fanfan la tulipe [Film]
Publié : 29 mai 2003, 15:33
Ma première critique donc pardonnez les erreurs que vous pourrez trouver :
Je reviens juste du cinéma, après avoir vu ce film de Gérard Krawcicz. Ma première impression en sortant est d'avoir eu un bon moment à sourire et de regarder un film qui ne se prend pas au serieux au premier abord mais qui dénonce certaines certaines aberrations de l'époque.
Le dernier film de cape et d'épée que j'ai vu étant Blanche, je partais avec un a priori des films français de cape et d'épée contemporains, plutot mauvais. Là ou Blanche se perdait dans une vulgarité et une mauvaise parodie, Fanfan réussit à distiller un humour certes simple mais pas vulgaire au moins.
Ce film est à prendre au second degré, c'est héroique, bien sur c'est impossible qu'un homme seul puisse vaincre une dizaine de brigands, et alors, Néo arrive bien à battre une centaine d'agents smith, non?
Car les combats, bien que bien chorégraphiés, ressemblent trop à une danse, à une chorégraphie justement, et à pas à de vrais escarmouches, c'est un des points négatifs, néanmoins ca a le mérite de rendre le film plus léger et ca reste finalement dans le ton du film, un peu comme les scenes de combat des films de terence hill et bud spencer (dont je suis un fan inconditionnel).
La France est en guerre, Louis XV admire et son armée et on lui annonce qu'il dirige 46,962 combattants. Comme il préfère les chiffres ronds il désire 38 soldats de plus afin d'arriver à 47,000.
Pendant ce temps, notre héros (vincent perez) batifole sous une botte de foin avec une paysane du cru local. Son père, furieux, veut qu'il se marie avec sa fille, maintenant dépucelée. Il tente de s'échapper et rencontre alors Adeline (penelope cruz), diseuse de bonne aventure qui lui dit que son destin est d'etre militaire et qu'il se mariera avec une princesse. Rattrapé par son beau-père forcé, il ne devra son salut que par son engagement dans l'armée, dont le recruteur est envoyé à ce moment là, c'est le dernier des 38 hommes recherchés =)
Sous des scenes comiques, se cachent en fait beaucoup plus, le passage du début ou un conseiller de Louis XV lui explique pourquoi ils font la guerre, parceque le roi l'a oublié, dénote bien l'ambiguité des alliances de l'époque, on ne sait plus contre qui on se bat et qui sont nos alliés.
Fanfan combat aussi le mariage et on retrouve ici le credo de Dom Juan. Le destin joue un role important aussi, persuadé que la prédiction d'Adeline est vraie, notre héros se trouve alors convaincu que sa voie est toute tracée, alors qu'en fait l'amour il l'a sous ses yeux et il ne la voit pas.
Louis XV est superbement interprété par Didier Bourdon, qui nous change royalement (sic) du roi effeminé de Blanche. Paraissant stupide mais en fait il est plutot dépassé par la futilité de la guerre dans laquelle il ne voie qu'un jeu.
Comme dans "Bienvenue chez les rozes", avec l'apparition sporadique des quatres randonneurs sifflotants, on retrouve ici un quatuor essayant de jouer une musique qui plaira au colonel de l'armée. Ils reviennet assez souvent pour marquer lechangement de scènes, distillant quelques passages comiques, comme lorsqu'ils jouent l'hymne américain et que le colonel leur répond ; "c'est nul, aucun entrain ..." petit clin d'oeil à l'Irak.
Dans un style beaucoup plus léger que Blanche, Fanfan est un film de cape et d'épée amusant à voir et un excélent divertissement sans longeur et ennui, par contre si vous etes fauchés, c'est pas la mort non plus de ne pas y etre allés.
Ma note ? 7 sur 10
Je reviens juste du cinéma, après avoir vu ce film de Gérard Krawcicz. Ma première impression en sortant est d'avoir eu un bon moment à sourire et de regarder un film qui ne se prend pas au serieux au premier abord mais qui dénonce certaines certaines aberrations de l'époque.
Le dernier film de cape et d'épée que j'ai vu étant Blanche, je partais avec un a priori des films français de cape et d'épée contemporains, plutot mauvais. Là ou Blanche se perdait dans une vulgarité et une mauvaise parodie, Fanfan réussit à distiller un humour certes simple mais pas vulgaire au moins.
Ce film est à prendre au second degré, c'est héroique, bien sur c'est impossible qu'un homme seul puisse vaincre une dizaine de brigands, et alors, Néo arrive bien à battre une centaine d'agents smith, non?
Car les combats, bien que bien chorégraphiés, ressemblent trop à une danse, à une chorégraphie justement, et à pas à de vrais escarmouches, c'est un des points négatifs, néanmoins ca a le mérite de rendre le film plus léger et ca reste finalement dans le ton du film, un peu comme les scenes de combat des films de terence hill et bud spencer (dont je suis un fan inconditionnel).
La France est en guerre, Louis XV admire et son armée et on lui annonce qu'il dirige 46,962 combattants. Comme il préfère les chiffres ronds il désire 38 soldats de plus afin d'arriver à 47,000.
Pendant ce temps, notre héros (vincent perez) batifole sous une botte de foin avec une paysane du cru local. Son père, furieux, veut qu'il se marie avec sa fille, maintenant dépucelée. Il tente de s'échapper et rencontre alors Adeline (penelope cruz), diseuse de bonne aventure qui lui dit que son destin est d'etre militaire et qu'il se mariera avec une princesse. Rattrapé par son beau-père forcé, il ne devra son salut que par son engagement dans l'armée, dont le recruteur est envoyé à ce moment là, c'est le dernier des 38 hommes recherchés =)
Sous des scenes comiques, se cachent en fait beaucoup plus, le passage du début ou un conseiller de Louis XV lui explique pourquoi ils font la guerre, parceque le roi l'a oublié, dénote bien l'ambiguité des alliances de l'époque, on ne sait plus contre qui on se bat et qui sont nos alliés.
Fanfan combat aussi le mariage et on retrouve ici le credo de Dom Juan. Le destin joue un role important aussi, persuadé que la prédiction d'Adeline est vraie, notre héros se trouve alors convaincu que sa voie est toute tracée, alors qu'en fait l'amour il l'a sous ses yeux et il ne la voit pas.
Louis XV est superbement interprété par Didier Bourdon, qui nous change royalement (sic) du roi effeminé de Blanche. Paraissant stupide mais en fait il est plutot dépassé par la futilité de la guerre dans laquelle il ne voie qu'un jeu.
Comme dans "Bienvenue chez les rozes", avec l'apparition sporadique des quatres randonneurs sifflotants, on retrouve ici un quatuor essayant de jouer une musique qui plaira au colonel de l'armée. Ils reviennet assez souvent pour marquer lechangement de scènes, distillant quelques passages comiques, comme lorsqu'ils jouent l'hymne américain et que le colonel leur répond ; "c'est nul, aucun entrain ..." petit clin d'oeil à l'Irak.
Dans un style beaucoup plus léger que Blanche, Fanfan est un film de cape et d'épée amusant à voir et un excélent divertissement sans longeur et ennui, par contre si vous etes fauchés, c'est pas la mort non plus de ne pas y etre allés.
Ma note ? 7 sur 10