Bloody Roar Primal Fury [zeu vidéo]
Publié : 24 août 2004, 06:38
Salut à tous ! CBL, je poste ici la critique de ma tite chérie. En esperant que ça vous plaise
BLOODY ROAR PRIMAL FURY
Réveille la bête qui sommeille en toi !
Le 3 mai 2002 débarquait un jeu de baston bien bourrin sur une Game Cube en manque de castagne : Bloody Roar Primal Fury.
Avec ce titre, Hudson et Activision nous livrent un jeu qui est largement a la hauteur des trois précédents opus. Et pour cause, la version Gamecube a été réalisée par la même équipe. Nous étions donc en droit d’attendre un jeu a la mesure de nos espérances, et (Alléluia !) c’est le cas ! Pour les fans du genre (comme votre serviteur !) la défoule ultime pouvait enfin commencer.
Le royaume idéal :
Après de nombreux combats entre la race humaine et les Zoanthropes (mi hommes-mi animaux), un nouveau royaume vit le jour, fondé sur l’égalité et la paix entre les deux races. Le premier bémol de ce nouvel Eden fut que les Zoanthropes y acquirent rapidement un pouvoir important, alors que, des rumeurs circulaient sur de possibles expérimentations sur les Zoanthropes afin de découvrir l’origine de leur transformation.
Faute de preuves, cela acheva de diviser la population. Désireux de maintenir la cohésion nationale, le royaume (c’est original comme nom pour un pays ! !) décida d’organiser un tournois de combats Zoanthropes dont le vainqueur sortirait avec le titre de « Champion » et aussi avec une rondelette somme d’argent. Mais ce tournoi n’est qu’un prétexte…
Ainsi se résume l’histoire de Bloody Roar. C’est loin d’être original, mais le scénario est vite occulté dès que l’action commence.
Fury primaire :
Et de l’action ce n’est pas ce qui manque, Bloody Roar comprend un mode Arcade, un mode versus, un mode Survival, Time Attack, Team Battle et Versus Team Battle. Là-dessus me direz vous, rien que du classique. Le jeu ne brille pas par son innovation, mais il a bien d’autres qualités. On peut ainsi débloquer un mode Cheat qui permet entre autre de se battre sans les murs des arènes, avec des personnages en version SD ou encore de rester en mode Beast durant tout le combat sans limite de temps.
Après un petit tour du coté des personnages, il en ressort que ceux des précédents volets répondent à l’appel, on retrouve, toujours avec autant de plaisir, Yugo (le loup), Jenny (la chauve souris), Alice (le lapin) et tous les autres !
Mais qui dit nouveau jeu dit nouveau personnages et les nouveaux valent (a mon avis !) les anciens. Désormais on peut se battre avec Chronos (le phénix et le pingouin, allez savoir pourquoi lui il a deux transformations ?), Uranus (la chimère), Ganesha (l’éléphant) et bakuryu( la taupe).
Le coup du lapin :
Tout ce petit monde se transforme allègrement en bête afin d’éclater la tête de son adversaire (tout un poème). Le but est simple, un KO ou la sortie du ring et c’est la victoire. Là encore il n’y a pas vraiment besoin de finesse ni d’essayer de sortir absolument des combos de la mort qui tue. Bloody Roar est aux antipodes d’un Virtua Fighter. La technique du bourrinage reste la meilleure et, à trop vouloir jouer technique, on perd facilement contre un adversaire moins expérimenté mais qui joue du pad comme un dingue. C’est comme ça, et il faut adhérer à cette « philosophie » mais quel défouloir ! Malgré ça, le panel de coup à la disposition de chaque personnage reste bien garni et les perfectionnistes trouveront de quoi faire, malgré tout.
Il s’avère intéressant de constater que l’animal influe sur le personnage. Ainsi Ganesha, l’éléphant, sera plus lent qu’un autre personnage, mais ses coups seront aussi beaucoup plus dévastateurs. De même, Chronos dans sa forme pingouin, sera très difficile a toucher (et ça je vous jure que c’est énervant, mais on lui pardonne il est tellement mignon !). Il y a aussi la possibilité de passer en mode Hyper Beast, (lorsque la barre de Beast, en bas de l’écran, clignote) et là chaque coup peut devenir mortel. C’est le moment de sortir LE coup ultime : le Beast Drive. La jouabilité, assez fluide, permet de savourer de toutes ces possibilités avec une aisance certaine. Le pad Game Cube est exploité intelligemment.
Renaissance du phénix :
Graphiquement, Bloody Roar Primal Fury est de haute volée, les personnages sont bien modélisés et les décors (a quelques exceptions près !) sont magnifiques. Les combats quant à eux donnent toujours dans le spectaculaire, avec toute une avalanche de couleurs, de jets de lumière qui font que l’on pourrait rester des heures a contempler son écran ! Ajoutez à ce tableau une mise en scène nerveuse et une bande son soignée (La musique du niveau Evil Laboratory est une merveille !). Nous avons en plus droit à de très belles cinématiques de fins, réalisées dans le plus pur style manga (par contre n’espérez pas avoir les réponses aux questions posées dans le scénario, car les scènes de fins sont embrouillées et ne répondent à rien ! ! AARRGGHH !).
Bloody Roar est donc un jeu de baston qui a su se hisser au rang des meilleurs sur les consoles 128 bits et sa durée de vie plus que correcte vous promet de longues soirées de tournois en perspective. C’est, assurément, un jeu a ne pas rater pour tout les mordus de baston et de bourrinage.
Eowyn
BLOODY ROAR PRIMAL FURY
Réveille la bête qui sommeille en toi !
Le 3 mai 2002 débarquait un jeu de baston bien bourrin sur une Game Cube en manque de castagne : Bloody Roar Primal Fury.
Avec ce titre, Hudson et Activision nous livrent un jeu qui est largement a la hauteur des trois précédents opus. Et pour cause, la version Gamecube a été réalisée par la même équipe. Nous étions donc en droit d’attendre un jeu a la mesure de nos espérances, et (Alléluia !) c’est le cas ! Pour les fans du genre (comme votre serviteur !) la défoule ultime pouvait enfin commencer.
Le royaume idéal :
Après de nombreux combats entre la race humaine et les Zoanthropes (mi hommes-mi animaux), un nouveau royaume vit le jour, fondé sur l’égalité et la paix entre les deux races. Le premier bémol de ce nouvel Eden fut que les Zoanthropes y acquirent rapidement un pouvoir important, alors que, des rumeurs circulaient sur de possibles expérimentations sur les Zoanthropes afin de découvrir l’origine de leur transformation.
Faute de preuves, cela acheva de diviser la population. Désireux de maintenir la cohésion nationale, le royaume (c’est original comme nom pour un pays ! !) décida d’organiser un tournois de combats Zoanthropes dont le vainqueur sortirait avec le titre de « Champion » et aussi avec une rondelette somme d’argent. Mais ce tournoi n’est qu’un prétexte…
Ainsi se résume l’histoire de Bloody Roar. C’est loin d’être original, mais le scénario est vite occulté dès que l’action commence.
Fury primaire :
Et de l’action ce n’est pas ce qui manque, Bloody Roar comprend un mode Arcade, un mode versus, un mode Survival, Time Attack, Team Battle et Versus Team Battle. Là-dessus me direz vous, rien que du classique. Le jeu ne brille pas par son innovation, mais il a bien d’autres qualités. On peut ainsi débloquer un mode Cheat qui permet entre autre de se battre sans les murs des arènes, avec des personnages en version SD ou encore de rester en mode Beast durant tout le combat sans limite de temps.
Après un petit tour du coté des personnages, il en ressort que ceux des précédents volets répondent à l’appel, on retrouve, toujours avec autant de plaisir, Yugo (le loup), Jenny (la chauve souris), Alice (le lapin) et tous les autres !
Mais qui dit nouveau jeu dit nouveau personnages et les nouveaux valent (a mon avis !) les anciens. Désormais on peut se battre avec Chronos (le phénix et le pingouin, allez savoir pourquoi lui il a deux transformations ?), Uranus (la chimère), Ganesha (l’éléphant) et bakuryu( la taupe).
Le coup du lapin :
Tout ce petit monde se transforme allègrement en bête afin d’éclater la tête de son adversaire (tout un poème). Le but est simple, un KO ou la sortie du ring et c’est la victoire. Là encore il n’y a pas vraiment besoin de finesse ni d’essayer de sortir absolument des combos de la mort qui tue. Bloody Roar est aux antipodes d’un Virtua Fighter. La technique du bourrinage reste la meilleure et, à trop vouloir jouer technique, on perd facilement contre un adversaire moins expérimenté mais qui joue du pad comme un dingue. C’est comme ça, et il faut adhérer à cette « philosophie » mais quel défouloir ! Malgré ça, le panel de coup à la disposition de chaque personnage reste bien garni et les perfectionnistes trouveront de quoi faire, malgré tout.
Il s’avère intéressant de constater que l’animal influe sur le personnage. Ainsi Ganesha, l’éléphant, sera plus lent qu’un autre personnage, mais ses coups seront aussi beaucoup plus dévastateurs. De même, Chronos dans sa forme pingouin, sera très difficile a toucher (et ça je vous jure que c’est énervant, mais on lui pardonne il est tellement mignon !). Il y a aussi la possibilité de passer en mode Hyper Beast, (lorsque la barre de Beast, en bas de l’écran, clignote) et là chaque coup peut devenir mortel. C’est le moment de sortir LE coup ultime : le Beast Drive. La jouabilité, assez fluide, permet de savourer de toutes ces possibilités avec une aisance certaine. Le pad Game Cube est exploité intelligemment.
Renaissance du phénix :
Graphiquement, Bloody Roar Primal Fury est de haute volée, les personnages sont bien modélisés et les décors (a quelques exceptions près !) sont magnifiques. Les combats quant à eux donnent toujours dans le spectaculaire, avec toute une avalanche de couleurs, de jets de lumière qui font que l’on pourrait rester des heures a contempler son écran ! Ajoutez à ce tableau une mise en scène nerveuse et une bande son soignée (La musique du niveau Evil Laboratory est une merveille !). Nous avons en plus droit à de très belles cinématiques de fins, réalisées dans le plus pur style manga (par contre n’espérez pas avoir les réponses aux questions posées dans le scénario, car les scènes de fins sont embrouillées et ne répondent à rien ! ! AARRGGHH !).
Bloody Roar est donc un jeu de baston qui a su se hisser au rang des meilleurs sur les consoles 128 bits et sa durée de vie plus que correcte vous promet de longues soirées de tournois en perspective. C’est, assurément, un jeu a ne pas rater pour tout les mordus de baston et de bourrinage.
Eowyn