Sucker Punch
Publié : 26 février 2012, 14:49
Spice Girls Versus Nazis Robots. Fight !
Après un film d'animation sur la quête épique de super chouettes, Zack Snyder a décidé d'envoyer l'artillerie lourde : des gonzesses déguisés en écolières partis pour dessouder du nazi robotique par paquets de mille. 1h50 d'un délire angoissé et hallucinatoire qui nous envoie dans un asile de bonnasses où la seule échappatoire est donc de s'adonner à des combats sortis tout droit d'une Playstation.
Ce cher Zack annonce la couleur très rapidement avec une introduction qui rappelle fortement celle de son Watchmen. Ralenti non-stop pendant 5 minutes 30 avec une reprise d'un standard de la chanson des eighties, Sweet Dreams. Et on a là, un résumé du film. Du putain de slow-motion alourdissant des scènes qui n'en avaient pas besoin, accompagné de covers plus pathétiques les unes que les autres. Avec une mention spéciale pour l'immanquable Where is my Mind que vous aurez le privilège d'entendre deux fois. A ce niveau, ce n'est plus une épreuve, c'est un véritable viol collectif que subisse nos oreilles. Pour le prochain Superman, donnez la confection de la B.O à quelqu'un d'autre, par pitié.
Comme The Ward de John Carpenter, Sucker Punch a pour grande qualité d'avoir un casting féminin de choix. De Carla Cugino à la bien nommée Baby Doll/Emily Browning, ces demoiselles sont fagotées comme des traînées avec 3 couches de gloss, de rimmel et des paillettes à rendre folles les Claudettes. La qualité de l'interprétation est laissée à l'appréciation générale : si vous aimez les moues boudeuses et les belles éplorées, vous serez ravis. Je n'ose pas dire mon avis. Quant aux méchants, on sait maintenant que quelqu'un a trop joué à Killzone dans l'équipe.
SP est en fait un projet bancal qui étonne par sa forme. Si le fond n'était pas forcément raté, c'est bien par sa mise en scène effroyable que le réalisateur plombe son jouet. Faut une sacrée indulgence pour le bonhomme et de l'espoir en l'humanité en l'humanité toute entière pour le subir d'une traite en entier. Outre sa passion pour le raleennnnnnnnnnnti, la structure du film est chaotique avec un découpage répétitif et une utilisation de la B.O agaçante. Cette réalisation grotesque a du rendre Uwe Boll jaloux. Ce film n'en est pas un, c'est un clip. Construit comme un jeu vidéo, il aurait gagné à en être un. Des niveaux à franchir, des items à ramasser en fin de stage, des gros boss, Sucker Punch se serait sûrement mieux vécu manette à la main.
Malheureusement, le seul ersatz de manette qu'on nous a fourni ici, c'est notre télécommande. Et si l'ensemble reste divertissant, bien que parfois navrant, on a parfois tendance à vouloir utiliser l'avance rapide.
Après un film d'animation sur la quête épique de super chouettes, Zack Snyder a décidé d'envoyer l'artillerie lourde : des gonzesses déguisés en écolières partis pour dessouder du nazi robotique par paquets de mille. 1h50 d'un délire angoissé et hallucinatoire qui nous envoie dans un asile de bonnasses où la seule échappatoire est donc de s'adonner à des combats sortis tout droit d'une Playstation.
Ce cher Zack annonce la couleur très rapidement avec une introduction qui rappelle fortement celle de son Watchmen. Ralenti non-stop pendant 5 minutes 30 avec une reprise d'un standard de la chanson des eighties, Sweet Dreams. Et on a là, un résumé du film. Du putain de slow-motion alourdissant des scènes qui n'en avaient pas besoin, accompagné de covers plus pathétiques les unes que les autres. Avec une mention spéciale pour l'immanquable Where is my Mind que vous aurez le privilège d'entendre deux fois. A ce niveau, ce n'est plus une épreuve, c'est un véritable viol collectif que subisse nos oreilles. Pour le prochain Superman, donnez la confection de la B.O à quelqu'un d'autre, par pitié.
Comme The Ward de John Carpenter, Sucker Punch a pour grande qualité d'avoir un casting féminin de choix. De Carla Cugino à la bien nommée Baby Doll/Emily Browning, ces demoiselles sont fagotées comme des traînées avec 3 couches de gloss, de rimmel et des paillettes à rendre folles les Claudettes. La qualité de l'interprétation est laissée à l'appréciation générale : si vous aimez les moues boudeuses et les belles éplorées, vous serez ravis. Je n'ose pas dire mon avis. Quant aux méchants, on sait maintenant que quelqu'un a trop joué à Killzone dans l'équipe.
SP est en fait un projet bancal qui étonne par sa forme. Si le fond n'était pas forcément raté, c'est bien par sa mise en scène effroyable que le réalisateur plombe son jouet. Faut une sacrée indulgence pour le bonhomme et de l'espoir en l'humanité en l'humanité toute entière pour le subir d'une traite en entier. Outre sa passion pour le raleennnnnnnnnnnti, la structure du film est chaotique avec un découpage répétitif et une utilisation de la B.O agaçante. Cette réalisation grotesque a du rendre Uwe Boll jaloux. Ce film n'en est pas un, c'est un clip. Construit comme un jeu vidéo, il aurait gagné à en être un. Des niveaux à franchir, des items à ramasser en fin de stage, des gros boss, Sucker Punch se serait sûrement mieux vécu manette à la main.
Malheureusement, le seul ersatz de manette qu'on nous a fourni ici, c'est notre télécommande. Et si l'ensemble reste divertissant, bien que parfois navrant, on a parfois tendance à vouloir utiliser l'avance rapide.