[Klimt]
Publié : 08 juin 2006, 20:01
SORTIE : 26 Avril 2006
Réalisé par Raoul Ruiz avec Johnn Malkovich, Veronica Ferres, Sandra Ceccarelli, Saffron Burrows, Stephen Dillan, Karl Fisher...
Ce film retrace les derniers moments de vie du peintre. Ce dernier connu pour aimer les femmes, et au talent déconcertant par ses représentations picturales, Klimt se fait ami de la bourgeoisie qui le critique, qui s'offusque, qui le provoque, mais protège ce talent d'un genre symbolique contreversée ou certaines âmes y verront du pur prétexte au voyeurisme. Ainsi, le peinte se voit récompenser de son talent, ou les critiques viennoises iront jusqu'à Paris. Le peinte qualifié d'"érotique" devra ainsi affronter verbalement ses semblables. Egon Schiele apparaît dans le film, fidèle à son exemple, Klimt. Schiele refusant d'aller au front de la guerre, ce qui est brièvement suggéré dans le film. Exentricité, art, luxe et convoitise se mêle à merveille, dans un film aux allures légèrement mystique, où finallment l'on s'aperçoit que la progression vers la mort de Klimt se rapproche. Ce qui n'est cependant pas indiqué dans le film est la mort de Egon Schiele peu de temps après Klimt de la grippe espagnole. Même si le sujet principal est son maître, je pense que cela aurait pu renforcer l'aspect dramatique du film, voir tragique...
Kokoshka me semble t-il sans aucune conviction semble être l'entarté du film, sans en être sûre. Le passage ainsi le plus stressant curieusement pour ma part dans le film, alors qu'un entarté fait souvent rire. L'erreur de Klimt semble être bien plus que fatal, cela renforcé par le fond sonore du film, non pas à une allure vive ou suspence à la méthode américaine, mais avec une ambiguité en douceur, ou le malaise prend place. Cela d'ailleur au fur et à mesure que le film progresse et où Klimt semble pris de trouble hallucinatoire qui s'avère réel vers la fin, toujours avec une pointe d'ambiguité et de gêne. Un message de tolérance est aussilégué à travers le film, contre la discrimination de couleurs et d'origine, et non de discrimination raciale puisqu'il n'existe pas de race chez l'homme, chaque être est unique et fonctionnel à sa manière. Il suffit d'un plan séquence pour qu'un autre monde soit suggéré au spectateur.
[Beaucoup de poésie dans cette annonce de l'Art Nouveau. C'est pourquoi je m'attarde sur le film en général et non sur les acteurs et la mise en scène, il faut le voir pour obtenir son propre jugement.]
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>Ce film vaut l'attention<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<
________________________ Il est également classé dans les films Art & Essais___________________
Réalisé par Raoul Ruiz avec Johnn Malkovich, Veronica Ferres, Sandra Ceccarelli, Saffron Burrows, Stephen Dillan, Karl Fisher...
Ce film retrace les derniers moments de vie du peintre. Ce dernier connu pour aimer les femmes, et au talent déconcertant par ses représentations picturales, Klimt se fait ami de la bourgeoisie qui le critique, qui s'offusque, qui le provoque, mais protège ce talent d'un genre symbolique contreversée ou certaines âmes y verront du pur prétexte au voyeurisme. Ainsi, le peinte se voit récompenser de son talent, ou les critiques viennoises iront jusqu'à Paris. Le peinte qualifié d'"érotique" devra ainsi affronter verbalement ses semblables. Egon Schiele apparaît dans le film, fidèle à son exemple, Klimt. Schiele refusant d'aller au front de la guerre, ce qui est brièvement suggéré dans le film. Exentricité, art, luxe et convoitise se mêle à merveille, dans un film aux allures légèrement mystique, où finallment l'on s'aperçoit que la progression vers la mort de Klimt se rapproche. Ce qui n'est cependant pas indiqué dans le film est la mort de Egon Schiele peu de temps après Klimt de la grippe espagnole. Même si le sujet principal est son maître, je pense que cela aurait pu renforcer l'aspect dramatique du film, voir tragique...
Kokoshka me semble t-il sans aucune conviction semble être l'entarté du film, sans en être sûre. Le passage ainsi le plus stressant curieusement pour ma part dans le film, alors qu'un entarté fait souvent rire. L'erreur de Klimt semble être bien plus que fatal, cela renforcé par le fond sonore du film, non pas à une allure vive ou suspence à la méthode américaine, mais avec une ambiguité en douceur, ou le malaise prend place. Cela d'ailleur au fur et à mesure que le film progresse et où Klimt semble pris de trouble hallucinatoire qui s'avère réel vers la fin, toujours avec une pointe d'ambiguité et de gêne. Un message de tolérance est aussilégué à travers le film, contre la discrimination de couleurs et d'origine, et non de discrimination raciale puisqu'il n'existe pas de race chez l'homme, chaque être est unique et fonctionnel à sa manière. Il suffit d'un plan séquence pour qu'un autre monde soit suggéré au spectateur.
[Beaucoup de poésie dans cette annonce de l'Art Nouveau. C'est pourquoi je m'attarde sur le film en général et non sur les acteurs et la mise en scène, il faut le voir pour obtenir son propre jugement.]
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>Ce film vaut l'attention<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<
________________________ Il est également classé dans les films Art & Essais___________________