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Dans la série des albums joyeux, je vous présente La llorona de Lhasa.



Rien qu'à voir la pochette, on se doute que cet album au titre espagnol et chanté du reste en espagnol n'est pas un album de samba. On arrive à sentir à la fois la chaleur de l'Espagne et la tristesse de la femme abandonnée ("Je suis venue dans ce désert pour rire de ton amour/Car le désert est plus tendre et l'épine embrasse mieux").
Guitares, basse, scie musicale, banjo, accordéon, clarinette... ces instruments qui pleurent dans leur coin ne seraient rien sans la voix éraillée de la chanteuse, une voix envoutante qui vous prend sans plus jamais vous lâcher. C'est d'ailleurs cette voix qui m'a amené à acheter cet album. Dès la première fois que j'ai entendu "El desierto" (le désert, dont sont issues les paroles ci-dessus), je suis tombé sous le charme et souvent cette voix revenait me hanter tel le spectre d'un amour perdu.
Car Lhasa ne parle quasiment que d'amour et je pourrais citer chaque chanson comme exemple à mes propos. Mais finalement le message importe peu tellement l'émotion transpire de cette gorge sublime.
Toutefois, pour les gens intéressés par la signification des paroles, le livre contient les paroles à la fois en espagnol et en français (sûrement parce que la belle a sillonné les USA et le Mexique avant de s'installer au Québec et toute sa famille vit en France).

Je terminerais comme elle termine ses remerciements.
Viva la evolucion!

Note : 9/10

PS : actualité musicale, après avoir beaucoup voyagé, tournées mais aussi travail dans un cirque en France, elle sort un nouvel album ces temps-ci "The Living Road"

Bonne critique et très bon album! Moi qui n'aime pas tellement l'espagnol j'en suis même un peu réconciliée ^^

Vi...l'album est très envoutant. L'écoute du premier titre permet de se faire une idée sur ce que sera le reste de l'album. On imagine une pluie battante, l'auditeur réfugié dans un quelconque refuge de montagne avec Lhasa te réchauffant d'une voix aussi triste qu'intime. La voix étant accompagnée d'un son clairement ibérique...quelques trilles de guitare égrénés ça et là. Cette album, c'est vraiment de la mélancolie en barre.

Très beau, éviter d'écouter l'album avec une bouteille d'alcool à porter de main, et dans le cas contraire...bon voyage

pfiou, j'en racontais des bêtises à l'époque

Je fais remonter cette critique parceque j'ai découvert récemment qui était Lhasa grâce à l'album de duos du label Tôt ou tard (critique officielle [url=http://forum.krinein.com/tot-ou-tard-vt ... %F4t++tard" title="par ici">par ici et un peu d'auto-promo

cet album est magnifique!
et la pochette également (réalisée par Lhasa elle-même )

la critique retranscrit effectivement bien la tonalité générale.
mais j'avoue que je trouve l'album plus doux que triste musicalement parlant. à mon oreille, les instruments utilisés n'ont pas de sonorités sombres mais respirent le soleil et sa chaleur.

par contre du côté des paroles, très intimes, Lhasa n'est pas tendre avec les sentiments amoureux, parcemés d'ombres, de déchirures, de dépendances.
et à travers cette souffrance verbale accouplée à une musique chaleureuse, Lhasa nous communique un moment de beauté, tout en nuance, et nous raconte combien il est nécessaire de beaucoup souffrir pour accéder au bonheur fugitif.

mes petites préférences dans cet album vont à De Cara a la Pared, Los Peces, une chanson traditionnelle plus enjouée et entraînante et à Mi Vanidad



il me tarde d'écouter "The Living Road"