Critique manga: Un drôle de père de Yumi UNITA
Publié : 26 mars 2012, 05:41
Daikichi, célibataire de trente ans, se rend aux funérailles de son grand-père et y rencontre Rin, une enfant de six ans. A sa plus grande surprise, il apprend qu’elle n’est autre que la fille cachée de son aïeul. La mère de cette dernière ayant disparu et ses proches étant peu impliqués, Daikichi décide de prendre Rin en charge et devient ainsi son tuteur légal. Alors qu’il n’a jamais été à l’aise avec les femmes et encore moins avec les enfants, Daikichi fait face à cette nouvelle responsabilité d’être parent.
Bien qu’Un drôle de père soit un manga destiné à un public féminin, les thèmes évoqués lui donnent une portée bien plus universelle. La famille, la responsabilité parentale ou plus généralement individuelle sont des sujets qui sauront intéresser tout public. Au premier abord, il est vraie que les traits de l’auteure peuvent déplaire, mais la qualité de l’œuvre nous fait oublier ce détail et nous permet de l’apprécier vivement au final.
C’est avec sincérité, réalisme, humanité et une légère couche d’humour que Yumi Unita peint son univers dans lequel on s’identifie facilement à ses personnages, bien hormis les différences culturelles. Daikichi n’est en effet ni un héros ni un perdant, c’est un homme tout à fait ordinaire. Il a plutôt bien réussi au niveau professionnel et est d’ailleurs très sollicité dans son entreprise. Mais au niveau sentimental c’est une autre histoire… C’est à travers ce personnage que l’on pourra comprendre tous les sacrifices qu’endure la paternité. Daikichi pense avant tout au bonheur de l’enfant plutôt qu’au sien. Rin, prématurément confrontée à la mort, paraît être au départ introvertie et taciturne mais elle s’ouvrira petit à petit grâce à son tuteur. Elle est de nature sincère et intelligente et semble apprendre à Daikichi plus de choses qu’il ne le lui fait. Cette complicité atypique père/fille nous attendrit pleinement et il est très difficile de ne pas succomber.
L’aspect pathétique n’a pas sa place dans ce manga. Par ses traits minimalistes et épurés, l’auteure transpose, de façon objective, parfaitement la société japonaise contemporaine où chaque parent est confronté à un dur dilemme entre le travail et la famille. Daikichi est prêt à tout pour Rin et cette complicité ne risque pas de s’arrêter dans les prochains volumes.
Bien qu’Un drôle de père soit un manga destiné à un public féminin, les thèmes évoqués lui donnent une portée bien plus universelle. La famille, la responsabilité parentale ou plus généralement individuelle sont des sujets qui sauront intéresser tout public. Au premier abord, il est vraie que les traits de l’auteure peuvent déplaire, mais la qualité de l’œuvre nous fait oublier ce détail et nous permet de l’apprécier vivement au final.
C’est avec sincérité, réalisme, humanité et une légère couche d’humour que Yumi Unita peint son univers dans lequel on s’identifie facilement à ses personnages, bien hormis les différences culturelles. Daikichi n’est en effet ni un héros ni un perdant, c’est un homme tout à fait ordinaire. Il a plutôt bien réussi au niveau professionnel et est d’ailleurs très sollicité dans son entreprise. Mais au niveau sentimental c’est une autre histoire… C’est à travers ce personnage que l’on pourra comprendre tous les sacrifices qu’endure la paternité. Daikichi pense avant tout au bonheur de l’enfant plutôt qu’au sien. Rin, prématurément confrontée à la mort, paraît être au départ introvertie et taciturne mais elle s’ouvrira petit à petit grâce à son tuteur. Elle est de nature sincère et intelligente et semble apprendre à Daikichi plus de choses qu’il ne le lui fait. Cette complicité atypique père/fille nous attendrit pleinement et il est très difficile de ne pas succomber.
L’aspect pathétique n’a pas sa place dans ce manga. Par ses traits minimalistes et épurés, l’auteure transpose, de façon objective, parfaitement la société japonaise contemporaine où chaque parent est confronté à un dur dilemme entre le travail et la famille. Daikichi est prêt à tout pour Rin et cette complicité ne risque pas de s’arrêter dans les prochains volumes.