4-5 juin 2005: Festival des Effervessonnes
Publié : 05 juin 2005, 17:03
Salut à tous! Me voilà de retour d'une fameuse journée passée à ce petit festival ma foi bien sympathique! Situé à Bondoufle, dans l'Essonne, le festival se passait dans un assez grand stade, mais il n'y avait qu'une seule scène.
Tout était ma foi bien organisé, stands pour se restaurer et surtout désaltérer, distribution de préservatifs et autres accessoires, stand Greenpeace, etc.
Entre chaque concert un DJ plus ou moins s'occupe de la musique et s'efforce de meubler pendant que les roadies démontent et réinstallent le matériel...
Je ne sais pas si ça mettra le festival en danger, mais j'ai trouvé qu'il n'y avait pas tellement de monde, ce qui était ma foi bien agréable parfois, notamment pour avoir son sandwich merguez sans attendre trois quarts d'heure.
Venons en aux groupes eux mêmes de ce samedi 4 juin...
Tout d'abord, quand j'arrive sur le coup de 16h30, c'est Nic Armstrong and the Thieves qui finit son concert, qui avait l'air bien sympathique. Malgré le son bien pourri, le groupe joue du "bon vieux" rythm'n'blues, sans être passéiste, avec une bonne pêche en prime.
DJ Ty s'occupe de la suite, mouais bof, il enchaîne les standards de funk sans faire vibrer grand monde... rien de spécial à dire.
Vient ensuite Piers Faccini, un jeune franco-italien, guitariste et chanteur, accompagné d'un batteur et de pas moins que Mr Vincent Segal faisant office de bassiste et de violoncelliste assez psyché. En effet, si leur concert démarre on ne peut plus en douceur, dans une ambiance planante, qui ne correspond pas du tout aux attentes de quelques personnes, qui s'amusent à beugler et se foutre des musiciens. Mais rapidement Faccini nous emmène vers son domaine de prédilection, le blues. Saisissant son harmonica et grattant sa guitare, il fait alors vraiment bouger le public, probablement surpris du changement de rythme. Vincent Segal distille ici et là quelques solos de son instrument avec une distortion, très impressionnant. Le concert s'achève sur une reprise de Leadbelly, Tell me where did you sleep last night "que vous connaissez sûrement de Nirvana", dit il. Très bonne surprise.
Après un autre intermède fatigant de DJ Ty, Daniel Darc investit la scène des Effervessonnes. Je ne connaissais pas, et franchement j'ai vraiment aimé l'ex-chanteur de Taxi Girl, ici avec son groupe en solo. Il a joué Cherchez Le Garçon, c'est tout ce que je peux dire. Même si sa voix est un peu variable tout le long du concert, le show est assez bon, je suis impressionné par sa présence et son charisme. Son guitariste est très bon. "Je m'appelle Vincent Delerm", en se présentant. Il m'a donné cette impression d'être à la fois complètement ailleurs (il avait l'air drogué, je sais pas s'il l'était vraiment) et de maitriser ce qu'il fait.
Le concert suivant est celui de Louis Bertignac, ex-guitariste de Telephone maintenant en solo avec un nouveau groupe. Je ne garderai pas un immense souvenir de ce concert, c'était bien mais sans plus, ce qu'il joue reste trop classique, quoique bien meilleur qu'une chanson pop/rock formatée Europe 2. Mais on sent que le bonhomme en a dans les doigts et pourrait faire encore mieux.
"Un petit souvenir?", nous propose t-il avant d'entamer Cendrillon... En tout cas Louis avait l'air vraiment heureux d'être là et de jouer, il s'est fait plaisir et c'était communicatif.
Mais me voilà arrivé à la tête d'affiche de ce samedi 4 juin... Iggy Pop & The Stooges!!
Déjà "dépucelé" le 5 juillet dernier, je savais à quoi m'attendre, en l'occurence des courbatures, des bleus et la sueur.
La foule se fait bien plus compacte en attendant Iggy que lors des concerts précédents. Il commence à faire assez chaud et lorsque la nuit tombée, les Stooges apparaissent, la tension commence à grimper sévère... Ce qui s'ensuit? Comme tout concert des Stooges, une décharge de sauvagerie et de bestialité, c'est peu de le dire.
Loose, Down On The Street, I Wanna Be Your Dog, TV Eye, Dirt, Not Right, 1969, No Fun..., et re-I Wanna Be Your Dog, tout s'enchaîne sans répit. Iggy prend deux petits bains de foule ce soir, j'arrive à agripper le bras de la Bête, je me prends des coudes, des bras, des pieds, des têtes, bref la folie. Musicalement j'ai un peu moins de souvenir, c'était vraiment assourdissant, et le son était tellement saturé d'où j'étais (tout devant, forcément), que je regrette un peu de pas avoir pu écouter mieux certaines chansons que j'adore (Fun House notamment, j'entendais même pas le saxophone...). Encore un très bon concert, et je retourne le voir aux Vieilles Charrues en juillet! Peut être arriverai je à grimper sur la scène cette fois?
Puis, pour finir la soirée, Death In Vegas, que je connaissais pas, vient calmer les esprits après l'apocalypse stoogienne. C'est pour moi le moment de m'aérer, respirer, boire un coup, et m'asseoir calmement au fond du stade, sur les gradins. Et ce groupe, même si je ne suis resté que la moitié du concert, m'a beaucoup plu. Pas de voix, uniquement deux synthés, une guitare, une basse, et une batterie pour une musique très syncopée, répétant des motifs inlassablement, et les développant. La batterie était légèrement surmixée, ce qui donnait parfois l'impression d'une énorme transe musicale.
Très bon souvenir de ce festival, quelqu'un y était??
Tout était ma foi bien organisé, stands pour se restaurer et surtout désaltérer, distribution de préservatifs et autres accessoires, stand Greenpeace, etc.
Entre chaque concert un DJ plus ou moins s'occupe de la musique et s'efforce de meubler pendant que les roadies démontent et réinstallent le matériel...
Je ne sais pas si ça mettra le festival en danger, mais j'ai trouvé qu'il n'y avait pas tellement de monde, ce qui était ma foi bien agréable parfois, notamment pour avoir son sandwich merguez sans attendre trois quarts d'heure.
Venons en aux groupes eux mêmes de ce samedi 4 juin...
Tout d'abord, quand j'arrive sur le coup de 16h30, c'est Nic Armstrong and the Thieves qui finit son concert, qui avait l'air bien sympathique. Malgré le son bien pourri, le groupe joue du "bon vieux" rythm'n'blues, sans être passéiste, avec une bonne pêche en prime.
DJ Ty s'occupe de la suite, mouais bof, il enchaîne les standards de funk sans faire vibrer grand monde... rien de spécial à dire.
Vient ensuite Piers Faccini, un jeune franco-italien, guitariste et chanteur, accompagné d'un batteur et de pas moins que Mr Vincent Segal faisant office de bassiste et de violoncelliste assez psyché. En effet, si leur concert démarre on ne peut plus en douceur, dans une ambiance planante, qui ne correspond pas du tout aux attentes de quelques personnes, qui s'amusent à beugler et se foutre des musiciens. Mais rapidement Faccini nous emmène vers son domaine de prédilection, le blues. Saisissant son harmonica et grattant sa guitare, il fait alors vraiment bouger le public, probablement surpris du changement de rythme. Vincent Segal distille ici et là quelques solos de son instrument avec une distortion, très impressionnant. Le concert s'achève sur une reprise de Leadbelly, Tell me where did you sleep last night "que vous connaissez sûrement de Nirvana", dit il. Très bonne surprise.
Après un autre intermède fatigant de DJ Ty, Daniel Darc investit la scène des Effervessonnes. Je ne connaissais pas, et franchement j'ai vraiment aimé l'ex-chanteur de Taxi Girl, ici avec son groupe en solo. Il a joué Cherchez Le Garçon, c'est tout ce que je peux dire. Même si sa voix est un peu variable tout le long du concert, le show est assez bon, je suis impressionné par sa présence et son charisme. Son guitariste est très bon. "Je m'appelle Vincent Delerm", en se présentant. Il m'a donné cette impression d'être à la fois complètement ailleurs (il avait l'air drogué, je sais pas s'il l'était vraiment) et de maitriser ce qu'il fait.
Le concert suivant est celui de Louis Bertignac, ex-guitariste de Telephone maintenant en solo avec un nouveau groupe. Je ne garderai pas un immense souvenir de ce concert, c'était bien mais sans plus, ce qu'il joue reste trop classique, quoique bien meilleur qu'une chanson pop/rock formatée Europe 2. Mais on sent que le bonhomme en a dans les doigts et pourrait faire encore mieux.
"Un petit souvenir?", nous propose t-il avant d'entamer Cendrillon... En tout cas Louis avait l'air vraiment heureux d'être là et de jouer, il s'est fait plaisir et c'était communicatif.
Mais me voilà arrivé à la tête d'affiche de ce samedi 4 juin... Iggy Pop & The Stooges!!
Déjà "dépucelé" le 5 juillet dernier, je savais à quoi m'attendre, en l'occurence des courbatures, des bleus et la sueur.
La foule se fait bien plus compacte en attendant Iggy que lors des concerts précédents. Il commence à faire assez chaud et lorsque la nuit tombée, les Stooges apparaissent, la tension commence à grimper sévère... Ce qui s'ensuit? Comme tout concert des Stooges, une décharge de sauvagerie et de bestialité, c'est peu de le dire.
Loose, Down On The Street, I Wanna Be Your Dog, TV Eye, Dirt, Not Right, 1969, No Fun..., et re-I Wanna Be Your Dog, tout s'enchaîne sans répit. Iggy prend deux petits bains de foule ce soir, j'arrive à agripper le bras de la Bête, je me prends des coudes, des bras, des pieds, des têtes, bref la folie. Musicalement j'ai un peu moins de souvenir, c'était vraiment assourdissant, et le son était tellement saturé d'où j'étais (tout devant, forcément), que je regrette un peu de pas avoir pu écouter mieux certaines chansons que j'adore (Fun House notamment, j'entendais même pas le saxophone...). Encore un très bon concert, et je retourne le voir aux Vieilles Charrues en juillet! Peut être arriverai je à grimper sur la scène cette fois?
Puis, pour finir la soirée, Death In Vegas, que je connaissais pas, vient calmer les esprits après l'apocalypse stoogienne. C'est pour moi le moment de m'aérer, respirer, boire un coup, et m'asseoir calmement au fond du stade, sur les gradins. Et ce groupe, même si je ne suis resté que la moitié du concert, m'a beaucoup plu. Pas de voix, uniquement deux synthés, une guitare, une basse, et une batterie pour une musique très syncopée, répétant des motifs inlassablement, et les développant. La batterie était légèrement surmixée, ce qui donnait parfois l'impression d'une énorme transe musicale.
Très bon souvenir de ce festival, quelqu'un y était??