Caramel diary- manga
Publié : 18 août 2006, 21:50
Titre : Caramel diary
Auteur : Megumi Mizusawa
Editeur : Panini comics
Nombre de volumes sortis au Japon (terminé) : 1
Nombre de volumes sortis en France (terminé) : 1
Genre : Shojo, comédie
Première parution : Shueisha
Titre original : Kyarameru Daiarii
Prix du volume : 6.80
Hana, jeune mangaka de troisième année au collège, connaît les tribulations quotidiennes de beaucoup de jeunes de son âge : problèmes amoureux, école et boulot. Son amour pour Taro et lapparition dune rivale à la fois sur le plan sentimental et sur le plan professionnel compliquera son petit quotidien tranquille. La guerre est déclarée entre les deux demoiselles : qui composera luvre qui séduira le jeune éphèbe de leurs rêves ?
One-shot de Megumi Mizusawa et sa seule uvre parue en France jusquà aujourdhui, Caramel diary ( le titre étant choisi par rapport à la passion de lhéroïne pour le caramel ) est lun de ces purs produits shojo fleur bleue qui envahissent les tablettes chez nos libraires préférés, visant un public féminin plus jeune et facilement plus influençable. Ici, point dhistoire mature où une philosophie se démarquera de la lecture ; on a droit à un triangle amoureux des plus classiques, une histoire damourette « cul-cul la praline » où le but est de divertir le lecteur avec une touche dhumour omniprésente.
Le scénario est creux. Très creux même, dans lobjectif de servir du remâché aux lecteurs à la recherche de sentiments bon marché. Que ce soit au niveau des personnages ou de loriginalité, on aura une impression de vu et de revu. La gamine surmontant tous les obstacles, le beau gosse servant de trophée, la rivale hautaine, sûr delle et le pauvre type aux sentiments oubliés. . . Toutes ces figures typiques dun shojo stéréotypé se côtoient avec un manque flagrant doriginalité. Lhumour finit par être lourd à force dêtre présent pour soutenir lhistoire. Cest simple, ayant peu de rebondissements et facilement prévisible. Rien dinnovateur pour vous entraîner dans des situations rocambolesques.
Les dessins et la mise en scène, eux, sont corrects. Le graphisme nest pas éblouissant, mais est agréable à regarder. Une ressemblance avec les uvres de Wataru Yoshizumi ( Marmalade Boy, Mint na Bokura, . . . ) est visible. Grands yeux étoilés, personnages au physique enfantin, etc. . . .Typiquement shojo, mais à quoi sattendre dautre avec un tel scénario et de telles bases ? Juste la couverture ornée de petits curs et de petites fleurs dans le haut donne le pas. La mise en scène nest pas exceptionnelle. On sen contente sans rien dire, trop banal pour être remarquable. On passe par-dessus sans y prêter attention.
Panini offre une édition loin dêtre superbe, mais dune qualité appréciable. Quelques petites fautes dorthographes, quelques coquilles compensées par une bonne impression pas trop encrée. On conserve le coup de crayon de lauteur mieux que dans dautres mangas présentés pas léditeur.
En conclusion, Caramel diary se laisse lire, mais ne trouvera pas son public parmi les amateurs de Nana et de X-Day. Trop superficielle et uniquement rehaussée pas des dessins appréciables, luvre de Megumi Mizusawa saffiche en tête de liste des shojo mièvres et insipides. Les plus jeunes filles de la fin du primaire aimeront peut-être. À nacheter que si vous êtes amateurs du genre . . .
Ma note : 4.5-5/10
Izuko
Auteur : Megumi Mizusawa
Editeur : Panini comics
Nombre de volumes sortis au Japon (terminé) : 1
Nombre de volumes sortis en France (terminé) : 1
Genre : Shojo, comédie
Première parution : Shueisha
Titre original : Kyarameru Daiarii
Prix du volume : 6.80
Hana, jeune mangaka de troisième année au collège, connaît les tribulations quotidiennes de beaucoup de jeunes de son âge : problèmes amoureux, école et boulot. Son amour pour Taro et lapparition dune rivale à la fois sur le plan sentimental et sur le plan professionnel compliquera son petit quotidien tranquille. La guerre est déclarée entre les deux demoiselles : qui composera luvre qui séduira le jeune éphèbe de leurs rêves ?
One-shot de Megumi Mizusawa et sa seule uvre parue en France jusquà aujourdhui, Caramel diary ( le titre étant choisi par rapport à la passion de lhéroïne pour le caramel ) est lun de ces purs produits shojo fleur bleue qui envahissent les tablettes chez nos libraires préférés, visant un public féminin plus jeune et facilement plus influençable. Ici, point dhistoire mature où une philosophie se démarquera de la lecture ; on a droit à un triangle amoureux des plus classiques, une histoire damourette « cul-cul la praline » où le but est de divertir le lecteur avec une touche dhumour omniprésente.
Le scénario est creux. Très creux même, dans lobjectif de servir du remâché aux lecteurs à la recherche de sentiments bon marché. Que ce soit au niveau des personnages ou de loriginalité, on aura une impression de vu et de revu. La gamine surmontant tous les obstacles, le beau gosse servant de trophée, la rivale hautaine, sûr delle et le pauvre type aux sentiments oubliés. . . Toutes ces figures typiques dun shojo stéréotypé se côtoient avec un manque flagrant doriginalité. Lhumour finit par être lourd à force dêtre présent pour soutenir lhistoire. Cest simple, ayant peu de rebondissements et facilement prévisible. Rien dinnovateur pour vous entraîner dans des situations rocambolesques.
Les dessins et la mise en scène, eux, sont corrects. Le graphisme nest pas éblouissant, mais est agréable à regarder. Une ressemblance avec les uvres de Wataru Yoshizumi ( Marmalade Boy, Mint na Bokura, . . . ) est visible. Grands yeux étoilés, personnages au physique enfantin, etc. . . .Typiquement shojo, mais à quoi sattendre dautre avec un tel scénario et de telles bases ? Juste la couverture ornée de petits curs et de petites fleurs dans le haut donne le pas. La mise en scène nest pas exceptionnelle. On sen contente sans rien dire, trop banal pour être remarquable. On passe par-dessus sans y prêter attention.
Panini offre une édition loin dêtre superbe, mais dune qualité appréciable. Quelques petites fautes dorthographes, quelques coquilles compensées par une bonne impression pas trop encrée. On conserve le coup de crayon de lauteur mieux que dans dautres mangas présentés pas léditeur.
En conclusion, Caramel diary se laisse lire, mais ne trouvera pas son public parmi les amateurs de Nana et de X-Day. Trop superficielle et uniquement rehaussée pas des dessins appréciables, luvre de Megumi Mizusawa saffiche en tête de liste des shojo mièvres et insipides. Les plus jeunes filles de la fin du primaire aimeront peut-être. À nacheter que si vous êtes amateurs du genre . . .
Ma note : 4.5-5/10
Izuko