28 jours après [Film]
Publié : 29 mai 2003, 22:57
En sortant du cinéma je me retourne à chaque coin de rue pour voir si un enragé ne se dirige pas vers moi titubant et cherchant à me charcuter. Je dois dire que cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film qui m'inflige un tel choc.
Le caneva de l'histoire est simple : en voulant libérer des singes des "amis de la nature" donne en fait la clef des champs à une maladie qui vous rend enragé et vous donne envie de tuer tous ceux qui ne sont pas contaminer. Un coursier se réveille d'un coma de 28 jours dans un Londres déserté où tout à changé : la vie ne vaut plus un clou et si votre meilleur ami est infecté il vous reste "10 à 15 secondes pour le tuer" selon séléna . Une petite équipe de survivant se forme pour rejoindre un camp de l'armée où semble-t-il se trouve la solution pour l'épidémie.
On l'aura compris ce n'est pas l'originalité du scénario qui fait l'intéret du film. Dans la même veine scénaristique de fin du monde on peut citer : "Ghosts of Mars", "Le regne du feu" , "dans l'antre de la folie", "Le village des damnés" et si je cite 3 films de Carpenter ce n'est pas un hasard. L'ambiance de ce film m'y fait trop penser. Ce que je trouve le plus intéressant dans ce film est le mélange entre deux thèmes proches qui se retrouvent aussi dans les films de carpenter susnomés :
- la fin du monde
- la fin de l'humanité
Ce que je veux dire par là est que la fin du monde est une simple destruction des choses telles qu'on les connait : dans 28 jours le héros au début, quand il n'est encore au courant de rien, se met à ramasser des billets de banques éparpillés : c'est la fin du monde. Par contre séléna n'hésite pas à couper la tête de son compagnon par ce qu'il est peut être comtaminé, et nous on se dit qu'elle a raison : c'est la fin de l'humanité.
C'est ce qui est particulièrement bien rendu dans ce film où pour survivre l'homme doit renoncer à ce qui fait de lui un être humain. Une très belle scène dans le film illustre ce propos à merveille. Le héros se met à tuer tout le monde et un gros plan sur ses yeux bleus nous montre que ce ne sont pas seulement les infectés (symbolisés par des yeux rouges) qui sont perdus.
Une particularité à signaler : la photo de ce film tourné en numérique est assez étrange et ajoute au malaise ambiant.
C'est un film dont on ne ressort pas indemne : ce qui fait le plus peur n'est pas vraiment la maladie mais plutot ce qu'elle révèle, et contre cela il n'y a pas de remède en vue.
Ma note : 9 (et ca fait du bien apres X2 et Matrix2).
Le caneva de l'histoire est simple : en voulant libérer des singes des "amis de la nature" donne en fait la clef des champs à une maladie qui vous rend enragé et vous donne envie de tuer tous ceux qui ne sont pas contaminer. Un coursier se réveille d'un coma de 28 jours dans un Londres déserté où tout à changé : la vie ne vaut plus un clou et si votre meilleur ami est infecté il vous reste "10 à 15 secondes pour le tuer" selon séléna . Une petite équipe de survivant se forme pour rejoindre un camp de l'armée où semble-t-il se trouve la solution pour l'épidémie.
On l'aura compris ce n'est pas l'originalité du scénario qui fait l'intéret du film. Dans la même veine scénaristique de fin du monde on peut citer : "Ghosts of Mars", "Le regne du feu" , "dans l'antre de la folie", "Le village des damnés" et si je cite 3 films de Carpenter ce n'est pas un hasard. L'ambiance de ce film m'y fait trop penser. Ce que je trouve le plus intéressant dans ce film est le mélange entre deux thèmes proches qui se retrouvent aussi dans les films de carpenter susnomés :
- la fin du monde
- la fin de l'humanité
Ce que je veux dire par là est que la fin du monde est une simple destruction des choses telles qu'on les connait : dans 28 jours le héros au début, quand il n'est encore au courant de rien, se met à ramasser des billets de banques éparpillés : c'est la fin du monde. Par contre séléna n'hésite pas à couper la tête de son compagnon par ce qu'il est peut être comtaminé, et nous on se dit qu'elle a raison : c'est la fin de l'humanité.
C'est ce qui est particulièrement bien rendu dans ce film où pour survivre l'homme doit renoncer à ce qui fait de lui un être humain. Une très belle scène dans le film illustre ce propos à merveille. Le héros se met à tuer tout le monde et un gros plan sur ses yeux bleus nous montre que ce ne sont pas seulement les infectés (symbolisés par des yeux rouges) qui sont perdus.
Une particularité à signaler : la photo de ce film tourné en numérique est assez étrange et ajoute au malaise ambiant.
C'est un film dont on ne ressort pas indemne : ce qui fait le plus peur n'est pas vraiment la maladie mais plutot ce qu'elle révèle, et contre cela il n'y a pas de remède en vue.
Ma note : 9 (et ca fait du bien apres X2 et Matrix2).