Les voies d'Anubis [Des pages remplient de machins noires]
Publié : 23 juin 2004, 15:08
Les voies d'Anubis de Tim Powers
Anubis sa voix elle fait Wah Wah ! (ouais c'est un chacal Anubis)
Les voies d'Anubis, un des premiers romans de Powers, il remonte a 1983, ce qui nous rajeunit pas, et cependant il n'est pas des moindres, vainqueurs des prix Apollo, P.K.Dick et chronicle Award. Alors avant de commencer a vous raconter l'histoire parlons un peu de Powers. Contrairement a ce que son nom pourrait laisser présager ce n'est pas un auteur comique, quoiqu'il ne rechigne pas a quelques blagues de temps en temps. C'est avant tout un auteur de Sf, mais léger c'est pas de la hard-science, car d'après ce que j'ai pu constater il a un thème de prédilection c'est de mettre un peu ou beaucoup de fantastique dans ces histoires. Et ses histoires c'est du Cousteau, c'est profond. C'est le genre que si vous le laissez dans un coin une semaine ou que vous sautez un paragraphe vous êtes largué, et pour revenir a la surface c'est éprouvant. Bref c'est pas des romans de gonze euh de fillet, enfin c'est pas des romans faciles.
Maintenant l'histoire, elle parle de la tamise enfin de Londres, en 1830 et plus précisément de voyages temporelle. D'accord ça peut sembler banale, d'ailleurs il en est bien conscient et il s'éternise pas sur les paradoxes temporelles, les théorèmes du grand père et autres Doloréanes volantes. De toute façon c'est pas une visite touristique que le héros « Doyle » va faire, même si c'est le but d'origine, assister a une conférence de Coleridge. Il va se retrouver plonger, outre la Tamise, dans des complots de magiciens égyptiens, d'êtres surnaturelles, de patrons coléreux et autres erreur de la nature. Et ce qui est bien avec Powers c'est que les magots ils envoient pas quelques boule de feu et basta, non c'est de la magie sérieuse quand même, bien construite, le Gandalf qui se tape un Balrog fais deux petits tours et puis s'en va ressusciter y a pas de ça. Là les magots quand ils font un sort, ça tourne souvent au fiasco. Comme disait l'autre dans le bouquin, en gros « quand on fait un sort pour faire peur aux chiens on se retrouve a aboyer, une batte de base-ball dans leur gueule c'est quand même vachement plus fun » (Il dit pas ça comme ça, mais je vais pas vous dévoiler une phrase du livre quand même, je spoil pas moi).
Ce qui fait donc avant tout la richesse de ce livre c'est aussi l'intrigue compliqué et même complexe qui mêlent plein de truc et les entremêlent adroitement, y a pas grand chose de fait au hasard. Tenez un exemple le héros qui est un universitaire, il compte faire une biographie de Ashbless. Et la boum sur qui il tombe ? Sur Ashbless, et encore je peux pas vous dire les trucs les plus sensass parce que sinon je vais trop vous en révéler. Mais il y a quand même des trucs stupéfiants, par exemple le héros à un moment va vendre des oignons ou de l'ail et là, boum, on apprend que les Vampires aiment pas ce livre hallucinant non ?
En plus il y a un clown qui est méchant, et moi j'aime pas les clowns, c'est vous dire que Powers il a du goût.
Mais de toute façon, c'est vrai qu'il y a pas mal de personnages méchants, il respire pas la joie de vivre ce livre, y a qu'a voir la couverture, on voit Londres tout embrumé. D'accord Londres est toujours embrumé, mais il y a des trucs vraiment horribles par exemple il mange même de la nourriture anglaise ! Ou encore il y avait un type, le genre grand boss des mendiants, et ben devinez ce qu'il faisait pour que ces sous-fifres soient plus convainquant ? Et bien il pouvait très bien énuclée un pauvre diable pour que les gens ait pitié de lui. Pas cool hein, et c'est remplit de trucs comme ça.
Cependant j'ai quand même des reproches, par exemple quand vous lisez Palahniuk vous vous dites: "tiens si j'allais tuez tous mes amis, est-ce que je tomberais assez bas pour savoir qui je suis ?" Ou si vous lisez du Pratchett vous vous dites: "et si je repeint un plafond et qu'on retire l'échelle est-ce que le plafond me tombera dessus aussi ?" Alors qu'avec les « Voies d'Anubis » quand vous le finissez vous vous dites: « ah bah c'était un bon bouquin, euh voilà voilà je fais quoi maintenant ? » bref pas de questions existentielles pour vous assaillir, alors de là a dire que c'est un roman de plage, ben peut-être mais avec un requin a coté alors, parce que c'est quand même mieux.
Note: c'est ce qu'on écrit quand on veut rajouter quelque chose une note. Comment ça un chiffre ? Bon euh 73/100 c'est beau comme chiffre
Anubis sa voix elle fait Wah Wah ! (ouais c'est un chacal Anubis)
Les voies d'Anubis, un des premiers romans de Powers, il remonte a 1983, ce qui nous rajeunit pas, et cependant il n'est pas des moindres, vainqueurs des prix Apollo, P.K.Dick et chronicle Award. Alors avant de commencer a vous raconter l'histoire parlons un peu de Powers. Contrairement a ce que son nom pourrait laisser présager ce n'est pas un auteur comique, quoiqu'il ne rechigne pas a quelques blagues de temps en temps. C'est avant tout un auteur de Sf, mais léger c'est pas de la hard-science, car d'après ce que j'ai pu constater il a un thème de prédilection c'est de mettre un peu ou beaucoup de fantastique dans ces histoires. Et ses histoires c'est du Cousteau, c'est profond. C'est le genre que si vous le laissez dans un coin une semaine ou que vous sautez un paragraphe vous êtes largué, et pour revenir a la surface c'est éprouvant. Bref c'est pas des romans de gonze euh de fillet, enfin c'est pas des romans faciles.
Maintenant l'histoire, elle parle de la tamise enfin de Londres, en 1830 et plus précisément de voyages temporelle. D'accord ça peut sembler banale, d'ailleurs il en est bien conscient et il s'éternise pas sur les paradoxes temporelles, les théorèmes du grand père et autres Doloréanes volantes. De toute façon c'est pas une visite touristique que le héros « Doyle » va faire, même si c'est le but d'origine, assister a une conférence de Coleridge. Il va se retrouver plonger, outre la Tamise, dans des complots de magiciens égyptiens, d'êtres surnaturelles, de patrons coléreux et autres erreur de la nature. Et ce qui est bien avec Powers c'est que les magots ils envoient pas quelques boule de feu et basta, non c'est de la magie sérieuse quand même, bien construite, le Gandalf qui se tape un Balrog fais deux petits tours et puis s'en va ressusciter y a pas de ça. Là les magots quand ils font un sort, ça tourne souvent au fiasco. Comme disait l'autre dans le bouquin, en gros « quand on fait un sort pour faire peur aux chiens on se retrouve a aboyer, une batte de base-ball dans leur gueule c'est quand même vachement plus fun » (Il dit pas ça comme ça, mais je vais pas vous dévoiler une phrase du livre quand même, je spoil pas moi).
Ce qui fait donc avant tout la richesse de ce livre c'est aussi l'intrigue compliqué et même complexe qui mêlent plein de truc et les entremêlent adroitement, y a pas grand chose de fait au hasard. Tenez un exemple le héros qui est un universitaire, il compte faire une biographie de Ashbless. Et la boum sur qui il tombe ? Sur Ashbless, et encore je peux pas vous dire les trucs les plus sensass parce que sinon je vais trop vous en révéler. Mais il y a quand même des trucs stupéfiants, par exemple le héros à un moment va vendre des oignons ou de l'ail et là, boum, on apprend que les Vampires aiment pas ce livre hallucinant non ?
En plus il y a un clown qui est méchant, et moi j'aime pas les clowns, c'est vous dire que Powers il a du goût.
Mais de toute façon, c'est vrai qu'il y a pas mal de personnages méchants, il respire pas la joie de vivre ce livre, y a qu'a voir la couverture, on voit Londres tout embrumé. D'accord Londres est toujours embrumé, mais il y a des trucs vraiment horribles par exemple il mange même de la nourriture anglaise ! Ou encore il y avait un type, le genre grand boss des mendiants, et ben devinez ce qu'il faisait pour que ces sous-fifres soient plus convainquant ? Et bien il pouvait très bien énuclée un pauvre diable pour que les gens ait pitié de lui. Pas cool hein, et c'est remplit de trucs comme ça.
Cependant j'ai quand même des reproches, par exemple quand vous lisez Palahniuk vous vous dites: "tiens si j'allais tuez tous mes amis, est-ce que je tomberais assez bas pour savoir qui je suis ?" Ou si vous lisez du Pratchett vous vous dites: "et si je repeint un plafond et qu'on retire l'échelle est-ce que le plafond me tombera dessus aussi ?" Alors qu'avec les « Voies d'Anubis » quand vous le finissez vous vous dites: « ah bah c'était un bon bouquin, euh voilà voilà je fais quoi maintenant ? » bref pas de questions existentielles pour vous assaillir, alors de là a dire que c'est un roman de plage, ben peut-être mais avec un requin a coté alors, parce que c'est quand même mieux.
Note: c'est ce qu'on écrit quand on veut rajouter quelque chose une note. Comment ça un chiffre ? Bon euh 73/100 c'est beau comme chiffre