Dark Project: Thief [Jeux Video]
Publié : 26 février 2004, 11:41
En XXXX(je sais plus l'année) est sorti des studios Looking Glass un jeu, qui s'est prolongé jusqu'à maintenant une trilogie dont définitivement je ne me lasse pas: je parle de The Dark Project, Thief I et II. Je n'ai jamais joué au III.
Proclamé par PC Jeux comme "Le jeu d'infiltration le plus passionnant de tous les temps", il n'en est peut être pas si loin que sa promotion (puisqu'il s'agissait d'un CD offert avec le magazine) le prétend.
L'histoire n'est pas compliquée. Vous incarnez Garrett, talentueux voleur-artiste, et devez exécuter des missions, soit de votre plein gré, soit parce que des contraintes financières ou humaines vous y obligent, tout çà dans des environnements la plupart du temps envoûtants, et relativement variés (maison de nobles, ruelles, temples, cavernes, mines, prisons).
L'action se déroule dans un Moyen Âge couplé avec des accents futuristes, corrompu et fanatique. Les graphisme sont assez élégants, bien qu'un peu répétitifs et parfois pixellisés.
Pour chaque mission vous avez quelques obligations à remplir en fonction du niveau de difficulté que vous avez vous même choisi, et elles amènent souvent quelques complications destinées à enrichir la durée de vie du jeu (par exemple, ne tuer personne, n'assommer personne, trouver un artefact supplémentaire ou plusieurs, trouver plus de richesses...), et c'est tant mieux, car certaines missions, pour peu que l'on soit assez habile, sont relativement courtes et faciles.
Votre personnage, Garrett, dirigé en vue subjective (à la façon d'un Doom-Like), possède un arsenal intéressant d'armes
(notamment de différents types de flèches) et de gadgets en tout genre, qu'il peut utiliser assez efficacement vu la bonne interactivité avec les décors du jeu.
Venons en au jeu pur. Comme je vous l'ai dit, on a affaire à de l'infiltration. Ne pensez donc pas à sortir votre épée et à vous croire dans Morrowind, non le but est de se servir des ombres et du silence pour mener à bien ses objectifs. Un indicateur vous permet de savoir si vous êtes trop éclairé par la lumière (que vous pouvez éteindre à l'aide de flèches à eau, si elle provient de torches) ou si vous êtes quasiment invisible.
Mais, si vous êtes invisible, il ne faudra pas oublier que vous n'êtes pas forcément silencieux. On préfèrera éviter, même dans l'obscurité la plus profonde, de sautiller sur un carrelage ou sur des dalles(et pour se débarasser du bruit vous pouvez tirer des flèches mousseuses sur le sol).
Les personnages que vous rencontrez possèdent l'heureuse faculté de l'interactivité, qui, même si elle a ses limites (petits bugs parfois incohérents, par exemple, le garde qui reste planté devant l'alarme quelques secondes avant de la sonner), est très jouissive, Garrett peut assister à des gardes se chamaillant, débattant, cuvant leur vin, ou des "civils" parlant de tout et de rien, et parfois même de...lui, puisque la réputation du voleur grandit avec les missions, ainsi que la volonté de certaines personnes très hautes placées de le neutraliser de façon définitive.
J'en viens au réel plaisir du jeu.
J'avoue que parfois en y jouant j'ai eu l'impression de devenir schizophrène. Combien de fois me suis je surpris à me faufiler dans les coins sombres, assommer sournoisement les importuns et dissimuler leur corps, escalader et explorer tous les recoins de l'endroit où j'étais afin de découvrir les secrets(uniquement disponibles dans Thief II) qu'il recélait, écouter les conversations, dérober les bourses à la ceinture même des imprudents, faire diversion et m'enfuir, crocheter les serrures
et refermer soigneusement les portes, désactiver les systèmes de sécurité, et a y prendre du plaisir??
Si vous accrochez, ce jeu créera une seconde identité en vous, une âme de voleur!
9/10
edit de CBL : j'ai refait la mise en page qui déconnait
Proclamé par PC Jeux comme "Le jeu d'infiltration le plus passionnant de tous les temps", il n'en est peut être pas si loin que sa promotion (puisqu'il s'agissait d'un CD offert avec le magazine) le prétend.
L'histoire n'est pas compliquée. Vous incarnez Garrett, talentueux voleur-artiste, et devez exécuter des missions, soit de votre plein gré, soit parce que des contraintes financières ou humaines vous y obligent, tout çà dans des environnements la plupart du temps envoûtants, et relativement variés (maison de nobles, ruelles, temples, cavernes, mines, prisons).
L'action se déroule dans un Moyen Âge couplé avec des accents futuristes, corrompu et fanatique. Les graphisme sont assez élégants, bien qu'un peu répétitifs et parfois pixellisés.
Pour chaque mission vous avez quelques obligations à remplir en fonction du niveau de difficulté que vous avez vous même choisi, et elles amènent souvent quelques complications destinées à enrichir la durée de vie du jeu (par exemple, ne tuer personne, n'assommer personne, trouver un artefact supplémentaire ou plusieurs, trouver plus de richesses...), et c'est tant mieux, car certaines missions, pour peu que l'on soit assez habile, sont relativement courtes et faciles.
Votre personnage, Garrett, dirigé en vue subjective (à la façon d'un Doom-Like), possède un arsenal intéressant d'armes
(notamment de différents types de flèches) et de gadgets en tout genre, qu'il peut utiliser assez efficacement vu la bonne interactivité avec les décors du jeu.
Venons en au jeu pur. Comme je vous l'ai dit, on a affaire à de l'infiltration. Ne pensez donc pas à sortir votre épée et à vous croire dans Morrowind, non le but est de se servir des ombres et du silence pour mener à bien ses objectifs. Un indicateur vous permet de savoir si vous êtes trop éclairé par la lumière (que vous pouvez éteindre à l'aide de flèches à eau, si elle provient de torches) ou si vous êtes quasiment invisible.
Mais, si vous êtes invisible, il ne faudra pas oublier que vous n'êtes pas forcément silencieux. On préfèrera éviter, même dans l'obscurité la plus profonde, de sautiller sur un carrelage ou sur des dalles(et pour se débarasser du bruit vous pouvez tirer des flèches mousseuses sur le sol).
Les personnages que vous rencontrez possèdent l'heureuse faculté de l'interactivité, qui, même si elle a ses limites (petits bugs parfois incohérents, par exemple, le garde qui reste planté devant l'alarme quelques secondes avant de la sonner), est très jouissive, Garrett peut assister à des gardes se chamaillant, débattant, cuvant leur vin, ou des "civils" parlant de tout et de rien, et parfois même de...lui, puisque la réputation du voleur grandit avec les missions, ainsi que la volonté de certaines personnes très hautes placées de le neutraliser de façon définitive.
J'en viens au réel plaisir du jeu.
J'avoue que parfois en y jouant j'ai eu l'impression de devenir schizophrène. Combien de fois me suis je surpris à me faufiler dans les coins sombres, assommer sournoisement les importuns et dissimuler leur corps, escalader et explorer tous les recoins de l'endroit où j'étais afin de découvrir les secrets(uniquement disponibles dans Thief II) qu'il recélait, écouter les conversations, dérober les bourses à la ceinture même des imprudents, faire diversion et m'enfuir, crocheter les serrures
et refermer soigneusement les portes, désactiver les systèmes de sécurité, et a y prendre du plaisir??
Si vous accrochez, ce jeu créera une seconde identité en vous, une âme de voleur!
9/10
edit de CBL : j'ai refait la mise en page qui déconnait