Forget-me-not [manga]
Publié : 02 novembre 2004, 22:47
Forget-me-not
de Kenji Tsurata
edition SAKKA (one shot)
[img]http://images-eu.amazon.com/images/P/22 ... ZZZZZZ.jpg" alt="2203373083.08.LZZZZZZZ.jpg" />
Mariel Imari est une jeune détective privé. Bien que japonaise, elle vit et travaille à Venise. Elle est la seule héritière de son grand père, le très riche et très talentueux détective Pietro Venuti. Mais pour pouvoir toucher son héritage, il faudra qu'elle retrouve un tableau appartenant a son défunt grand père. Ce tableau, intitulé Forget-me-not a été volé par un voleur exceptionnel : Vecchio. Celui ci annonce tous ses méfaits avant de les commettre, au nez et a la barbe de la police.
La première étape pour remettre la main sur le tableau est donc de découvrir qui est véritablement Vecchio...
Graphiquement, Forget-me-not est assez exceptionnel. Le trait fait un peu penser a Sing Yesterday For Me, a cela près qu'il est plus précis. En effet, il n'y a pas de dessins « ratés » comme dans ce dernier et les personnages sont tous parfaitement différentiables. De plus, les visage sont vraiment expressifs. Même pour les personnages affichant une moue permanente. C'est rare, mais ici même les yeux sont expressifs.
Mieux : contrairement a la plupart des mangas où les personnages n'ont visiblement qu'une seule tenue, tous ceux de cette série se changent, ont des vêtements de travail, des vêtements pour sortir etc... Sans oublier les déguisement de Mariel, dont elle se sert en permanence pour mener ses enquêtes en toute discrétion.
Les décors ne sont pas en reste : non contents d'être très travaillés, ils sont autant (sinon plus) soignés que les corps. Les rues de Venise sont très bien dessinées, on sent véritablement que c'est une vieille ville. L'architecture est bien rendue, et on se surprend a admirer ces vieilles pierres. Dans un manga, c'est inhabituel...
Mais ce qui est vraiment exceptionnel, ce sont les quelques pages « inter-chapitres ». Exit les trames, les forts contrastes et les angles. Sur ces pages, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe calme et volupté pour reprendre Baudelaire. C'est beau, très beau, magnifique même ! Un tel dessin n'a vraiment rien a envier a celui de Guardino (le dessinateur de BlackSad) par exemple. L'éditeur nous gratifie même de quatre pages couleur de toute beauté pour commencer ce one shot. Baudelaire n'est pas cité juste pour le plaisir : ce dessin dégage une véritable poésie, un calme certain, un peu de tristesse parfois. En tout cas, il ne laisse pas indifférent.
de Kenji Tsurata
edition SAKKA (one shot)
[img]http://images-eu.amazon.com/images/P/22 ... ZZZZZZ.jpg" alt="2203373083.08.LZZZZZZZ.jpg" />
Mariel Imari est une jeune détective privé. Bien que japonaise, elle vit et travaille à Venise. Elle est la seule héritière de son grand père, le très riche et très talentueux détective Pietro Venuti. Mais pour pouvoir toucher son héritage, il faudra qu'elle retrouve un tableau appartenant a son défunt grand père. Ce tableau, intitulé Forget-me-not a été volé par un voleur exceptionnel : Vecchio. Celui ci annonce tous ses méfaits avant de les commettre, au nez et a la barbe de la police.
La première étape pour remettre la main sur le tableau est donc de découvrir qui est véritablement Vecchio...
Graphiquement, Forget-me-not est assez exceptionnel. Le trait fait un peu penser a Sing Yesterday For Me, a cela près qu'il est plus précis. En effet, il n'y a pas de dessins « ratés » comme dans ce dernier et les personnages sont tous parfaitement différentiables. De plus, les visage sont vraiment expressifs. Même pour les personnages affichant une moue permanente. C'est rare, mais ici même les yeux sont expressifs.
Mieux : contrairement a la plupart des mangas où les personnages n'ont visiblement qu'une seule tenue, tous ceux de cette série se changent, ont des vêtements de travail, des vêtements pour sortir etc... Sans oublier les déguisement de Mariel, dont elle se sert en permanence pour mener ses enquêtes en toute discrétion.
Les décors ne sont pas en reste : non contents d'être très travaillés, ils sont autant (sinon plus) soignés que les corps. Les rues de Venise sont très bien dessinées, on sent véritablement que c'est une vieille ville. L'architecture est bien rendue, et on se surprend a admirer ces vieilles pierres. Dans un manga, c'est inhabituel...
Mais ce qui est vraiment exceptionnel, ce sont les quelques pages « inter-chapitres ». Exit les trames, les forts contrastes et les angles. Sur ces pages, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe calme et volupté pour reprendre Baudelaire. C'est beau, très beau, magnifique même ! Un tel dessin n'a vraiment rien a envier a celui de Guardino (le dessinateur de BlackSad) par exemple. L'éditeur nous gratifie même de quatre pages couleur de toute beauté pour commencer ce one shot. Baudelaire n'est pas cité juste pour le plaisir : ce dessin dégage une véritable poésie, un calme certain, un peu de tristesse parfois. En tout cas, il ne laisse pas indifférent.