est autour de cette atmosphère noire et trépidante que se déroule la trame: un jour John Anderton lit sur les petites boules rouges qui "prédisent" les crimes son propre nom! Lui qui s'occupe de ce département serait maintenant accusé d'être un criminel dans un espace de 32 heures, et le comble c'est que la personne sensé mourir de ses mains, il ne la connaît même pas! Ne sachant que faire il décide de s'enfuir (effectivement, c'est pas bête de partir en cavale alors qu'on sera dans les heures qui suivent recherché pour meurtre), et de trouver les principaux pionniers de ce système à priori sans faille pour leur soutirer des renseignement sur une possible dégénérescence.
Les actions s'entremêlent, se déchaînent, le passé de cet homme qui paraissait si calme vous saute à la figure. Se succédant à un rythme trépidant, les scènes (d'action ou d'attention) nous démontre que Minority Report n'est pas seulement un film SF où les effets spéciaux se doivent de plus en plus réussit, non, c'est aussi un nouveau genre de film policier qui fait surface, tout le puzzle de cette énigme s'éclaircit peu à peu d'une manière tout à fait différente de celles que l'on connaît déjà.
Spielberg et Cruise signent d'une main de génie une oeuvre magistrale qui d'ors et déjà s'annonce comme fidèle successeur des bons vieux films futuristes SF.
8.5/10
Après ce qui pour certains (moi) a été une décevante reprise d'un scénario prévu par Stanley Kubrick (paix à son âme), Steven Spielberg se rattrape merveilleusement bien à l'aide de ce film futuriste. Jamais Steven n'avait approché de si près la Science-fiction futuriste. Seul dans son palmarès une production d'un certain Retour Vers Le Futur considéré actuellement comme un culte par les petits et les grands. Et c'est une entrée en matière réussie de sa part, il nous livre une passionnante course contre la montre à la recherche de la vérité (mais de qui, de quoi? minute j'y arrive). Pour cette première, Steven Spielberg ne fait pas dans la dentelle: Il s'entoure d'une ribambelle d'acteurs et de travailleurs hors caméras plus talentueux que connus. En tête de liste on retrouve le beau Tom Cruise qui innove lui aussi dans ce secteur. Un Tommy qui doit faire oublier son échec de Mission Impossible 2, et qui actuellement tente de se rattraper en sortant un film par an (après le franc succès de Vanilla Sky et de celui-ci, il ne reste plus que son rôle dans le Dernier Samouraï et tout le monde lui aura pardonné cette petite bavure, ça arrive à tout le monde après tout). N'oublions pas aussi qu'il donne la réplique au petit Collin Farrell qui fait son nid parmi les grands (après Bruce Willis et Kevin Spacey, c'est au tour de Tom et Steve de craquer pour lui).
Comme la plupart des bouquins de K. Dick, l'histoire se déroule dans le futur, mais un futur proche à en juger par les quelques maisons restées identiques à celles que l'on peut contempler dans chaque rue. Bien qu'à part ces bâtiments considérés comme vieillots pour ce futur, on ait des navettes en plein milieu de Washington, des voitures qui grimpent sur les murs, etc. C'est dans cette atmosphère qu'est plongé le spectateur, il est directement mis dans le bain avec cette première action palpitante où l'on retrouve Tom Cruise (John Anderton), chef du nouveau réseau policier "PreCrime" (qui met hors d'état de nuire les criminels avant qu'ils ne commettent leurs actes), tenter par tous les moyens d'arrêter un homme sur le point d'assassiner sa femme qu'il venait de surprendre en plein adultère. Les effets spéciaux ne manquent pas et c'est in extremis que Tommy empêche le tueur improvisé de planter une paire de ciseaux dans la poitrine de l'amant de sa femme.
Voila, le décor est planté et c'est autour de cette atmosphère noire et trépidante que se déroule la trame: un jour John Anderton lit sur les petites boules rouges qui "prédisent" les crimes son propre nom! Lui qui s'occupe de ce département serait maintenant accusé d'être un criminel dans un espace de 32 heures, et le comble c'est que la personne sensé mourir de ses mains, il ne la connaît même pas! Ne sachant que faire il décide de s'enfuir (effectivement, c'est pas bête de partir en cavale alors qu'on sera dans les heures qui suivent recherché pour meurtre), et de trouver les principaux pionniers de ce système à priori sans faille pour leur soutirer des renseignement sur une possible dégénérescence.
Les actions s'entremêlent, se déchaînent, le passé de cet homme qui paraissait si calme vous saute à la figure. Se succédant à un rythme trépidant, les scènes (d'action ou d'attention) nous démontre que Minority Report n'est pas seulement un film SF où les effets spéciaux se doivent de plus en plus réussit, non, c'est aussi un nouveau genre de film policier qui fait surface, tout le puzzle de cette énigme s'éclaircit peu à peu d'une manière tout à fait différente de celles que l'on connaît déjà.
Spielberg et Cruise signent d'une main de génie une oeuvre magistrale qui d'ors et déjà s'annonce comme fidèle successeur des bons vieux films futuristes SF.
8.5/10