"La princesse noire" de Serge Brussolo
Publié : 22 juillet 2005, 17:23
* Lauteur *
Jai découvert Serge Brussolo par le biais de lex beau-père de mon épouse (Larbre généalogique de la famille est compliqué). Il men avait offert quelques uns parus dans une collection consacrée à lépouvante pour mon anniversaire (« La meute », « Krucifix », « Les bêtes »).Cétait il y a plus de 13 ans !
Il connaissait Brussolo plus ou moins pour avoir fait ses études de lettre avec lui et pour avoir publié au moins une nouvelle de science-fiction dans un fanzine à ses cotés
Ce nest que très « récemment » que cet auteur, né à Paris en 1951, est sorti de lanonymat où il végétait depuis de nombreuses années.
Il sest toujours avéré extrêmement prolifique sous son propre nom où bien encore sous des pseudonymes (Zeb Chillicothe, Akira Suzuko, Kitty doom)
Certes, son travail avait été récompensé à de nombreuses reprises (à commencé par sa première nouvelle « Funny-way » qui obtint le grand prix de la science-fiction française en 1978), mais Brussolo souffrait du manque de notoriété et de reconnaissance (malgré des fans fidèles), ce qui le poussa petit à petit à se tourner vers dautre genres que la SF où à mon sens il excellait véritablement (« Le carnaval de fer » reste mon préféré)
Il écrit dés lors des thrillers, et cela dans de nombreuses maisons déditions (outre celles déjà cité, on peut donner comme autre exemple Folio. A noter que la collection Omnibus lui a consacré un de ces pavés), semblant trouver son équilibre dans ceux se déroulant dans un contexte historique moyenâgeux, égyptien ou comme ce « la princesse noire » en abordant la civilisation viking.
Parallèlement il sest investi dans la littérature pour enfant au travers de cycles reprenant le principe de « Harry Potter ».
Ces romans ont fait lobjet dadaptation en bandes dessinés (« le chien de minuit » par exemple), voir récemment en dessins animés (« Les enfants de la pluie »).
Serge Brussolo est devenu par ailleurs directeur littéraire aux éditions du masque.
Bref, lheure de la revanche sur des années de frustration a sonnée !
** Lhistoire **
Alors quelle est venue livrer une pièce dorfèvrerie exécutée par ses soins dans une abbaye, Inga voit létablissement religieux se faire attaquer par une bande de vikings, qui espèrent la vendre une fois engrossée en tant quesclave.
La jeune femme échappe au viol uniquement grâce à la marque représentant le marteau dOdin faite par son père, pillard lui aussi, alors quelle était enfant, les marins la considèrent dés lors comme une magicienne.
Ils nen renoncent pas moins à la céder aux marchés de Bjorngötland , et Inga se fait acheter par Dame Urd, surnommée « la princesse noire ».
Une châtelaine accompagnée dun bossu, qui règne sur un domaine peuplé denfants malformés quelle continue de sauver dun destin funeste.
Devenue malgré elle la gouvernante de la marmaille, Inga ne tarde pas à souvrir aux rumeurs que ceux-ci colportent à légard de leur bienfaitrice il est vrai au comportement étrange, puis à celles toutes aussi exotiques des habitants de la lande environnante.
*** Mon avis ***
Jaime beaucoup Serge Brussolo, il peut compter sur moi pour ce qui est dacheter ces livres, dautant si comme pour celui là il les sort directement au format poche, à un prix abordable (550).
Ce fut ma foi une très bonne surprise de ce point de vue !
Ce nouveau roman, à la couverture illustrée par Christian Broutin, comme les autres ne ma pas vraiment déçu, et ravira je nen doute pas ceux qui nont quune connaissance fragmentaire de son uvre.
Les autres qui comme moi connaissent plus ses livres antérieurs trouveront à redire, même si encore une fois le résultat est on ne peut plus honnête
Lintrigue en elle-même rappelle beaucoup celle de « La captive de lhiver », où lhéroïne avait également maille à partir avec « les hommes du Nord » et leur folklore. Les références spécifiques à la culture viking ont déjà été vues ! (Du moins en ce qui me concerne).Le reste du récit sapparente aux autres récits « moyenâgeux » de Brussolo(« le manoir des sortiléges », « Hurlemort » par exemple).
Le fait est que ce nouveau voyage au pays des viking est plus réussit que le précédent, le premier souffrant sans doute dêtre une « suite »; à « Pèlerins des ténèbres » en lespèce.
Du point de vue de la narration, lécrivain à choisit de commencer son livre en entremêlant événements du passé avec ceux de laction en cours, cest là aussi un choix qui sauve le récit, même si le suspens repose sur là aussi sur les mêmes moteurs que mésaventures de lymagière Marion : la suspicion quant à lexistence dune créature bestiale (le « bersekker ») et les rapports confus entre lhéroïne et des personnages ambivalents.
Reste, que la « méthode maison » est désormais connue (là encore, je parle pour moi), et que même si elle prend à chaque fois, on se doute de là où va nous emmener Serge Brussolo, et de comment il va sy prendre.
De ce point de vue pas de véritables surprises, même si lauteur ménage, comme il se doit, de judicieux rebondissements, et emploie toutes ses armes pour nous persuader de la véracité de ses propos (en commençant par semer le doute quant à la véritable nature dun potentiel être fantastique (garou ou bien dragon ?)) du réalisme des personnages en situation.
Maintes et maintes hypothèses seront présentées, avant que lon découvre la « vérité vraie » Finalement moins « originale », mais tout cela nous aura tenu en haleine durant plus de 280 pages.
Les personnages restent familiers dun livre à un autre (Parfois ils ont dailleurs les mêmes noms)
Encore une fois, je ne saurai que trop vous conseiller de lire cet auteur français quil faut connaître, de le découvrir, si vous ne le connaissez pas déjà.
Libre à vous de faire ensuite votre choix dans les livres que vous préférez de lui.
Ce « roman »inédit malgré mes nombreuses critiques (Jai lu peut être trop de Brussolo) est ma foi très réussi !
Jai découvert Serge Brussolo par le biais de lex beau-père de mon épouse (Larbre généalogique de la famille est compliqué). Il men avait offert quelques uns parus dans une collection consacrée à lépouvante pour mon anniversaire (« La meute », « Krucifix », « Les bêtes »).Cétait il y a plus de 13 ans !
Il connaissait Brussolo plus ou moins pour avoir fait ses études de lettre avec lui et pour avoir publié au moins une nouvelle de science-fiction dans un fanzine à ses cotés
Ce nest que très « récemment » que cet auteur, né à Paris en 1951, est sorti de lanonymat où il végétait depuis de nombreuses années.
Il sest toujours avéré extrêmement prolifique sous son propre nom où bien encore sous des pseudonymes (Zeb Chillicothe, Akira Suzuko, Kitty doom)
Certes, son travail avait été récompensé à de nombreuses reprises (à commencé par sa première nouvelle « Funny-way » qui obtint le grand prix de la science-fiction française en 1978), mais Brussolo souffrait du manque de notoriété et de reconnaissance (malgré des fans fidèles), ce qui le poussa petit à petit à se tourner vers dautre genres que la SF où à mon sens il excellait véritablement (« Le carnaval de fer » reste mon préféré)
Il écrit dés lors des thrillers, et cela dans de nombreuses maisons déditions (outre celles déjà cité, on peut donner comme autre exemple Folio. A noter que la collection Omnibus lui a consacré un de ces pavés), semblant trouver son équilibre dans ceux se déroulant dans un contexte historique moyenâgeux, égyptien ou comme ce « la princesse noire » en abordant la civilisation viking.
Parallèlement il sest investi dans la littérature pour enfant au travers de cycles reprenant le principe de « Harry Potter ».
Ces romans ont fait lobjet dadaptation en bandes dessinés (« le chien de minuit » par exemple), voir récemment en dessins animés (« Les enfants de la pluie »).
Serge Brussolo est devenu par ailleurs directeur littéraire aux éditions du masque.
Bref, lheure de la revanche sur des années de frustration a sonnée !
** Lhistoire **
Alors quelle est venue livrer une pièce dorfèvrerie exécutée par ses soins dans une abbaye, Inga voit létablissement religieux se faire attaquer par une bande de vikings, qui espèrent la vendre une fois engrossée en tant quesclave.
La jeune femme échappe au viol uniquement grâce à la marque représentant le marteau dOdin faite par son père, pillard lui aussi, alors quelle était enfant, les marins la considèrent dés lors comme une magicienne.
Ils nen renoncent pas moins à la céder aux marchés de Bjorngötland , et Inga se fait acheter par Dame Urd, surnommée « la princesse noire ».
Une châtelaine accompagnée dun bossu, qui règne sur un domaine peuplé denfants malformés quelle continue de sauver dun destin funeste.
Devenue malgré elle la gouvernante de la marmaille, Inga ne tarde pas à souvrir aux rumeurs que ceux-ci colportent à légard de leur bienfaitrice il est vrai au comportement étrange, puis à celles toutes aussi exotiques des habitants de la lande environnante.
*** Mon avis ***
Jaime beaucoup Serge Brussolo, il peut compter sur moi pour ce qui est dacheter ces livres, dautant si comme pour celui là il les sort directement au format poche, à un prix abordable (550).
Ce fut ma foi une très bonne surprise de ce point de vue !
Ce nouveau roman, à la couverture illustrée par Christian Broutin, comme les autres ne ma pas vraiment déçu, et ravira je nen doute pas ceux qui nont quune connaissance fragmentaire de son uvre.
Les autres qui comme moi connaissent plus ses livres antérieurs trouveront à redire, même si encore une fois le résultat est on ne peut plus honnête
Lintrigue en elle-même rappelle beaucoup celle de « La captive de lhiver », où lhéroïne avait également maille à partir avec « les hommes du Nord » et leur folklore. Les références spécifiques à la culture viking ont déjà été vues ! (Du moins en ce qui me concerne).Le reste du récit sapparente aux autres récits « moyenâgeux » de Brussolo(« le manoir des sortiléges », « Hurlemort » par exemple).
Le fait est que ce nouveau voyage au pays des viking est plus réussit que le précédent, le premier souffrant sans doute dêtre une « suite »; à « Pèlerins des ténèbres » en lespèce.
Du point de vue de la narration, lécrivain à choisit de commencer son livre en entremêlant événements du passé avec ceux de laction en cours, cest là aussi un choix qui sauve le récit, même si le suspens repose sur là aussi sur les mêmes moteurs que mésaventures de lymagière Marion : la suspicion quant à lexistence dune créature bestiale (le « bersekker ») et les rapports confus entre lhéroïne et des personnages ambivalents.
Reste, que la « méthode maison » est désormais connue (là encore, je parle pour moi), et que même si elle prend à chaque fois, on se doute de là où va nous emmener Serge Brussolo, et de comment il va sy prendre.
De ce point de vue pas de véritables surprises, même si lauteur ménage, comme il se doit, de judicieux rebondissements, et emploie toutes ses armes pour nous persuader de la véracité de ses propos (en commençant par semer le doute quant à la véritable nature dun potentiel être fantastique (garou ou bien dragon ?)) du réalisme des personnages en situation.
Maintes et maintes hypothèses seront présentées, avant que lon découvre la « vérité vraie » Finalement moins « originale », mais tout cela nous aura tenu en haleine durant plus de 280 pages.
Les personnages restent familiers dun livre à un autre (Parfois ils ont dailleurs les mêmes noms)
Encore une fois, je ne saurai que trop vous conseiller de lire cet auteur français quil faut connaître, de le découvrir, si vous ne le connaissez pas déjà.
Libre à vous de faire ensuite votre choix dans les livres que vous préférez de lui.
Ce « roman »inédit malgré mes nombreuses critiques (Jai lu peut être trop de Brussolo) est ma foi très réussi !
