Moby - Animal Rights [Musique]
Publié : 27 février 2004, 10:36
Tout le monde connaît aujourd'hui Moby, l'être aux 120.000 musiques de pub, l'homme qui a créé les deux albums tubesques "Play" et "18".
Les plus underground se rappelleront aussi que avant de verser dans l'electro-pop simple et qui fait plaisir aux masses, Moby était un DJ et avait notamment fait le terrible hymne "Go".
Mais entre ces deux périodes, le petit fils de Herman Melville (l'écrivain de Moby Dick d'où le nom de Moby) a sorti un CD appelé "Animal Rights".
J'avais, je me rappelle, découvert cet album par l'intermédaire du CD Sampler de RockSound et la chanson "Come on baby".
A l'énoncé de RockSound, je vois certains froncer les sourcils et leur esprit est assailli de questions.
Oui Moby a fait du rock le temps d'un album, se rappelant ainsi qu'il avait joué dans des groupes punk dans sa jeunesse.
Animal Rights est donc un album oscillant entre punk et métal et connaissant le talent du multi-instrumentiste Moby, je pense qu'il a écrit et joué toutes ses chansons.
Animal Rights est composé de deux CD : Animal Rights et Little Idiot (où l'on voit le petit animal jaune que l'on retrouve dans les clips).
Animal Rights commence doucement avec "Now I can let it go". Et il va le laisser partir, il va lâcher la bête.
Cet album est un pur condensé de rage "My love will never die", "Someone to love", "Say it's all mine" sont, pour moi, des chefs d'oeuvre de musique énervée, et les Linkin' Park ou autres Rasmus peuvent aller se rhabiller.
La voix éraillée de Moby crie, hurle sa rage à la face du monde à tel point que seul un bon headbang pourrait libérer l'énergie qu'il met en nous. Un petit exemple, "Say it's all mine" commence par un cri quasi-cradleofilthien, puis la voix de Moby arrive et se pose, désespérée, triste, et l'on ressent une violence cachée qui éclate comme une bulle sur le refrain.
Le CD termine avec "Living" et le splendide "Love song for my mom" qui signent un retour à la normale, au calme. La tempête est passée et la quiétude revient, les petits oiseaux ressortent de leur abri.
Le deuxième CD, Little Idiot, est totalement différent à la fois de la techno des premiers temps, du punk de Animal Rights ou des derniers albums. Si j'avais à le classer, je le mettrais dans Musique d'Ambiance, ou Relaxation. Idéal pour partir en voyage, couché dans la pelouse, avec les oiseaux qui chantent, le soleil qui nous réchauffe le corps et un léger souffle de vent.
Donc je n'hésite pas : 10/10.
Les plus underground se rappelleront aussi que avant de verser dans l'electro-pop simple et qui fait plaisir aux masses, Moby était un DJ et avait notamment fait le terrible hymne "Go".
Mais entre ces deux périodes, le petit fils de Herman Melville (l'écrivain de Moby Dick d'où le nom de Moby) a sorti un CD appelé "Animal Rights".
J'avais, je me rappelle, découvert cet album par l'intermédaire du CD Sampler de RockSound et la chanson "Come on baby".
A l'énoncé de RockSound, je vois certains froncer les sourcils et leur esprit est assailli de questions.
Oui Moby a fait du rock le temps d'un album, se rappelant ainsi qu'il avait joué dans des groupes punk dans sa jeunesse.
Animal Rights est donc un album oscillant entre punk et métal et connaissant le talent du multi-instrumentiste Moby, je pense qu'il a écrit et joué toutes ses chansons.
Animal Rights est composé de deux CD : Animal Rights et Little Idiot (où l'on voit le petit animal jaune que l'on retrouve dans les clips).
Animal Rights commence doucement avec "Now I can let it go". Et il va le laisser partir, il va lâcher la bête.
Cet album est un pur condensé de rage "My love will never die", "Someone to love", "Say it's all mine" sont, pour moi, des chefs d'oeuvre de musique énervée, et les Linkin' Park ou autres Rasmus peuvent aller se rhabiller.
La voix éraillée de Moby crie, hurle sa rage à la face du monde à tel point que seul un bon headbang pourrait libérer l'énergie qu'il met en nous. Un petit exemple, "Say it's all mine" commence par un cri quasi-cradleofilthien, puis la voix de Moby arrive et se pose, désespérée, triste, et l'on ressent une violence cachée qui éclate comme une bulle sur le refrain.
Le CD termine avec "Living" et le splendide "Love song for my mom" qui signent un retour à la normale, au calme. La tempête est passée et la quiétude revient, les petits oiseaux ressortent de leur abri.
Le deuxième CD, Little Idiot, est totalement différent à la fois de la techno des premiers temps, du punk de Animal Rights ou des derniers albums. Si j'avais à le classer, je le mettrais dans Musique d'Ambiance, ou Relaxation. Idéal pour partir en voyage, couché dans la pelouse, avec les oiseaux qui chantent, le soleil qui nous réchauffe le corps et un léger souffle de vent.
Donc je n'hésite pas : 10/10.