Musashi [Livre]
Publié : 28 janvier 2006, 13:28
Titre français : La pierre et le sabre / La parfaite lumière
Auteur : Eiji Yoshikawa
Takezõ a 17ans. Cest un jeune garçon impulsif, comme les autres, qui cherche a saffirmer. Il cherche a entrer dans les mondes des hommes, à prouver sa valeur, tout de suite.
Il se sert de sa force, en délaissant sa tête
Si bien que les concitoyens de son village, Myamoto, veulent le tuer publiquement. En attendant sa sentence, il est attaché à un cryptomeria, symbole de la force, contre quoi il ne peut rien faire. En ly attachant, le jeune moine Takuan a une idée derrière la tête. Il veut lui faire comprendre que sans la maîtrise de lesprit, la force nest rien. Telle est la voie du sabre
Commence alors pour Takezõ un long voyage, une initiation, à lillumination.
Ce roman, peu connu en occident, est pourtant un classique au Japon. En effet, Musashi a été tiré à plus de 120 millions dexemplaires..
Et pour cause, il inspirerai encore aujourdhui des millions de Japonais.
Musashi est plus quun roman historique. Cest lhistoire dun jeune garçon comme les autres, sans qualités, qui cherche a sélever. Il passe par maintes épreuves. En réussi certaines, en échoue dautres. Et cest la que Eiji Yoshikawa nous passionne : son héros pourrai être nimporte qui. Il doute. Il est attiré par le malin, et parfois cède à la tentation. Mais au fur et à mesure de ses échecs, il apprend.
Leffort est toujours plus important que son objet. Cest dans un passage du livre, très symbolique, que cette phrase prend toute son ampleur :
Takezõ, pour se prouver quil en est capable, décide descalader une montagne. Et cest pendant cette ascension quil se libère de ses doutes. Un seul objectif : arriver en haut. Seule sa volonté anime son corps. Et une fois le sommet atteint, il se sent renaître. Il a été capable de le faire. Pendant toute son ascension, il aurai pu sarrêter, et redescendre. Mais cet inutile effort lui prouve, quavec la volonté, tout est possible. Une lutte intérieure entre un homme et ses démons, qui une fois achevée, lui permet de faire un pas de plus, vers lillumination.
Musashi est une histoire de samouraï. Pour atteindre la parfaite osmose avec lunivers, Takezõ décide de suivre la voie du sabre. Comme beaucoup dautres
Cest ici quentre en scènes les autres protagonistes. En particulier Sasaki Kojiro, un autre jeune garçon téméraire.
Sur les 10 années que parcourt ce roman, les deux personnages vont évoluer parallèlement.
Lun choisis dembrasser toutes choses, pour ne faire quun avec tout, tandis que lautre perfectionnera sa maîtrise du sabre. Le duel est inévitable
Des duels il y en a énormément. Mais oubliez tout de suite les bonnes règles des combats. Ici aucun, respect pour ladversaire. Tout les coups bas sont permis. Quand un maître de dojô doit se battre contre un autre homme, alors ses aspirants assistent au combat, et sont là pour éventuellement venger leur sensei, au cas ou
Mais lintensité des combats ne vient pas des parades, et autres bottes secrètes. Les combats sont essentiellement psychologiques. On pense au western de Sergio Léone, les regards sont longs, intenses, et traduisent lissu du combat. La tension montre progressivement, les mains sapprochent des fourreauxle temps dun éclair, et la lame est déjà recouverte de sang. Le perdant est celui qui aura douter de ses capacités.
Limmersion dans ce Japon du 17ème siècle est totale. Le protagoniste est devenu un voyageur, allant de villages en villages. On voit toute la diversité du pays. Des contrées de paysans, des bourgades infestées de brigands, des palais impériaux, et les traditionnelles maison de thé.
On nous introduit également la ville dEdo, en plein devenir.
A côté de ce décor simplante une multitude de personnages. Là encore la diversité est a lhonneur. On y trouve des agriculteurs, des guerriers sans scrupules, des enfants avides dapprentissage, des nobles, des moins guerriers, les traditionnelles geisha, et jen passe
Pour certains personnages, leur apparition ne dure guère plus dun chapitre. Dautres ont leur histoire le temps quon sy attache, puis sont oubliés, pour revenir quelques centaines de pages plus tard. Ainsi le plaisir de revoir certains protagonistes après une longue absence fait toujours plaisir. On ne sennuie jamais. Les histoires secondaires venant souvent sentrecouper. Ainsi, il ne sera pas rare de voir les différents personnages secondaires se croiser, sans savoir quils sont liés à Takezõ.
Le seul point négatif de ce livre est le nombre de protagonistes. Cela a surtout pour effet denrichir lhistoire, avec des personnages aux caractères bien à eux. Mais a force den ajouter, on semmêle les pinceaux sur la fin.
Musashi est pour sa version occidentale séparé en deux livres : « La pierre et le sabre », suivi de « La parfaite lumière ».
Le nombre de pages peut dérouter. Mais croyez moi, quand on rentre dans lunivers de Musashi, on ne veut plus que ça sarrête.
Auteur : Eiji Yoshikawa
Takezõ a 17ans. Cest un jeune garçon impulsif, comme les autres, qui cherche a saffirmer. Il cherche a entrer dans les mondes des hommes, à prouver sa valeur, tout de suite.
Il se sert de sa force, en délaissant sa tête
Si bien que les concitoyens de son village, Myamoto, veulent le tuer publiquement. En attendant sa sentence, il est attaché à un cryptomeria, symbole de la force, contre quoi il ne peut rien faire. En ly attachant, le jeune moine Takuan a une idée derrière la tête. Il veut lui faire comprendre que sans la maîtrise de lesprit, la force nest rien. Telle est la voie du sabre
Commence alors pour Takezõ un long voyage, une initiation, à lillumination.
Ce roman, peu connu en occident, est pourtant un classique au Japon. En effet, Musashi a été tiré à plus de 120 millions dexemplaires..
Et pour cause, il inspirerai encore aujourdhui des millions de Japonais.
Musashi est plus quun roman historique. Cest lhistoire dun jeune garçon comme les autres, sans qualités, qui cherche a sélever. Il passe par maintes épreuves. En réussi certaines, en échoue dautres. Et cest la que Eiji Yoshikawa nous passionne : son héros pourrai être nimporte qui. Il doute. Il est attiré par le malin, et parfois cède à la tentation. Mais au fur et à mesure de ses échecs, il apprend.
Leffort est toujours plus important que son objet. Cest dans un passage du livre, très symbolique, que cette phrase prend toute son ampleur :
Takezõ, pour se prouver quil en est capable, décide descalader une montagne. Et cest pendant cette ascension quil se libère de ses doutes. Un seul objectif : arriver en haut. Seule sa volonté anime son corps. Et une fois le sommet atteint, il se sent renaître. Il a été capable de le faire. Pendant toute son ascension, il aurai pu sarrêter, et redescendre. Mais cet inutile effort lui prouve, quavec la volonté, tout est possible. Une lutte intérieure entre un homme et ses démons, qui une fois achevée, lui permet de faire un pas de plus, vers lillumination.
Musashi est une histoire de samouraï. Pour atteindre la parfaite osmose avec lunivers, Takezõ décide de suivre la voie du sabre. Comme beaucoup dautres
Cest ici quentre en scènes les autres protagonistes. En particulier Sasaki Kojiro, un autre jeune garçon téméraire.
Sur les 10 années que parcourt ce roman, les deux personnages vont évoluer parallèlement.
Lun choisis dembrasser toutes choses, pour ne faire quun avec tout, tandis que lautre perfectionnera sa maîtrise du sabre. Le duel est inévitable
Des duels il y en a énormément. Mais oubliez tout de suite les bonnes règles des combats. Ici aucun, respect pour ladversaire. Tout les coups bas sont permis. Quand un maître de dojô doit se battre contre un autre homme, alors ses aspirants assistent au combat, et sont là pour éventuellement venger leur sensei, au cas ou
Mais lintensité des combats ne vient pas des parades, et autres bottes secrètes. Les combats sont essentiellement psychologiques. On pense au western de Sergio Léone, les regards sont longs, intenses, et traduisent lissu du combat. La tension montre progressivement, les mains sapprochent des fourreauxle temps dun éclair, et la lame est déjà recouverte de sang. Le perdant est celui qui aura douter de ses capacités.
Limmersion dans ce Japon du 17ème siècle est totale. Le protagoniste est devenu un voyageur, allant de villages en villages. On voit toute la diversité du pays. Des contrées de paysans, des bourgades infestées de brigands, des palais impériaux, et les traditionnelles maison de thé.
On nous introduit également la ville dEdo, en plein devenir.
A côté de ce décor simplante une multitude de personnages. Là encore la diversité est a lhonneur. On y trouve des agriculteurs, des guerriers sans scrupules, des enfants avides dapprentissage, des nobles, des moins guerriers, les traditionnelles geisha, et jen passe
Pour certains personnages, leur apparition ne dure guère plus dun chapitre. Dautres ont leur histoire le temps quon sy attache, puis sont oubliés, pour revenir quelques centaines de pages plus tard. Ainsi le plaisir de revoir certains protagonistes après une longue absence fait toujours plaisir. On ne sennuie jamais. Les histoires secondaires venant souvent sentrecouper. Ainsi, il ne sera pas rare de voir les différents personnages secondaires se croiser, sans savoir quils sont liés à Takezõ.
Le seul point négatif de ce livre est le nombre de protagonistes. Cela a surtout pour effet denrichir lhistoire, avec des personnages aux caractères bien à eux. Mais a force den ajouter, on semmêle les pinceaux sur la fin.
Musashi est pour sa version occidentale séparé en deux livres : « La pierre et le sabre », suivi de « La parfaite lumière ».
Le nombre de pages peut dérouter. Mais croyez moi, quand on rentre dans lunivers de Musashi, on ne veut plus que ça sarrête.