Gorillaz [Musique]
Publié : 01 novembre 2002, 11:25
Gorillaz, plus qu'un groupe au sens littéral du therme, est un collectif composé entre autres de Damon Albarn (chanteur de Blur a ses heures perdus) et Dan the Automator (producteur repûté pour ses mix, remix et autres arrangements). Mais Gorillaz est aussi l'un des premiers groupes virtuel, si on exepte la tournée post-mortem d'Elvis. En effet, les membres de Gorillaz nous apparaissent sous formes de personnages au style très mangas. Nous avons Murdoc, le bassiste satanique, 2-D, le chanteur charismatique aux cheveux bleux et a l'oeil au beurre noir, Russel, le batteur costeau avec une casquette et Noodles, petite asiatique qui s'occupe de la seconde guitarre. Ce concept, amusant, détonne particulièrement dans les clips, des dessins animés un tantinet déjanté.
Parlons musiques a présent. Plutot que de faire de la fusion, comme on pouvait le pressentir à la vue des membres (reel) du groupe, Gorillaz offre un son assez curieux, passant d'une pop étrange, au trip hop, hip hop, punk (!) et bien d'autre où Dan The Automator s'en donne a coeur joie. Ainsi 5/4, morceau pop aux accents Blur cotoient un Punk bien meilleur que celui des Sum 41 ou d'autres morceaux comme Starshine que n'aurait pas renié Portishead. Latin Simone, en duo avec Ibrahim Ferrer (buena vista social club) étonne et finalement plait par sa fraicheur. 19/2000, tube par exellence fait pour danser en boite, n'est pas desagrable pour autant. L'exellent Clint Eastwood reste évidement une valeur sure de l'album, même si je lui prefere Tomorrow comes today. Mais affluence de biens nuit. Après des morceaux bien planants, les titres plus hip hop, comme Rock the House, font taches. Et pour ne rien arranger, le rappeur engagé, DJ Homosapiens qqchose, n'est a mon gout pas un choix de qualité tant son flow est fade (ou mal exploité). Mais il faut dire aussi que ce n'est pas le style de musique que j'affectionne et connait le plus. De plus les autres morceaux font vite oubliés ces bemols.
Gorillaz reste donc assez inclassable, présent dans tout les styles de musique, passant du commercial sympa à l'artistique le plus pointu, de la pop aux morceaux dance-floor. Et je n'ai pas parlé de Damon Albarn, sans cesse en train de jouer avec sa voix. Il se demarque completement de Blur sur cet aspect.
Sur l'album on trouve également les remix des deux tubes Clint Eastwood et 19/2000. Si je n'apprécie pas trop ce genre d'exercice, je dois reconnaitre qu'ils sont d'assez bonne facture, sans pour autant casser des briques.
Je le note 8,5/10 pour l'originalité, le concept, les clips plus que sympatiques, les personnages cartoon, les morceaux dans l'ensemble plutot bon. Je ne met pas plus a cause du coté hip hop qui gache un peu et pour certaines envolées vocales de Damon Albarn assez lourdes.
A noté la sortie il y a quelques moi de l'album Laika Come Home, des remix de Gorillaz fait pas Gorillaz. Ne l'ayant pas écouté, je ne le jugerai pas. Mais il est jugé comme bon et assez planant.
Parlons musiques a présent. Plutot que de faire de la fusion, comme on pouvait le pressentir à la vue des membres (reel) du groupe, Gorillaz offre un son assez curieux, passant d'une pop étrange, au trip hop, hip hop, punk (!) et bien d'autre où Dan The Automator s'en donne a coeur joie. Ainsi 5/4, morceau pop aux accents Blur cotoient un Punk bien meilleur que celui des Sum 41 ou d'autres morceaux comme Starshine que n'aurait pas renié Portishead. Latin Simone, en duo avec Ibrahim Ferrer (buena vista social club) étonne et finalement plait par sa fraicheur. 19/2000, tube par exellence fait pour danser en boite, n'est pas desagrable pour autant. L'exellent Clint Eastwood reste évidement une valeur sure de l'album, même si je lui prefere Tomorrow comes today. Mais affluence de biens nuit. Après des morceaux bien planants, les titres plus hip hop, comme Rock the House, font taches. Et pour ne rien arranger, le rappeur engagé, DJ Homosapiens qqchose, n'est a mon gout pas un choix de qualité tant son flow est fade (ou mal exploité). Mais il faut dire aussi que ce n'est pas le style de musique que j'affectionne et connait le plus. De plus les autres morceaux font vite oubliés ces bemols.
Gorillaz reste donc assez inclassable, présent dans tout les styles de musique, passant du commercial sympa à l'artistique le plus pointu, de la pop aux morceaux dance-floor. Et je n'ai pas parlé de Damon Albarn, sans cesse en train de jouer avec sa voix. Il se demarque completement de Blur sur cet aspect.
Sur l'album on trouve également les remix des deux tubes Clint Eastwood et 19/2000. Si je n'apprécie pas trop ce genre d'exercice, je dois reconnaitre qu'ils sont d'assez bonne facture, sans pour autant casser des briques.
Je le note 8,5/10 pour l'originalité, le concept, les clips plus que sympatiques, les personnages cartoon, les morceaux dans l'ensemble plutot bon. Je ne met pas plus a cause du coté hip hop qui gache un peu et pour certaines envolées vocales de Damon Albarn assez lourdes.
A noté la sortie il y a quelques moi de l'album Laika Come Home, des remix de Gorillaz fait pas Gorillaz. Ne l'ayant pas écouté, je ne le jugerai pas. Mais il est jugé comme bon et assez planant.