Yami no matsuei - l'anime
Publié : 08 août 2006, 05:43
Fiche technique
Titre : Descendants of Darkness
Titre original : Yami no matsuei
Studio : J.C. Staff
Réalisateur : Ootsuki Toshimichi
Scénario : Matsushita Yoko
Designer : Nakayama Yumi
Genre : Shonen-ai, horreur, mystère
Nombre d'épisodes (terminé) : 13 X 23 min.
Editeur : Central Park Media
Année de production : 2001
Pour pouvoir contrôler le monde des morts, il existe une organisation qui juge les péchés de ceux qui ont péri : le Ministère des dix sections de lAu-delà. Là, dans le Département des Sommations de lEnma, un groupe clé a la tâche de guider les âmes perdues qui refusent leur mort dans lautre dimension. Ils sont connus comme les « Shinigami ».
Ainsi débute chaque épisode de cette série télévisée inédite en France, mais dont les fans sont assez nombreux, surtout chez les yaoïstes. Lanime Yami no matsuei (ou Descendants of Darkness) provient du manga éponyme créé par Matsushita Yoko dont le nombre de tomes sélève à 11 pour le moment.
Tsuzuki Asato, employé depuis 70 ans au Département, est lun de ces Shinigamis. Collectionnant les partenaires, les maladresses et une envie intarissable pour les sucreries, il sefforce de faire régner lordre dans la secteur de Nagasaki. Avec le début de sa dernière enquête en cours, « Dracula case », vient son nouveau partenariat avec Kurosaki Hisoka, jeune homme de 16 ans décédé tout récemment. Une rencontre explosive entre les deux Dieux de la Mort sera les prémices à une profonde amitié qui les liera au fil de leurs enquêtes et de leur « après-vie », mais ce sera la rencontre avec le docteur Muraki (le vilain) qui donnera un sens à la trame de lhistoire.
Si le manga enchaîne divers « arcs » correspondant à une enquête et quelques « sidestories », lanime, lui, reprend assez fidèlement les quatre premières parties de cette série pour un total de 13 épisodes : larc de Nagasaki, le chant du démon, larc du Roi des épées et larc de Kyoto.
Mais quest-ce qui fait que cet anime connaît un franc succès ? Une bonne trame sonore, un character design joli à regarder - merci aux couleurs vives - mais sans rien de révolutionnaire, une ribambelle de beaux jeunes hommes satisfaisant tous les goûts. Bonne recette de la part de léquipe, il est vrai ; mais je ny vois rien de particulier qui fait quon reste scotché devant son écran . . . Serait-ce le côté romantique de ce shonen-ai (romance entre garçons) ? Sûrement pas ^^ !!! Yami no matsuei na rien de romantique. Cest glauque, violent, sanglant, mélancolique, dépressant et parfois dérangeant même. Rien de joyeux en perspective pour le monde des morts, mais on nen tombe pas pour autant dans le mélodramatique - une petite touche humoristique nous égaye de temps à autres. Ici, la romance en est presque malsaine. Le triangle Muraki (le méchant, le psychopathe, le salaud de service bref, The Bad Boy) - Tsuzuki - Hisoka a de quoi donner faire frissonner les fans tant le sadisme vient teinté les liens entre les personnages.
La force de cette série réside surtout dans le scénario. Les enquêtes, plus morbides les unes que les autres, sont bien ficelées et donne un aspect policier à toute lhistoire. Lintrigue est tangible, captivante et axe lanime vers dautres aspects que les sentiments. Lautre point fort est la personnalité complexe de tous les personnages. Chacun est réaliste, a ses problèmes et ses imperfections avec lesquelles il doit apprendre à gérer. On voit quils ont été travaillé. Pour beaucoup, les apparences sont trompeuses. La froideur dHisoka cache une peur du rejet. Lattitude décontractée et nonchalante de son partenaire Tsuzuki dissimule un amer désespoir et un brin de folie qui guette. Personne nest épargné dans le compte rendu de ses émotions au final.
Seul point négatif : Yami no matsuei aurait mérité dêtre plus approfondi. Treize épisodes ne sont pas suffisant pour prendre le temps de bien comprendre lhistoire. On a limpression dêtre en train de courir le marathon en même temps que les protagonistes. Ainsi, le début est confus, la narration trop rapide et on a lésiné sur les détails. Ceux qui ne connaissent pas le manga vont galèrer un peu pour se retrouver.
Bref, comme vous avez sûrement pu le voir, YnM est une série télévisée qui, malgré ses petites imperfections, ma beaucoup plût. Les personnages quils soient secondaires ou principaux sont touchants ou, du moins, attirent lintérêt. Le côté sanglant séduira la plupart des fans de Kaori Yuki et des uvres les plus noires de Clamp (X/1999, Tokyo Babylon). Toutefois, cet anime na rien dun chef-duvre incomparable. On passe un bon moment en sa compagnie, on se délecte des aventures de ces Shinigami, mais rien de plus.
Ma note : 7/10
Izuko
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires sur cette critique. ^^
Titre : Descendants of Darkness
Titre original : Yami no matsuei
Studio : J.C. Staff
Réalisateur : Ootsuki Toshimichi
Scénario : Matsushita Yoko
Designer : Nakayama Yumi
Genre : Shonen-ai, horreur, mystère
Nombre d'épisodes (terminé) : 13 X 23 min.
Editeur : Central Park Media
Année de production : 2001
Pour pouvoir contrôler le monde des morts, il existe une organisation qui juge les péchés de ceux qui ont péri : le Ministère des dix sections de lAu-delà. Là, dans le Département des Sommations de lEnma, un groupe clé a la tâche de guider les âmes perdues qui refusent leur mort dans lautre dimension. Ils sont connus comme les « Shinigami ».
Ainsi débute chaque épisode de cette série télévisée inédite en France, mais dont les fans sont assez nombreux, surtout chez les yaoïstes. Lanime Yami no matsuei (ou Descendants of Darkness) provient du manga éponyme créé par Matsushita Yoko dont le nombre de tomes sélève à 11 pour le moment.
Tsuzuki Asato, employé depuis 70 ans au Département, est lun de ces Shinigamis. Collectionnant les partenaires, les maladresses et une envie intarissable pour les sucreries, il sefforce de faire régner lordre dans la secteur de Nagasaki. Avec le début de sa dernière enquête en cours, « Dracula case », vient son nouveau partenariat avec Kurosaki Hisoka, jeune homme de 16 ans décédé tout récemment. Une rencontre explosive entre les deux Dieux de la Mort sera les prémices à une profonde amitié qui les liera au fil de leurs enquêtes et de leur « après-vie », mais ce sera la rencontre avec le docteur Muraki (le vilain) qui donnera un sens à la trame de lhistoire.
Si le manga enchaîne divers « arcs » correspondant à une enquête et quelques « sidestories », lanime, lui, reprend assez fidèlement les quatre premières parties de cette série pour un total de 13 épisodes : larc de Nagasaki, le chant du démon, larc du Roi des épées et larc de Kyoto.
Mais quest-ce qui fait que cet anime connaît un franc succès ? Une bonne trame sonore, un character design joli à regarder - merci aux couleurs vives - mais sans rien de révolutionnaire, une ribambelle de beaux jeunes hommes satisfaisant tous les goûts. Bonne recette de la part de léquipe, il est vrai ; mais je ny vois rien de particulier qui fait quon reste scotché devant son écran . . . Serait-ce le côté romantique de ce shonen-ai (romance entre garçons) ? Sûrement pas ^^ !!! Yami no matsuei na rien de romantique. Cest glauque, violent, sanglant, mélancolique, dépressant et parfois dérangeant même. Rien de joyeux en perspective pour le monde des morts, mais on nen tombe pas pour autant dans le mélodramatique - une petite touche humoristique nous égaye de temps à autres. Ici, la romance en est presque malsaine. Le triangle Muraki (le méchant, le psychopathe, le salaud de service bref, The Bad Boy) - Tsuzuki - Hisoka a de quoi donner faire frissonner les fans tant le sadisme vient teinté les liens entre les personnages.
La force de cette série réside surtout dans le scénario. Les enquêtes, plus morbides les unes que les autres, sont bien ficelées et donne un aspect policier à toute lhistoire. Lintrigue est tangible, captivante et axe lanime vers dautres aspects que les sentiments. Lautre point fort est la personnalité complexe de tous les personnages. Chacun est réaliste, a ses problèmes et ses imperfections avec lesquelles il doit apprendre à gérer. On voit quils ont été travaillé. Pour beaucoup, les apparences sont trompeuses. La froideur dHisoka cache une peur du rejet. Lattitude décontractée et nonchalante de son partenaire Tsuzuki dissimule un amer désespoir et un brin de folie qui guette. Personne nest épargné dans le compte rendu de ses émotions au final.
Seul point négatif : Yami no matsuei aurait mérité dêtre plus approfondi. Treize épisodes ne sont pas suffisant pour prendre le temps de bien comprendre lhistoire. On a limpression dêtre en train de courir le marathon en même temps que les protagonistes. Ainsi, le début est confus, la narration trop rapide et on a lésiné sur les détails. Ceux qui ne connaissent pas le manga vont galèrer un peu pour se retrouver.
Bref, comme vous avez sûrement pu le voir, YnM est une série télévisée qui, malgré ses petites imperfections, ma beaucoup plût. Les personnages quils soient secondaires ou principaux sont touchants ou, du moins, attirent lintérêt. Le côté sanglant séduira la plupart des fans de Kaori Yuki et des uvres les plus noires de Clamp (X/1999, Tokyo Babylon). Toutefois, cet anime na rien dun chef-duvre incomparable. On passe un bon moment en sa compagnie, on se délecte des aventures de ces Shinigami, mais rien de plus.
Ma note : 7/10
Izuko
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires sur cette critique. ^^