Le forum de Krinein

Une thématique en chasse une autre ! Après le cinoche, voici l'Amérique du Sud !

Pour commencer, ne manquez pas la belle critique de Juro, qui nous parles de Pablo Neruda, de son oeuvre et plus particulièrmeent d'Odes Elementaires

http://bd-livres.krinein.com/

J'était contente de voir que cette thématique allée être mise en place (d'ailleurs y a mon bel oranger qui est pas mal comme livre d'Amérique du Sud mais je sais plus l'auteur) et puis je me suis dit que ce serais sympa de faire la même thématique pour les films (Do Brazil et Carnets de Voyage pourquoi pas) enfin voilà...
Sinon c'est une trés bonne initiative et je vais essayer de lire quelques un des livres proposés....

Ben moi je dis merci à Krinein parce que sinon je m'en serai jamais rapellée de ce livre!
Moi aussi je crois que je vais le relire, j'avais 12ans quand je l'ai lu et j'espére qu'à 16 j'aurai un livre différent entre les mains (enfin je me comprends)

N'oublions pas Mafalda

http://bd-livres.krinein.com/Mafalda-1875.html

Et pour finir Le Neveu d'Amérique qui devrait pas tarder à voir le jour. Arf, fini...
*va prendre une semaine de repos après la thématique*

Voila : http://bd-livres.krinein.com/Sepulveda-Le-Neveu-d-Amerique-1887.html

Je me rappelle des Roses d'Atacama de Luis Sepulveda... j'avais bcp aimé

Si vous adorez la littérature sud-américaine, vous pourriez découvrir d'autres auteurs tels que : Mario Vargas Llosa ('La Ciudad y los Perros'), Ernesto Sábato ('El Túnel'), Juan Rulfo ('Pedro Páramo'), Julio Cortázar ('El Perseguidor y oyros relatos'), Adolfo Bioy Casares ('La Invención de Morel') etc... ; sans oublier, naturellement, Gabriel García Márquez ('Cien Años de Soledad.')

À bientôt !

Resalut, Belfégore ! Je viens de te répondre sur le post de Harry Potter à propos de García Márquez et l'ortographe. Oui. C'est vrai. Ce n'est pas poli de m'avoir borné à vous passer une liste de noms et d'oeuvres. Mes excuses ! Vous savez, je suis un lecteur compulsif. Les raisons qui me mènent à choisir une oeuvre ou une autre, au-delà de l'auteur, sont, la plupart des fois, assez pèlerines. Cependent vous méritez mon respect et je vais tenter de développer ce sujet, même si je n'ai ni le temps ni la sagesse ni les forces (surtout pas la passion) - et je n'ose pas considérer mon pauvre français-. Voici quelques repères : Premièrement, ils ne sont pas des mêmes pays, sauf les Argentins Sábato, Cortázar et Bioy Casares; et sans oublier non plus le Chilien José Donoso "La Casa del Otro". Deuxièmement, leurs principes idéologiques embrassent de Droite, Vargas Llosa, à Gauche, García Márquez. Troisièmement, leurs styles, sujets et messages se rencontrent rarement. Mais tous eux aiment et maîtrissent brillemment l'espagnol. On les considère comme des écrivains du nouveau Siècle d'Or en les comparant avec des auteurs tels que Cervantes, Quevedo, Góngora, Calderón, Lope de Vega, ... Et Dernièrement, mon vrai pourquoi : Bien que son Lima, son Buenos Aires, son Santiago n'aient jamais été des soeurs de mon Madrid ; bien que son Amérique n'ait rien à voir avec notre Europe policée et apprivoisée ; leurs personnages souffrent, se battent et perdent comme moi... comme nous.

À bientôt !

Waouh, ça c'est de l'analyse passionné et passionnante !
Je rajoute aux écrivains argentins Jose Luis Borges dont je suis en train de découvrir l'Aleph et qui se révèle être une petite merveille.

Merci à tous les deux, Juro et Belfégore !
Vraiment, Juro, tu as raison. Si je n'ai pas nommé Borges, c'est parce que, à mon avis, son style et sujets me résultent trop obscurs et, quelques fois, son message devient superficiel. Je crains qu'il ne soigne plutôt la forme que le fond. Voici mon humble opinion.

Merci bien, Belfégore ! Mais je dois vous confesser une grosse faute. Je ne lis pas trop les oeuvres des écrivains latino-américains, pas même celles de Espagnols. Alors, mes opinions de doivent pas être considérées comme très qualifiées. Non obstant, ma passion pour cette littérature vous l'aurez toujours.
Merci à nouveau.
À bientôt !

Loyal a écrit :Si je n'ai pas nommé Borges, c'est parce que, à mon avis, son style et sujets me résultent trop obscurs et, quelques fois, son message devient superficiel. Je crains qu'il ne soigne plutôt la forme que le fond

Je suis d'accord avec toi. Je dois bien avouer que pour l'instant, je n'ai pas dû tout comprendre du message que Borges a voulu transmettre . Je ne suis qu'au tout début de ces petites nouvelles mais ça me semble très difficiles d'accès (j'ai bien dû relire deux fois la première pour essayer de comprendre quelque chose, sans être sûr d'obtenir une conclusion potable ). Mais le style est chatoyant et ça me donne envie de poursuivre la lecture.

Salut, Juro ! Tu as bien raison à propos du style de Borges. Son travail est chatoyant. Sa prose devient de la poésie ; pleine de métaphores, allégories, symboles –‘aleph’ même signifie début, alpha, pouvoir, Christ,…-. C’est pour cela que son œuvre me semble un peu trompeuse, car il paraît que Borges ne fait que se vanter de sa vaste culture en se limitant à parsemer ci et là des grains éblouissants sur les terres creuses de notre société occidentale. Nonobstant, c’est un écrivain qu’il faut lire. Il est considéré comme un Maître des lettres espagnoles. Et, en plus, il provoque bien de débats sur le but de la littérature : La Littérature doit-elle former ou émouvoir ?

À toi, Juro, si tu te vois capable, de trouver la réponse !

À bientôt !