XXX2: STATE OF THE UNION [film]
Publié : 28 avril 2005, 20:26
XXX: STATE OF THE UNION
Il a joué dans la suite de Pitch Black. Pas dans celle de The Fast and The Furious. On ne le retrouve pas davantage dans celle de XXX. Il est comme ça. Cette fois l'inimitable Vin Diesel est remplacé par Ice Cube, un XXX version black dont on dit qu'il serait plus dangereux que son prédécesseur. Soudain, sans l'avoir vu venir, face à cette masse de muscles sans caractère, James Bond sans la classe, voilà qu'on s'ennuie terriblement de Diesel.
Ode au badaboum
XXX: State of the Union est un film éminemment masculin. On y plonge dans le décolleté des femmes fatales. On y enterre l'infortuné spectateur sous une musique tonitruante. On y conduit des véhicules tout-terrain et des tanks. On y fracasse des records de vitesse. On y fusille à peu près tout ce qui bouge. Si on s'y permet pendant quelques secondes une musique romantique c'est pour marquer une émouvante conversation autour d'un modèle d'automobile qui vous arrache le coeur. Ah! ces cylindres... Et surtout on y fait exploser tout et n'importe quoi. Des maisons et des autos. Des hélicos, des tanks et des trains. Le Capitole aussi. Boum! Et dire qu'on faisait tout un plat du 11 septembre! On n'avait encore rien vu.
N'importe quoi pourvu que ça mousse
S'aventurant sans carte ni boussole sur le terrain politique, le film de Lee Tamahori (Once Were Warriors) brouille les pistes. Le président des États-Unis y a des allures d'apôtre de la paix. Il est menacé de l'intérieur par son vénéneux ministre de la Défense. Pour sauver la vie du puissant pacifiste il faudra mettre Washington à feu et à sang. Pas le choix. Le film charrie par ailleurs un message subversif, puisque c'est la culture urbaine, les exclus, les noirs qui viennent à la rescousse de l'État, pourri de l'intérieur. À méditer sur le chemin du retour à la maison.
La menace plane...
De ce scénario, curieux hybride entre la pensée magique et une esthétique de jeu vidéo, on retiendra surtout une valorisation inquiétante de la violence à tout prix. Mais, qu'on se le dise, on peut faire pire encore. En effet, le film se termine sur une menace. Il pourrait y avoir un troisième épisode et donc un nouveau XXX. Les plus grands acteurs font déjà la file. Accompagnés de leurs comptables...
Ma cote : 1 sur 10
Il a joué dans la suite de Pitch Black. Pas dans celle de The Fast and The Furious. On ne le retrouve pas davantage dans celle de XXX. Il est comme ça. Cette fois l'inimitable Vin Diesel est remplacé par Ice Cube, un XXX version black dont on dit qu'il serait plus dangereux que son prédécesseur. Soudain, sans l'avoir vu venir, face à cette masse de muscles sans caractère, James Bond sans la classe, voilà qu'on s'ennuie terriblement de Diesel.
Ode au badaboum
XXX: State of the Union est un film éminemment masculin. On y plonge dans le décolleté des femmes fatales. On y enterre l'infortuné spectateur sous une musique tonitruante. On y conduit des véhicules tout-terrain et des tanks. On y fracasse des records de vitesse. On y fusille à peu près tout ce qui bouge. Si on s'y permet pendant quelques secondes une musique romantique c'est pour marquer une émouvante conversation autour d'un modèle d'automobile qui vous arrache le coeur. Ah! ces cylindres... Et surtout on y fait exploser tout et n'importe quoi. Des maisons et des autos. Des hélicos, des tanks et des trains. Le Capitole aussi. Boum! Et dire qu'on faisait tout un plat du 11 septembre! On n'avait encore rien vu.
N'importe quoi pourvu que ça mousse
S'aventurant sans carte ni boussole sur le terrain politique, le film de Lee Tamahori (Once Were Warriors) brouille les pistes. Le président des États-Unis y a des allures d'apôtre de la paix. Il est menacé de l'intérieur par son vénéneux ministre de la Défense. Pour sauver la vie du puissant pacifiste il faudra mettre Washington à feu et à sang. Pas le choix. Le film charrie par ailleurs un message subversif, puisque c'est la culture urbaine, les exclus, les noirs qui viennent à la rescousse de l'État, pourri de l'intérieur. À méditer sur le chemin du retour à la maison.
La menace plane...
De ce scénario, curieux hybride entre la pensée magique et une esthétique de jeu vidéo, on retiendra surtout une valorisation inquiétante de la violence à tout prix. Mais, qu'on se le dise, on peut faire pire encore. En effet, le film se termine sur une menace. Il pourrait y avoir un troisième épisode et donc un nouveau XXX. Les plus grands acteurs font déjà la file. Accompagnés de leurs comptables...
Ma cote : 1 sur 10
