GTO [Manga]
Publié : 27 avril 2003, 15:09
Manga, GTO par Tôru Fujisawa.
Eikichi Onizuka ( 22 ans, puceau, comme il aime à le repeter) est un loser. Après avoir passé 35 entretiens d'embauche et avoir essuyé 35 refus il se replonge dans son activité favorite: mater les culottes des lycéennes sous un escalator. Sa difficulté à trouver un emploi est très facile à comprendre etant donné qu'il est diplomé de la plus mauvaise université du Japon (en trichant), que c'est un ancien Zoku (racaille japonaise) et qu'il conserve ce style. Pourtant, un jour, en decouvrant qu'une jeune lycéenne dont il a fait la connaissance (en matant sa culotte) est amoureuse d'un "vieux trapu" qui n'est autre que son professeur il prend une décision importante: il sera enseignant (dans le but avoué de sortir avec une fille de 16 ans lorsque il en aura 40). On peut d'ores et deja imaginer les difficultés qu'il va rencontrer vu son niveau, sa seule arme sera sa force colossale, en effet Onizuka est "capitaine du club de karaté et très fier de sa force physique" (comme il aime à l'ecrire sur son CV). Pourtant il reussira à devenir prof, et au fur et à mesure des chapitres sa priorité ne sera plus les lycéennes mais bel et bien l'enseignement, qu'il prendra très à coeur. Son nouveau but sera de devenir le meilleur prof du Japon, GTO : Great Teacher Onizuka.
A travers ce personnage d'Onizuka, Fujisawa nous livre une réelle critique de la société japonaise, et principalement du système éducatif sur un ton parfois touchant, toujours très drôle. Onizuka est réellement déjanté et parvient à se sortir de tous ses problèmes (nombreux) de manière inattendue. Le scénario n'est pas très réaliste dans le sens où Onizuka est un peu un surhomme mais les problèmes des élèves sont eux tout à fait possibles. Le manga est très speed, l'action est toujours au rendez vous et Onizuka (ainsi que le lecteur donc) n'a jamais de temps de répit. Et même si le manga commence à s'essoufler vers le volume 20, les deux derniers volumes (24 et 25, derniers de la série), concluent l'histoire en apothéose et font oublier les quelques volumes moyens.
Au niveau graphique GTO fait également très fort. Le dessin est très soigné, les personnages ainsi que les décors très travaillés et le style s'adapte aussi bien aux situations "sérieuses" qu'aux délires d'Onizuka. Les lycéennes sont particulièrement bien dessinées (elles font plus 20 ans que 16 mais bon), et lorsque Fujisawa déclare qu'il a embauché la meilleure spécialiste du japon pour dessiner les reflets sur les poitrines féminines je le crois tant le travail est bien fait. Mais attention, GTO n'est pas un manga pervers pour autant, tout est traité sur un ton comique mais intelligent (quoique parfois...), et sait toujours trouver ses limites.
J'etais moi même sceptique au départ quant à acheter un manga traitant de l'enseignement, pourtant je me suis lancé et je n'ai plus pu m'arrêter, attendant chaque mois fébrilement le suivant. Aujourd'hui la collection est finie et je ne regrette rien, projette même d'entamer "rookies" (par le même auteur dans le même style), et attend avec impatience "Young GTO". Pour finir c'est un manga que je conseille à tous ceux qui aiment rire, il faut se lancer sans à priori et vous vous rendrez compte que le manga ce n'est pas que des coups qui partent dans tous les sens et du sexe (mais vous vous en étiez surement deja rendu compte).
Ma note: 8.5/10
J'ai finalement pris le temps d'essayer de faire une critique mais je sais pas ce que ca va donner...
Eikichi Onizuka ( 22 ans, puceau, comme il aime à le repeter) est un loser. Après avoir passé 35 entretiens d'embauche et avoir essuyé 35 refus il se replonge dans son activité favorite: mater les culottes des lycéennes sous un escalator. Sa difficulté à trouver un emploi est très facile à comprendre etant donné qu'il est diplomé de la plus mauvaise université du Japon (en trichant), que c'est un ancien Zoku (racaille japonaise) et qu'il conserve ce style. Pourtant, un jour, en decouvrant qu'une jeune lycéenne dont il a fait la connaissance (en matant sa culotte) est amoureuse d'un "vieux trapu" qui n'est autre que son professeur il prend une décision importante: il sera enseignant (dans le but avoué de sortir avec une fille de 16 ans lorsque il en aura 40). On peut d'ores et deja imaginer les difficultés qu'il va rencontrer vu son niveau, sa seule arme sera sa force colossale, en effet Onizuka est "capitaine du club de karaté et très fier de sa force physique" (comme il aime à l'ecrire sur son CV). Pourtant il reussira à devenir prof, et au fur et à mesure des chapitres sa priorité ne sera plus les lycéennes mais bel et bien l'enseignement, qu'il prendra très à coeur. Son nouveau but sera de devenir le meilleur prof du Japon, GTO : Great Teacher Onizuka.
A travers ce personnage d'Onizuka, Fujisawa nous livre une réelle critique de la société japonaise, et principalement du système éducatif sur un ton parfois touchant, toujours très drôle. Onizuka est réellement déjanté et parvient à se sortir de tous ses problèmes (nombreux) de manière inattendue. Le scénario n'est pas très réaliste dans le sens où Onizuka est un peu un surhomme mais les problèmes des élèves sont eux tout à fait possibles. Le manga est très speed, l'action est toujours au rendez vous et Onizuka (ainsi que le lecteur donc) n'a jamais de temps de répit. Et même si le manga commence à s'essoufler vers le volume 20, les deux derniers volumes (24 et 25, derniers de la série), concluent l'histoire en apothéose et font oublier les quelques volumes moyens.
Au niveau graphique GTO fait également très fort. Le dessin est très soigné, les personnages ainsi que les décors très travaillés et le style s'adapte aussi bien aux situations "sérieuses" qu'aux délires d'Onizuka. Les lycéennes sont particulièrement bien dessinées (elles font plus 20 ans que 16 mais bon), et lorsque Fujisawa déclare qu'il a embauché la meilleure spécialiste du japon pour dessiner les reflets sur les poitrines féminines je le crois tant le travail est bien fait. Mais attention, GTO n'est pas un manga pervers pour autant, tout est traité sur un ton comique mais intelligent (quoique parfois...), et sait toujours trouver ses limites.
J'etais moi même sceptique au départ quant à acheter un manga traitant de l'enseignement, pourtant je me suis lancé et je n'ai plus pu m'arrêter, attendant chaque mois fébrilement le suivant. Aujourd'hui la collection est finie et je ne regrette rien, projette même d'entamer "rookies" (par le même auteur dans le même style), et attend avec impatience "Young GTO". Pour finir c'est un manga que je conseille à tous ceux qui aiment rire, il faut se lancer sans à priori et vous vous rendrez compte que le manga ce n'est pas que des coups qui partent dans tous les sens et du sexe (mais vous vous en étiez surement deja rendu compte).
Ma note: 8.5/10
J'ai finalement pris le temps d'essayer de faire une critique mais je sais pas ce que ca va donner...