vivant - under and beyond (from ambient till hardcore)
Publié : 19 novembre 2004, 09:54
Un homme rampe dans un étroit boyau poursuivi par un bruit moite, étouffant . Son souffle est rauque; vivant.....je suis vivant !!
vivant nous offre là un disque authentiquement cérébral, spirituel - comme une seconde naissance, une mutation . Délivré semble t-il de quelque chose (ou quelqu'un (?!) il se matérialise dans un nouveau monde nous entrainant derrière lui. De mélancoliques notes de piano révèlent une planète crépusculaire sur laquelle un astre pâle fait scintiller deçi delà des minéraux ensablés dans un désert figé . En retrait, au sommet d'une haute tour faite d'éclats de mosaïques bariolés, le dignitaire encapuchonné d'un culte nouveau percute la cloche de bronze pour une femme-reptile qui chante au milieu d'une assemblée de shamans faisant résonner avec des morceaux de bois des instruments aux contours étonnants !
Plus loin, une cité d'ébène cyclopéenne gémit sa rumeur empoisonnée. Sur un périmètre immense tout ce qui pourrait s'apparenter à une vie végétale, est flétri . Des arbres étranges aux branches décharnées sont couverts d'une substance poisseuse et plus on avance dans ce paysage plus on se rend compte que les étoiles se raréfient ; l'astre cité plus haut se contracte en jetant de dernières lueurs orangées...
vivant, l'autre sorcier des terres de K. accouche d'une oeuvre spectrale qui se pare de la couleur vitreuse du désespoir mais c'est au coeur des plus profondes ténèbres que l'on aperçoit plus intensément le point luminescent du bel Espoir si cher à notre âme volatile
vivant nous offre là un disque authentiquement cérébral, spirituel - comme une seconde naissance, une mutation . Délivré semble t-il de quelque chose (ou quelqu'un (?!) il se matérialise dans un nouveau monde nous entrainant derrière lui. De mélancoliques notes de piano révèlent une planète crépusculaire sur laquelle un astre pâle fait scintiller deçi delà des minéraux ensablés dans un désert figé . En retrait, au sommet d'une haute tour faite d'éclats de mosaïques bariolés, le dignitaire encapuchonné d'un culte nouveau percute la cloche de bronze pour une femme-reptile qui chante au milieu d'une assemblée de shamans faisant résonner avec des morceaux de bois des instruments aux contours étonnants !
Plus loin, une cité d'ébène cyclopéenne gémit sa rumeur empoisonnée. Sur un périmètre immense tout ce qui pourrait s'apparenter à une vie végétale, est flétri . Des arbres étranges aux branches décharnées sont couverts d'une substance poisseuse et plus on avance dans ce paysage plus on se rend compte que les étoiles se raréfient ; l'astre cité plus haut se contracte en jetant de dernières lueurs orangées...
vivant, l'autre sorcier des terres de K. accouche d'une oeuvre spectrale qui se pare de la couleur vitreuse du désespoir mais c'est au coeur des plus profondes ténèbres que l'on aperçoit plus intensément le point luminescent du bel Espoir si cher à notre âme volatile