Final Fantasy 8 [Jeu Video]
Publié : 08 juin 2004, 11:38
La sortie de Final Fantasy VIII (dites simplement FF8) en 1998, si j'en prends pour exemple mon cas personnel, va provoquer un gigantesque engouement et une précipitation vers ce jeu qui peut, à tort, s'annoncer comme une sorte de suite chez les néophytes qui (comme moi), ont découvert la série de Squaresoft avec le 7ème opus.
Comme je viens de le dire, c'est le principe de chaque nouvel épisode des FF, le 8ème n'est pas une suite du 7. Ca tout le monde le sait mais c'est pour souligner le fait que la rupture qu'il a causée vis-à-vis de beaucoup de fans du 7 est bien réelle.
S'il n'est donc pas la suite du 7 (je me répète), rappelons donc les ingrédients qui ont fait le succès de cet opus: des personnages très attachants, pour la plupart très réussis, possédant chacun leur propre histoire, un scénario assez complexe et riche, un système de jeu de rôle basé sur les points d'expériences qui vous font passer des niveaux et augmenter vos caractéristiques, un univers graphique fascinant. Voilà un petit condensé, les puristes m'enverront des e-mails d'insultes si j'ai oublié quelque chose de capital.
Venons en donc au 8. En choisissant "Nouvelle Partie" dans le menu d'accueil, la première chose qui va vous sauter aux yeux, c'est l'aspect graphique et la musique. Pour l'époque, les cinématiques de FF8 sont réellement impressionnantes, notamment la première, menée par une musique d'une grande qualité. Vous prenez contact avec Squall, le héros principal, successeur de Clad en quelque sorte, tout de suite après, en le contrôlant dans un didactitiel inavoué qui est l'obtention d'une G-Force.
Parlons des personnages, puisqu'on y est. Squall varie légèrement de Clad, le côté asocial reste, seulement il est un peu plus jeune et s'avère également assez tourmenté, et amoureux d'une belle jeune fille, sans qu'il veuille se l'avouer. La fille qu'aime Squall, Linoa, est elle aussi éprise de lui et est un personnage phare de l'histoire, à la personnalité touchante et attachante. En bref, une parfaite héroïne. Malheureusement les autres personnages n'auront pas vraiment le même pouvoir attractif que ceux de FF7.
De là à dire qu'ils sont tous ratés, je me suis un peu emporté une fois, mais non, c'est sûrement excessif. Seulement leur personnalité un peu figée a tendance à suivre fidèlement certains clichés énervants, alors qu'il était difficile, dans FF7, de cerner totalement la personnalité de persos comme Rouge 13, Tifa, ou Barrett. Trop prévisibles, les protagonistes déçoivent pas mal, Zell est le prototype du petit garçon turbulent, Selphie est son alter ego féminin, Irvine, qui reste assez comique, est l'éternel looser séducteur de ces dames, et Quistis, la plus fade niveau personnalité, représente l'amante secrète de Squall, l'instructrice éprise de son élève, jalouse de Linoa qui a ses faveurs. C'est mimi hein? Edea est assez intéressante et le petit coup de thêatre vers le milieu du jeu y est pour beaucoup.
Autre thème très important dans les FF, le combat! Premièrement, le système de combat aléatoire (Pshhhhhhh!) qui peut en éreinter quelques uns est bien sûr toujours utilisé. C'est au niveau du système de combat qu'on a droit à pas mal de changements. Le mécanisme d'association de G-Forces (invocations représentant: la foudre, la glace, le feu, la protection, etc...) et de Magie est très efficace, et permet de faire de vos personnages de véritables bêtes de guerre, et pour peu que vous sachiez un minimum y faire, vous pourrez même devenir trop puissant pour les boss que vous rencontrerez, chose qui était bien plus difficile dans FF7. La faute revient sûrement à ce principe de vol de magie, pas très gracieux mais très efficace puisqu'on peut en voler autant qu'on veut à un monstre.
Pour le reste, ces fameuses G-Forces permettent l'apprentissage de nombreuses et variées capacités qui permettent, lorsqu'elles sont toutes acquises, de pouvoir quasiment tout faire dans les combats, et même dans le jeu.
Une fois passés en revue les personnages et les combats, que reste t-il? Le scénario et les graphismes!
Tout d'abord, le jeu est très beau. Certes les décors de l'environnement ne sont pas en 3D, mais le dessin est dans l'ensemble plutôt admirable et varié. Seuls les combats et la carte du monde sont faits en 3D, et même si la qualité est moindre, cela reste largement potable. Le jeu est coupé par pas mal de cinématiques de très bonne qualité, même si parfois on peut avoir l'impression, comme pour certains passages du scénario, que les créateurs se sont dits "ouah on va leur en mettre plein la vue", menfin cela reste mon avis.
Le scénario justement, est digne d'un FF7. Plutôt subtil, pas toujours facile à comprendre (l'histoire de Laguna et ses compères n'est pas évidente au début), et pourtant toujours axée sur le même but au final, c'est à dire sauver le monde avec une poignée d'adolescents, honnêtement, il ne déçoit pas. Il est sûr que certains passages de l'histoire, ou d'autres, énervent forcément (pour ma part c'est le passage à Esthar, puis l'espace), alors que d'autres amènent en le joueur un plaisir jubilatoire (j'aime beaucoup l'attaque du vaisseau galbadien) mais l'ensemble demeure équilibré.
Au final, Final Fantasy 8 se trouve être un jeu agréable, qui vous donnera du fil à retordre si vous voulez le finir entièrement (battre le Minotaure, acquérir toutes les G-Forces, maîtriser toutes les capacités, acquérir toutes les cartes).
8/10
Comme je viens de le dire, c'est le principe de chaque nouvel épisode des FF, le 8ème n'est pas une suite du 7. Ca tout le monde le sait mais c'est pour souligner le fait que la rupture qu'il a causée vis-à-vis de beaucoup de fans du 7 est bien réelle.
S'il n'est donc pas la suite du 7 (je me répète), rappelons donc les ingrédients qui ont fait le succès de cet opus: des personnages très attachants, pour la plupart très réussis, possédant chacun leur propre histoire, un scénario assez complexe et riche, un système de jeu de rôle basé sur les points d'expériences qui vous font passer des niveaux et augmenter vos caractéristiques, un univers graphique fascinant. Voilà un petit condensé, les puristes m'enverront des e-mails d'insultes si j'ai oublié quelque chose de capital.
Venons en donc au 8. En choisissant "Nouvelle Partie" dans le menu d'accueil, la première chose qui va vous sauter aux yeux, c'est l'aspect graphique et la musique. Pour l'époque, les cinématiques de FF8 sont réellement impressionnantes, notamment la première, menée par une musique d'une grande qualité. Vous prenez contact avec Squall, le héros principal, successeur de Clad en quelque sorte, tout de suite après, en le contrôlant dans un didactitiel inavoué qui est l'obtention d'une G-Force.
Parlons des personnages, puisqu'on y est. Squall varie légèrement de Clad, le côté asocial reste, seulement il est un peu plus jeune et s'avère également assez tourmenté, et amoureux d'une belle jeune fille, sans qu'il veuille se l'avouer. La fille qu'aime Squall, Linoa, est elle aussi éprise de lui et est un personnage phare de l'histoire, à la personnalité touchante et attachante. En bref, une parfaite héroïne. Malheureusement les autres personnages n'auront pas vraiment le même pouvoir attractif que ceux de FF7.
De là à dire qu'ils sont tous ratés, je me suis un peu emporté une fois, mais non, c'est sûrement excessif. Seulement leur personnalité un peu figée a tendance à suivre fidèlement certains clichés énervants, alors qu'il était difficile, dans FF7, de cerner totalement la personnalité de persos comme Rouge 13, Tifa, ou Barrett. Trop prévisibles, les protagonistes déçoivent pas mal, Zell est le prototype du petit garçon turbulent, Selphie est son alter ego féminin, Irvine, qui reste assez comique, est l'éternel looser séducteur de ces dames, et Quistis, la plus fade niveau personnalité, représente l'amante secrète de Squall, l'instructrice éprise de son élève, jalouse de Linoa qui a ses faveurs. C'est mimi hein? Edea est assez intéressante et le petit coup de thêatre vers le milieu du jeu y est pour beaucoup.
Autre thème très important dans les FF, le combat! Premièrement, le système de combat aléatoire (Pshhhhhhh!) qui peut en éreinter quelques uns est bien sûr toujours utilisé. C'est au niveau du système de combat qu'on a droit à pas mal de changements. Le mécanisme d'association de G-Forces (invocations représentant: la foudre, la glace, le feu, la protection, etc...) et de Magie est très efficace, et permet de faire de vos personnages de véritables bêtes de guerre, et pour peu que vous sachiez un minimum y faire, vous pourrez même devenir trop puissant pour les boss que vous rencontrerez, chose qui était bien plus difficile dans FF7. La faute revient sûrement à ce principe de vol de magie, pas très gracieux mais très efficace puisqu'on peut en voler autant qu'on veut à un monstre.
Pour le reste, ces fameuses G-Forces permettent l'apprentissage de nombreuses et variées capacités qui permettent, lorsqu'elles sont toutes acquises, de pouvoir quasiment tout faire dans les combats, et même dans le jeu.
Une fois passés en revue les personnages et les combats, que reste t-il? Le scénario et les graphismes!
Tout d'abord, le jeu est très beau. Certes les décors de l'environnement ne sont pas en 3D, mais le dessin est dans l'ensemble plutôt admirable et varié. Seuls les combats et la carte du monde sont faits en 3D, et même si la qualité est moindre, cela reste largement potable. Le jeu est coupé par pas mal de cinématiques de très bonne qualité, même si parfois on peut avoir l'impression, comme pour certains passages du scénario, que les créateurs se sont dits "ouah on va leur en mettre plein la vue", menfin cela reste mon avis.
Le scénario justement, est digne d'un FF7. Plutôt subtil, pas toujours facile à comprendre (l'histoire de Laguna et ses compères n'est pas évidente au début), et pourtant toujours axée sur le même but au final, c'est à dire sauver le monde avec une poignée d'adolescents, honnêtement, il ne déçoit pas. Il est sûr que certains passages de l'histoire, ou d'autres, énervent forcément (pour ma part c'est le passage à Esthar, puis l'espace), alors que d'autres amènent en le joueur un plaisir jubilatoire (j'aime beaucoup l'attaque du vaisseau galbadien) mais l'ensemble demeure équilibré.
Au final, Final Fantasy 8 se trouve être un jeu agréable, qui vous donnera du fil à retordre si vous voulez le finir entièrement (battre le Minotaure, acquérir toutes les G-Forces, maîtriser toutes les capacités, acquérir toutes les cartes).
8/10