eXistenZ als Holzweg
Publié : 09 février 2005, 09:53
J'ai l'honneur de mettre en ligne cette semaine sur mon blog (http://findepartie.hautetfort.com/) un excellent texte de mon ami Sébastien Wojewodka, intitulé "eXistenZ als Holzweg".
Aujourd'hui, vous pouvez déjà lire le préambule, et la suite sera mise en ligne tous les jours de cette semaine.
Un extrait pour vous donner un aperçu :
"eXistenZ, treizième film de long-métrage de David Cronenberg et son dernier opus à ce jour en évinçant le court et excellent Camera (2000), sur lequel nous aurons le loisir de nous pencher, visible en 2000 au Festival du Film de Paris lors dune rétrospective consacrée au cinéaste qui nous intéresse , na pas été accueilli en France avec la même fortune que Crash (1996), porté aux nues (non sans raison) par une Critique pour lessentiel quasiment unanimement laudative, malgré un (léger) scandale passager sifflets cannois, inquiétudes poujadistes des journaux télévisés sans commune mesure avec laccueil anglo-saxon : la presse britannique aurait succombé à lhystérie (puritaine ?), relayée par la censure ; Ted Turner, horrifié, aurait tenté de saborder la carrière commerciale américaine de luvre. Le terme de « film mineur » revient en leitmotiv si lon considère les écrits relatifs à eXistenZ, avec en filigrane la certitude dune « absence de nouveauté » en soi « inacceptable » après la progression systématique de luvre depuis les premiers courts et moyens-métrages « underground » dont je nai pu voir que Transfer (1966), sympathique mise en scène du possible rapport patriarcal entre analyste et sujet dans le domaine psychanalytique, marquée par une sensibilité absurde qui peut évoquer Beckett (Fin de partie) ou Kafka (Le Verdict)."
Le Transhumain
Aujourd'hui, vous pouvez déjà lire le préambule, et la suite sera mise en ligne tous les jours de cette semaine.
Un extrait pour vous donner un aperçu :
"eXistenZ, treizième film de long-métrage de David Cronenberg et son dernier opus à ce jour en évinçant le court et excellent Camera (2000), sur lequel nous aurons le loisir de nous pencher, visible en 2000 au Festival du Film de Paris lors dune rétrospective consacrée au cinéaste qui nous intéresse , na pas été accueilli en France avec la même fortune que Crash (1996), porté aux nues (non sans raison) par une Critique pour lessentiel quasiment unanimement laudative, malgré un (léger) scandale passager sifflets cannois, inquiétudes poujadistes des journaux télévisés sans commune mesure avec laccueil anglo-saxon : la presse britannique aurait succombé à lhystérie (puritaine ?), relayée par la censure ; Ted Turner, horrifié, aurait tenté de saborder la carrière commerciale américaine de luvre. Le terme de « film mineur » revient en leitmotiv si lon considère les écrits relatifs à eXistenZ, avec en filigrane la certitude dune « absence de nouveauté » en soi « inacceptable » après la progression systématique de luvre depuis les premiers courts et moyens-métrages « underground » dont je nai pu voir que Transfer (1966), sympathique mise en scène du possible rapport patriarcal entre analyste et sujet dans le domaine psychanalytique, marquée par une sensibilité absurde qui peut évoquer Beckett (Fin de partie) ou Kafka (Le Verdict)."
Le Transhumain