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Merveilleuse Maria Candido

Publié : 10 septembre 2012, 00:42
par CIRSE
Cette merveilleuse soprano, née à Hyères dans le var en 1922, débute sa carrière dans le rôle d'une princesse au théâtre Mogador en 1947 aux côtés des non moins merveilleux Marcel Merkes & Paulette Merval, couple qui défraya la chronique en son temps...
Elle crée en 1954 l'opérette "A la Jamaïque" de Francis Lopez au théâtre de la Porte Saint-Martin. Elle abandonne l'opérette et se consacre ensuite à la chanson avec beaucoup de succès : Le torrent , Je te le dis, Gondolier et les Gitans entre autres, que nul d'entre nous ne sauraient oublier :stp:
Interprète de formation classique, Maria Candido a connu son heure de gloire dans les années 1950 en plein essor des opérettes et de la chanson exotique. Sa voix de rossignol (on ne le dira jamais assez) éclaire des refrains comme Jamaica , mais encore Pillico :x

Maria Candido commence dans son jeune âge par découvrir le chant classique. Son timbre de soprano lui vaut de passer sans difficulté d'airs lyriques du répertoire à la chanson populaire en passant par l'opérette.
Dans les années 1950, cette princesse de la variété s'illustre en tant qu'une des dernières interprètes de l'âge d'or de l'opérette, remplissant le Théâtre du Châtelet en interprétant "Fiesta, Les Trois Mousquetaires, Le Bateau de Tahiti" et autres oeuvres signées Francis Lopez, jusqu'à Volga créée fin 1976 avec José Todaro et restée dix-neuf mois à l'affiche de la salle parisienne :o

Maria Candido demeure connue des amateurs de chanson pour les succès cumulés dans les années 1950-1960 au rayon chanson exotique : Estrellita, Le Torrent et Ciribiribin (1956), Buenas Noches Mi Amor, Tu n'as pas très bon caractère, Jardins d'Andalousie sans oublier "Le Gondolier" (1957), Les Gitans et Guitare et tambourin (1958), Les Cloches de Lisbonne (1959), enfin le fameux Au pays du printemps en 1960 :tsss:

Au début de ces mêmes années, la belle Brune tente de percer le marché yéyé avec Tu n'es plus là et un look rajeuni, sans parvenir à se défaire hélas, d'une image ancrée dans un répertoire romantique. Passés quelques EP chez Festival puis Monte-Carlo, Maria Candido se consacre à l'opérette avant de prendre sa retraite dans le pays basque.

Les 45 tours de cette interprète quelque peu oubliée ont fait l'objet de compilations confectionnées par Marianne Mélodie dans la série Légende de la Chanson Française à travers les volumes 1 (Le Torrent), 2 (Ciribiribin 1952-1956) et 3 : Jardins d'Andalousie (2010).



Merveilleuse Maria Candido, comme tu nous manque, toi et ta voix de cristal mais sache que tu restes dans nos coeurs :bouhou: