[anime] Elfen Lied
Publié : 13 février 2005, 20:21
Elfen Lied :
Genre : sous evangelion
Format : 13 épisodes de 25 minutes
Staff : personne de connu (on s'y attendai un peu)
Elfen Lied - épisode 1
lecture
generique
Et là, c'est la grande claque. Outre la musique, très belle et en latin, les dessins sont magnifiques et les couleurs chatoyantes. Pas d'animation, juste des scrolling sur des images sublimes, poétiques dont se dégage une certaine tristesse, mélée a une mélancolie assez agréable. Ses détracteurs pourrait reprocher à ce générique de tomber dans le fan service, mais il n'en est rien : l'ensemble est harmonieux et envoutant.
Passé le générique, ca se gate.
Exit les jolis scrolling. Non pas qu'il n'y en ai plus, et qu'a la place il y a une animation, c'est juste qu'ils ne sont plus fluides. Les passages animés sont corrects, sans plus. Coté musique, elles ne sont pas exceptionnelles, mais au moins elles jouent leur rôle.
Oublions donc le coté technique peu reluisant pour s'interesser au scenario et aux charachter design.
Une jeune fille casquée, retenue au sein d'une institution scientifique louche, se libère et tue, éparpille, massacre, tranche, découpe, pulverise la mini armée privée venue la tuer. Mais elle est touchée a la tête et tombe d'une falaise. Le lendemain, elle est trouvée nue sur la plage et est receuillie par 2 jeunes étudiant, Kota et sa cousine, Yuka. La jeune fille se révelle incapable de dire autre chose que "Nyu". Nos deux héros l'appeleront donc Nyu. Mais qui est cette organisation qui veut la tuer ? Pourquoi la police la recherche t'elle ? Et ces deux cornes qu'elle a sur la tête , a quoi servent elles ? Bref, que sont les dichronius ?
Tadam ! Le suspence est insoutenable...
En fait, la série est très proche d'évangelion et autres Rahxephon dans son fond. On parle d'évolution de l'humanité, de l'homme qui a joué à l'apprenti sorcier, de chercheurs sans scrupule, de corporation toutes puissantes avec des armées, de monstres surhumain à la fois proches et différents de nous, de sentiments mitigés, de souvenirs d'enfance oubliés... Avec une petite couche de romantisme par dessus le tout.
Ca pourrait être pas mal, mais la sauce ne prend pas : les personnages ont beau se faire éparpiller, on les regarde, comme s'ils étaient des poupées. On ne ressent rien pour eux : ni l'énervement que l'on peut éprouver devant un shinji amorphe, ni l'attachement qu'on peut avoir pour un Ayato introverti et triste.
En fait, si on ne s'attache pas du tout a eux, cela vient en parti des choix graphiques : bien que la série soit ultra violente et incroyablement gore, tous les personnages sont "kawaï", naïf, avec des grands yeux. Pire : les Dichronius, créatures violentes et sans morale ont toutes des cheveux roses, des grands yeux et sont toutes aussi niaises. Elles sont aussi un excellent prétexte a d'innombrables scènes de fan service.
Pour finir, la fin est plus que décevante : on a droit a un pseudo happy end développé dans la derniere seconde alors que une minute plus tot, tout était tragique au possible. Vraiment dommage, car tuer des personnages important augmente toujours l'émotion, et il y en aurait eu bien besoin.
Conclusion :
Si le mélange de gore, de Kawaï et de fan service ne vous rebute pas, et que l'idée de suivre un scénario poussif et sans originalité vous amuse, cette série devrait vous plaire. Sinon, jetez un oeil sur le générique, il vaut le coup. Et d'ailleur, les 4 points sont rien que pour lui.
4/10
Genre : sous evangelion
Format : 13 épisodes de 25 minutes
Staff : personne de connu (on s'y attendai un peu)
Elfen Lied - épisode 1
lecture
generique
Et là, c'est la grande claque. Outre la musique, très belle et en latin, les dessins sont magnifiques et les couleurs chatoyantes. Pas d'animation, juste des scrolling sur des images sublimes, poétiques dont se dégage une certaine tristesse, mélée a une mélancolie assez agréable. Ses détracteurs pourrait reprocher à ce générique de tomber dans le fan service, mais il n'en est rien : l'ensemble est harmonieux et envoutant.
Passé le générique, ca se gate.
Exit les jolis scrolling. Non pas qu'il n'y en ai plus, et qu'a la place il y a une animation, c'est juste qu'ils ne sont plus fluides. Les passages animés sont corrects, sans plus. Coté musique, elles ne sont pas exceptionnelles, mais au moins elles jouent leur rôle.
Oublions donc le coté technique peu reluisant pour s'interesser au scenario et aux charachter design.
Une jeune fille casquée, retenue au sein d'une institution scientifique louche, se libère et tue, éparpille, massacre, tranche, découpe, pulverise la mini armée privée venue la tuer. Mais elle est touchée a la tête et tombe d'une falaise. Le lendemain, elle est trouvée nue sur la plage et est receuillie par 2 jeunes étudiant, Kota et sa cousine, Yuka. La jeune fille se révelle incapable de dire autre chose que "Nyu". Nos deux héros l'appeleront donc Nyu. Mais qui est cette organisation qui veut la tuer ? Pourquoi la police la recherche t'elle ? Et ces deux cornes qu'elle a sur la tête , a quoi servent elles ? Bref, que sont les dichronius ?
Tadam ! Le suspence est insoutenable...
En fait, la série est très proche d'évangelion et autres Rahxephon dans son fond. On parle d'évolution de l'humanité, de l'homme qui a joué à l'apprenti sorcier, de chercheurs sans scrupule, de corporation toutes puissantes avec des armées, de monstres surhumain à la fois proches et différents de nous, de sentiments mitigés, de souvenirs d'enfance oubliés... Avec une petite couche de romantisme par dessus le tout.
Ca pourrait être pas mal, mais la sauce ne prend pas : les personnages ont beau se faire éparpiller, on les regarde, comme s'ils étaient des poupées. On ne ressent rien pour eux : ni l'énervement que l'on peut éprouver devant un shinji amorphe, ni l'attachement qu'on peut avoir pour un Ayato introverti et triste.
En fait, si on ne s'attache pas du tout a eux, cela vient en parti des choix graphiques : bien que la série soit ultra violente et incroyablement gore, tous les personnages sont "kawaï", naïf, avec des grands yeux. Pire : les Dichronius, créatures violentes et sans morale ont toutes des cheveux roses, des grands yeux et sont toutes aussi niaises. Elles sont aussi un excellent prétexte a d'innombrables scènes de fan service.
Pour finir, la fin est plus que décevante : on a droit a un pseudo happy end développé dans la derniere seconde alors que une minute plus tot, tout était tragique au possible. Vraiment dommage, car tuer des personnages important augmente toujours l'émotion, et il y en aurait eu bien besoin.
Conclusion :
Si le mélange de gore, de Kawaï et de fan service ne vous rebute pas, et que l'idée de suivre un scénario poussif et sans originalité vous amuse, cette série devrait vous plaire. Sinon, jetez un oeil sur le générique, il vaut le coup. Et d'ailleur, les 4 points sont rien que pour lui.
4/10