Hard candy (critique)
Publié : 23 octobre 2006, 14:26
Synopsis:
Hayley et Jeff se sont connus sur Internet. Elle est une très belle adolescente de 14 ans, et lui un séduisant photographe trentenaire. C'est elle qui a suggéré d'aller chez lui pour être plus tranquille, elle qui a voulu qu'il prenne quelques photos, elle qui leur a servi à boire et a commencé à retirer ses vêtements...
Lorsqu'il se réveille, Jeff est ligoté et Hayley retourne tout chez lui. Elle a des questions à lui poser, et elle est décidée à obtenir des réponses. Elle sait qu'elle n'est pas la première adolescente à venir chez Jeff, elle veut découvrir ce qu'est devenue Donna Mauer.
Sur le net, elle a également appris comment on pouvait jouer avec un bistouri, et elle meurt d'envie d'essayer...
Très attendu de part son sénario allechant et pour avoir agreablement surpris les spectateurs de Deauville, Hard Candy est finalement passez inaperçu lors de sa sortie en France...C'est dommage car on tient là l'un des meilleurs, voir le meilleur, thriller de l'année...
La première qualité du film: c'est son ambiance stressante et lourde, on comprend très vite qu'on est pas en face d'un thriller comme les autres, et même si on ne voit pas une seule goute de sang on est peu être encore plus traumatisé que devant un film d'horreur "classique" et donc gore. Pourtant le tout commence très calmement, les quinzes premières minutes du film sont complétements différentes du reste, le déroulement n'est donc pas s'en nous rappeler celui de 13 Tzameti qui commençait aussi de manière banale avant de nous plongés dans un enfer sans nom. Ici le contraste entre le début et le reste du film est encore plus accentué, on à vraiment l'impression d'avoir changer de film entre temps et d'être passé d'une comédie sentimentale à un 8 clos terrifiants. Oui Hard Candy est bien un 8 clos: un lieu, deux personnages seulement, tous les deux charismatiques, tous les deux étranges et on joue un peu à "qui nous dégoute le plus?" sans pour autant trouver la réponse tant tout deux paraissent dérangers à l'extrême.
Bien entendu il fallait des acteurs de talent pour faire un 8 clos digne de ce nom et vu le caractère complexe et tortueu des personnages on se doute que ce n'était pas chose facile...Et pourtant Ellen Page est tout simplement magnifique, elle est si innocente, si jeune et si diabolique: c'est le petit chaperon rouge et son anti-thèse à la fois et, au final, l'actrice comme le personnage fascine. Même chose pour Patrick Wilson dans un rôle vraiment difficile et dans lequel il est tout simplement crédible, il nous ferait douter de sa culpabilité de part son apparence angélique et pourtant tout au long du film on sait de quoi il est capable. Là encore le personnage fascine par sa complexité et par sa dualité. Le casting est donc tout simplement parfait.
Enfin la réalisation est soignée, le montage est vif, saccadé et dérangeant tout comme le film. Les décors sont vides et mettent mal à l'aise dotant plus que les couleurs sont fades, il n'y a rien vraiment rien de rassurant là dedans et l'ambiance du film s'en ressent alors jusque dans cette maison qui joue office de lieu principal du film. Musicalement c'est vide, mais dans le bon sens du terme, cette abscence rend le tout encore plus réaliste et laisse le spectateur vraiment seul, On n'a juste le droit à des morceaux de rock qui contrastent avec ce vide par leurs violences et ce veulent encore plus stressants que l'absence de musique si fréquente. La réalisation nous fait vivre un cauchemard dont on se delecte presque honteusement!
Hard candy est donc LE thriller de l'année, histoire travaillée, personnages et acteurs fascinants et realisation de qualité compose se film hors norme qui reussit à ne pas nous faire dormir alors que le tout aurait rapidement pu tourné en rond. Une vrai réussite!
Hayley et Jeff se sont connus sur Internet. Elle est une très belle adolescente de 14 ans, et lui un séduisant photographe trentenaire. C'est elle qui a suggéré d'aller chez lui pour être plus tranquille, elle qui a voulu qu'il prenne quelques photos, elle qui leur a servi à boire et a commencé à retirer ses vêtements...
Lorsqu'il se réveille, Jeff est ligoté et Hayley retourne tout chez lui. Elle a des questions à lui poser, et elle est décidée à obtenir des réponses. Elle sait qu'elle n'est pas la première adolescente à venir chez Jeff, elle veut découvrir ce qu'est devenue Donna Mauer.
Sur le net, elle a également appris comment on pouvait jouer avec un bistouri, et elle meurt d'envie d'essayer...
Très attendu de part son sénario allechant et pour avoir agreablement surpris les spectateurs de Deauville, Hard Candy est finalement passez inaperçu lors de sa sortie en France...C'est dommage car on tient là l'un des meilleurs, voir le meilleur, thriller de l'année...
La première qualité du film: c'est son ambiance stressante et lourde, on comprend très vite qu'on est pas en face d'un thriller comme les autres, et même si on ne voit pas une seule goute de sang on est peu être encore plus traumatisé que devant un film d'horreur "classique" et donc gore. Pourtant le tout commence très calmement, les quinzes premières minutes du film sont complétements différentes du reste, le déroulement n'est donc pas s'en nous rappeler celui de 13 Tzameti qui commençait aussi de manière banale avant de nous plongés dans un enfer sans nom. Ici le contraste entre le début et le reste du film est encore plus accentué, on à vraiment l'impression d'avoir changer de film entre temps et d'être passé d'une comédie sentimentale à un 8 clos terrifiants. Oui Hard Candy est bien un 8 clos: un lieu, deux personnages seulement, tous les deux charismatiques, tous les deux étranges et on joue un peu à "qui nous dégoute le plus?" sans pour autant trouver la réponse tant tout deux paraissent dérangers à l'extrême.
Bien entendu il fallait des acteurs de talent pour faire un 8 clos digne de ce nom et vu le caractère complexe et tortueu des personnages on se doute que ce n'était pas chose facile...Et pourtant Ellen Page est tout simplement magnifique, elle est si innocente, si jeune et si diabolique: c'est le petit chaperon rouge et son anti-thèse à la fois et, au final, l'actrice comme le personnage fascine. Même chose pour Patrick Wilson dans un rôle vraiment difficile et dans lequel il est tout simplement crédible, il nous ferait douter de sa culpabilité de part son apparence angélique et pourtant tout au long du film on sait de quoi il est capable. Là encore le personnage fascine par sa complexité et par sa dualité. Le casting est donc tout simplement parfait.
Enfin la réalisation est soignée, le montage est vif, saccadé et dérangeant tout comme le film. Les décors sont vides et mettent mal à l'aise dotant plus que les couleurs sont fades, il n'y a rien vraiment rien de rassurant là dedans et l'ambiance du film s'en ressent alors jusque dans cette maison qui joue office de lieu principal du film. Musicalement c'est vide, mais dans le bon sens du terme, cette abscence rend le tout encore plus réaliste et laisse le spectateur vraiment seul, On n'a juste le droit à des morceaux de rock qui contrastent avec ce vide par leurs violences et ce veulent encore plus stressants que l'absence de musique si fréquente. La réalisation nous fait vivre un cauchemard dont on se delecte presque honteusement!
Hard candy est donc LE thriller de l'année, histoire travaillée, personnages et acteurs fascinants et realisation de qualité compose se film hors norme qui reussit à ne pas nous faire dormir alors que le tout aurait rapidement pu tourné en rond. Une vrai réussite!