Freelancer [PC]
Publié : 10 août 2006, 14:51
FREELANCER - PC - 2003
Au 23ème siècle, deux factions -l'Alliance et la Coalition- se battent pour une planète. La guerre dure depuis si longtemps que tout le monde a oublié de quelle manière tout s'est emballé. Après tant d'années de lutte, tant de morts et tant de destruction, un camp prend l'avantage, la Coalition. L'Alliance décide alors de sauver ses hommes, et envoient 5 vaisseuaux-dortoirs pour le système Sirius. Ces vaisseaux sont le Kusari, le Liberty, le Bretonia, le Rhénanie et l'Hispania. Miraculeusement, les cinq vaisseaux s'en tirent et peuvent partir pour les confins de la galaxie.
Cette histoire, qui finit en nous laissant sur un revanchard 'Nous n'oublierons jamais' introduit Freelancer, un jeu de bataille spatiale qui est sorti en 2003, et qui fut un gros projet de l'équipe de Digital Anvil. Le développement a duré 6 ans, et ce n'est pas rien pour un jeu de cet accabit.
800 ans plus tard...
Vous êtes Edison Trent, et vous êtes ce qu'on appelle un freelancer, c'est-à-dire un baroudeur, un mercenaire qui fait des boulots plus ou moins légaux pour différents groupes ou sociétes. Vous étiez un gars brave et -plus ou moins- honnête, jusqu'à ce qu'un jour, la station dans laquelle vous vous trouviez soit attaquée par une organisation obscure, l'Ordre. Sans crier gare, vous voilà catapulté à bord d'une nacelle de survie, en pensant à votre vaisseau qui y est resté -même si vous comprendrez plus tard que vous n'y aviez pas laissé qu'un vaisseau. Vous atterissez donc sur la planète Manhattan, dans le système New York. Et c'est là que commence l'aventure...
Point'n'click
Dès les premières minutes de jeu, le joueur est mis à l'aise par la jouabilité très simple, mais pas simpliste. Lorsque vous êtes sur une planète, tout se fait à la souris. En haut de l'écran, vous avez une barre avec 5 îcones -ou 4, cela dépend du lieu- qui correspondent aux lieux accessibles. Le bar vous permettra de prendre connaissances des rumeurs, de vous proposer pour quelques menus travaux, ou de négocier votre réputation auprès d'une faction.
D'ailleurs, les missions de la trame principale de l'histoire influent sur votre environnement : si vous acceptez une mission qui s'attaque à une faction du jeu, vous risquez bien d'être persona non grata dans l'espace proche de ces organisations,ce qui est encore plus difficile quand vous vous attaquez au gouvernement...
Le marchand vous proposera de vous délester de la marchandise récupérée lors de combats, ou de vos crédits pour faire du commerce. Sachez que le jeu bénéficie d'un système économique pseudo-réaliste, c'est-à-dire que selon la planète ou la station, vous pouvez acheter ou vendre des marchandises au meilleur prix, si vous dénichez les bons coins. Vous pouvez vous enrichir en en faisant le commerçant de cette manière, mais il faudra du temps, beaucoup de temps...Car pour faire du bénéfice, vous devrez acheter des marchandises chères, et vous en aller pour un coin perdu sur la carte stellaire pour faire une marge de 20$ par objet.
L'équipementier vous proposera d'acheter du matériel et des munitions pour votre vaisseau, alors que son voisin le concessionnaire mettra à votre disposition des vaisseaux tout neufs.
J'te fais le jeu une main dans le dos !
Une fois découvert ces plans fixes jolis et plutôt vivants, on décroche sa première mission, et on part pour le grand air...enfin pour le grand vide ! Une fois dans l'espace, on découvre que la jouabilité est d'une simplicité, peut-être pas enfantine, mais disons pré-pubère. On pilote le vaisseau à la souris, le pointeur servant à se diriger et à viser. Vous pouvez aussi bien jouer entièrement à la souris ou au combo souris-clavier : toutes les informations vitales sont visibles, et tout l'armement que vous pouvez utiliser au clavier est cliquable à l'écran.
Ballet aérien en canon à tachyons majeur
Mais si la jouabilité est absolument aisée, le challenge est tout de même de mise. Les adversaires sont pour la plupart coriaces et se révèlent plutôt malins. Ils cherchent à vous éviter et n'hésitent pas à vous balader pour que vous vous retrouviez désorienté. La difficulté va évidemment crescendo, mais peut-être un poil en retard par rapport à votre niveau, ce qui fait que vous lutterez pour battre un adversaire, mais vous le battrez quand même et vous ne connaitrez que rarement la défaite.
Des étoiles plein les yeux
Dès les premières images du jeu, on se dit une chose : wouaouh !! Freelancer, même s'il est né il y a 3 ans, est très joli -peut-être loin des blockbusters à peine rasasiés d'un gigaoctet de mémoire vive, mais graphiquement bien fait quand même-, les décors sont très beaux et on reconnaît facilement le système dans le lequel on se trouve : style asiatique pour Kusari, gratte-ciels ultra-design pour Liberty, architecture gothique pour Bretonia -il y a même de la pluie !-.
Lors de vos premières sorties dans l'espace, vous prendrez peutêtre quelques minutes pour admirer le fond étoilé, mais ensuite l'histoire prendra le pas sur l'émerveillement, et vous serez plus souvent captivés par l'ivresse des batailles, même si parfois vous pourriez pester contre les curseurs qui se fondent dans le décor. Les personnages son bien modélisés et on se prend volontiers au jeu.
On la refait, moins crispé !
Malheureusement, les protagonistes sont bien faits, mais quand ça ouvre la bouche, on baisse d'un cran ! Le casting vocal français n'est pas des plus judicieux -mais bon, on est européens, on s'habitue...-, même si les acteurs ont tendance à s'ajuster tout au long de l'aventure : le personnage que vous contrôlez passera du faux-balaise caricatural à la grosse voix à tendance nasillarde, pour tendre vers le personnage bâti pour être un héros, alors que tout ce qu'il a demandé, c'est un café crème.
La musique est agréable quand on y prête attention, dans une ambiance space-opéra bien rendue, même si dans l'ensemble, c'est assez passe-partout.
Finalement...
Freelancer est un jeu à posséder. Il est superbe et tourne sur des configurations modestes, vous serez embalés par son scénario prenant, qui vous emmène loin à travers l'espace, aidé par la jouabilité très facile. De plus, vous ne serez pas près d'en sortir, avec les missions spplémentaires à remplir au cours du jeu. Et comme deux parties ont peu de chances de se ressembler...
Au fait, j'ai oublié de dire qu'il est vendu à 10...
Note : 9/10
Au 23ème siècle, deux factions -l'Alliance et la Coalition- se battent pour une planète. La guerre dure depuis si longtemps que tout le monde a oublié de quelle manière tout s'est emballé. Après tant d'années de lutte, tant de morts et tant de destruction, un camp prend l'avantage, la Coalition. L'Alliance décide alors de sauver ses hommes, et envoient 5 vaisseuaux-dortoirs pour le système Sirius. Ces vaisseaux sont le Kusari, le Liberty, le Bretonia, le Rhénanie et l'Hispania. Miraculeusement, les cinq vaisseaux s'en tirent et peuvent partir pour les confins de la galaxie.
Cette histoire, qui finit en nous laissant sur un revanchard 'Nous n'oublierons jamais' introduit Freelancer, un jeu de bataille spatiale qui est sorti en 2003, et qui fut un gros projet de l'équipe de Digital Anvil. Le développement a duré 6 ans, et ce n'est pas rien pour un jeu de cet accabit.
800 ans plus tard...
Vous êtes Edison Trent, et vous êtes ce qu'on appelle un freelancer, c'est-à-dire un baroudeur, un mercenaire qui fait des boulots plus ou moins légaux pour différents groupes ou sociétes. Vous étiez un gars brave et -plus ou moins- honnête, jusqu'à ce qu'un jour, la station dans laquelle vous vous trouviez soit attaquée par une organisation obscure, l'Ordre. Sans crier gare, vous voilà catapulté à bord d'une nacelle de survie, en pensant à votre vaisseau qui y est resté -même si vous comprendrez plus tard que vous n'y aviez pas laissé qu'un vaisseau. Vous atterissez donc sur la planète Manhattan, dans le système New York. Et c'est là que commence l'aventure...
Point'n'click
Dès les premières minutes de jeu, le joueur est mis à l'aise par la jouabilité très simple, mais pas simpliste. Lorsque vous êtes sur une planète, tout se fait à la souris. En haut de l'écran, vous avez une barre avec 5 îcones -ou 4, cela dépend du lieu- qui correspondent aux lieux accessibles. Le bar vous permettra de prendre connaissances des rumeurs, de vous proposer pour quelques menus travaux, ou de négocier votre réputation auprès d'une faction.
D'ailleurs, les missions de la trame principale de l'histoire influent sur votre environnement : si vous acceptez une mission qui s'attaque à une faction du jeu, vous risquez bien d'être persona non grata dans l'espace proche de ces organisations,ce qui est encore plus difficile quand vous vous attaquez au gouvernement...
Le marchand vous proposera de vous délester de la marchandise récupérée lors de combats, ou de vos crédits pour faire du commerce. Sachez que le jeu bénéficie d'un système économique pseudo-réaliste, c'est-à-dire que selon la planète ou la station, vous pouvez acheter ou vendre des marchandises au meilleur prix, si vous dénichez les bons coins. Vous pouvez vous enrichir en en faisant le commerçant de cette manière, mais il faudra du temps, beaucoup de temps...Car pour faire du bénéfice, vous devrez acheter des marchandises chères, et vous en aller pour un coin perdu sur la carte stellaire pour faire une marge de 20$ par objet.
L'équipementier vous proposera d'acheter du matériel et des munitions pour votre vaisseau, alors que son voisin le concessionnaire mettra à votre disposition des vaisseaux tout neufs.
J'te fais le jeu une main dans le dos !
Une fois découvert ces plans fixes jolis et plutôt vivants, on décroche sa première mission, et on part pour le grand air...enfin pour le grand vide ! Une fois dans l'espace, on découvre que la jouabilité est d'une simplicité, peut-être pas enfantine, mais disons pré-pubère. On pilote le vaisseau à la souris, le pointeur servant à se diriger et à viser. Vous pouvez aussi bien jouer entièrement à la souris ou au combo souris-clavier : toutes les informations vitales sont visibles, et tout l'armement que vous pouvez utiliser au clavier est cliquable à l'écran.
Ballet aérien en canon à tachyons majeur
Mais si la jouabilité est absolument aisée, le challenge est tout de même de mise. Les adversaires sont pour la plupart coriaces et se révèlent plutôt malins. Ils cherchent à vous éviter et n'hésitent pas à vous balader pour que vous vous retrouviez désorienté. La difficulté va évidemment crescendo, mais peut-être un poil en retard par rapport à votre niveau, ce qui fait que vous lutterez pour battre un adversaire, mais vous le battrez quand même et vous ne connaitrez que rarement la défaite.
Des étoiles plein les yeux
Dès les premières images du jeu, on se dit une chose : wouaouh !! Freelancer, même s'il est né il y a 3 ans, est très joli -peut-être loin des blockbusters à peine rasasiés d'un gigaoctet de mémoire vive, mais graphiquement bien fait quand même-, les décors sont très beaux et on reconnaît facilement le système dans le lequel on se trouve : style asiatique pour Kusari, gratte-ciels ultra-design pour Liberty, architecture gothique pour Bretonia -il y a même de la pluie !-.
Lors de vos premières sorties dans l'espace, vous prendrez peutêtre quelques minutes pour admirer le fond étoilé, mais ensuite l'histoire prendra le pas sur l'émerveillement, et vous serez plus souvent captivés par l'ivresse des batailles, même si parfois vous pourriez pester contre les curseurs qui se fondent dans le décor. Les personnages son bien modélisés et on se prend volontiers au jeu.
On la refait, moins crispé !
Malheureusement, les protagonistes sont bien faits, mais quand ça ouvre la bouche, on baisse d'un cran ! Le casting vocal français n'est pas des plus judicieux -mais bon, on est européens, on s'habitue...-, même si les acteurs ont tendance à s'ajuster tout au long de l'aventure : le personnage que vous contrôlez passera du faux-balaise caricatural à la grosse voix à tendance nasillarde, pour tendre vers le personnage bâti pour être un héros, alors que tout ce qu'il a demandé, c'est un café crème.
La musique est agréable quand on y prête attention, dans une ambiance space-opéra bien rendue, même si dans l'ensemble, c'est assez passe-partout.
Finalement...
Freelancer est un jeu à posséder. Il est superbe et tourne sur des configurations modestes, vous serez embalés par son scénario prenant, qui vous emmène loin à travers l'espace, aidé par la jouabilité très facile. De plus, vous ne serez pas près d'en sortir, avec les missions spplémentaires à remplir au cours du jeu. Et comme deux parties ont peu de chances de se ressembler...
Au fait, j'ai oublié de dire qu'il est vendu à 10...
Note : 9/10