Le Dernier des Magiciens [Livre]
Publié : 01 mai 2004, 10:11
A priori, nul besoin de présenter Robin Hobb pour ceux qui ont déja lu le cycle de l'Assassin Royal et celui des Aventuriers de la mer. Pour les autre sachez que c'est l'un des auteurs de Fantaasy du moment qui a le plus de succès en librairie (Fantasy autre que celle pour enfants dont le marché est inondé d'histoires inssipides ou stéréotypée ou encore trop remplie de bons sentiment pour que l'on puisse les lire sans être écoeuré). Grace au cycle de l'Assassin Royal elle a acquis une toue fraiche notoriété ( 2 ans, c'est peu ? ) qui lui permet de se lancer, après ce qu'on pourrait appeler la Fantasy Médiévale dans de nouveaux genres (ce qui reste à voir ).
Le dernier des magiciens, l'une de ces dernières parutions est dasn ce cas: délaissant le moyen age (pas l'historique mais plutot celui qui est employé en Fantasy), Hobb nous conte une histoire se déroulant à notre époque et où les élément de fantastique sont plus suggérés qu'explicités ( tout en laissant planer une certaine ambiguïté sur ceux ci).
Dans le Seattle moderne, ville sombre et tentaculaire par éxelence véritable personnification de nos métropoles modernes vit le magicien, personnage énigmatique, sans passé et au futur incertain ( ca fait fait pas un peu stéréotype de présentation de série Z là ?) qui vit au jour le jour en écoutant les malheurs des autres et en leur disant la vérité lorsqu'il la *sait*. Il n'a pas l e droit d'avoir plus d'un dollar en liquide sur lui et doit respecter les pigeons s'il veut garder ses pouvoirs.
Toutefois sa vie est chamboulée par l'arrivée à Seattle d'une chose grise qui cherche à le détruire au moment où il rencontre une femme qui lui fait douter de son rôle dans la ville. Il s'engage alors dans un combat silencieux contre les éléments de son entourage qui lui paraissaient jusqu'alors si familiers et qu'il ne reconnait plus.
Si l'action n'est pas le fort de cet ouvrage, je ne me m'e plaint pas pour autant: nous sombrons dans le quotidien du Magicien qui subit une crise de confiance au moment ou il aurait le plus besoin de toutes ses capacités. Le style d'écriture s'attache surtout à faire ressentir les sentiments du magicien tout au long de cette crise, c'en est d'ailleurs un peu pesant par moment tellement l'intrigue semble ne pas vouloir avancer (jusqu'a la chute ). Toutefois l'histoire réelle se déroulant dans la tete du Magicien cette gestion de la narration est logique.
Les personnages manquent parfois, à mon gout, de profondeur ( à l'exception du Magicien ) et on a l'impression qu'ils n'ont pas de vie propre et ne sont là que pour mettre en valeur le Magicien ( ce que je trouve dommage, ce que j'apprécie surtout dans un roman, ce sont les personnages secondaires auxquels on s'identifie toujours plus facilement ) alors que leurs personnalités sont riches mais malheuresement peu éxploitées.
Reste à savoir si ce livre est une histoire isolée - auquel cas ce qui y est raconté est un peu trop superficiel pour être vraiment interessant- ou le premier opus d'un cycle, dans ce cas c'est une bonne introduction à un nouvel univers.
A suivre... j'éspère.
Ma note: 6/10
Le dernier des magiciens, l'une de ces dernières parutions est dasn ce cas: délaissant le moyen age (pas l'historique mais plutot celui qui est employé en Fantasy), Hobb nous conte une histoire se déroulant à notre époque et où les élément de fantastique sont plus suggérés qu'explicités ( tout en laissant planer une certaine ambiguïté sur ceux ci).
Dans le Seattle moderne, ville sombre et tentaculaire par éxelence véritable personnification de nos métropoles modernes vit le magicien, personnage énigmatique, sans passé et au futur incertain ( ca fait fait pas un peu stéréotype de présentation de série Z là ?) qui vit au jour le jour en écoutant les malheurs des autres et en leur disant la vérité lorsqu'il la *sait*. Il n'a pas l e droit d'avoir plus d'un dollar en liquide sur lui et doit respecter les pigeons s'il veut garder ses pouvoirs.
Toutefois sa vie est chamboulée par l'arrivée à Seattle d'une chose grise qui cherche à le détruire au moment où il rencontre une femme qui lui fait douter de son rôle dans la ville. Il s'engage alors dans un combat silencieux contre les éléments de son entourage qui lui paraissaient jusqu'alors si familiers et qu'il ne reconnait plus.
Si l'action n'est pas le fort de cet ouvrage, je ne me m'e plaint pas pour autant: nous sombrons dans le quotidien du Magicien qui subit une crise de confiance au moment ou il aurait le plus besoin de toutes ses capacités. Le style d'écriture s'attache surtout à faire ressentir les sentiments du magicien tout au long de cette crise, c'en est d'ailleurs un peu pesant par moment tellement l'intrigue semble ne pas vouloir avancer (jusqu'a la chute ). Toutefois l'histoire réelle se déroulant dans la tete du Magicien cette gestion de la narration est logique.
Les personnages manquent parfois, à mon gout, de profondeur ( à l'exception du Magicien ) et on a l'impression qu'ils n'ont pas de vie propre et ne sont là que pour mettre en valeur le Magicien ( ce que je trouve dommage, ce que j'apprécie surtout dans un roman, ce sont les personnages secondaires auxquels on s'identifie toujours plus facilement ) alors que leurs personnalités sont riches mais malheuresement peu éxploitées.
Reste à savoir si ce livre est une histoire isolée - auquel cas ce qui y est raconté est un peu trop superficiel pour être vraiment interessant- ou le premier opus d'un cycle, dans ce cas c'est une bonne introduction à un nouvel univers.
A suivre... j'éspère.
Ma note: 6/10