Last action Hero [Film]
Publié : 05 février 2007, 18:11
LAST ACTION HERO
[img]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/e ... n_Hero.jpg" alt="200px-Last_Action_Hero.jpg" />
Prononcer le nom de Schwarzenneger, il y aura une forte probabilité pour que lle mot terminator, predator ou conan. On n'oubliera pas d'ajouter les multitudes de films d'actions comme La fin des temps, commandos, l'effaceur.
Seulement, Schwarzie est un acteur. Autrement dit, il est capable du pire comme du meilleur. Seulement, on ne retient souvent que le pire et on oublie tres (voir trop) facilement le meilleur. Et c'est justement un de ces films ou iil a su montrer de quoi il était capable qui va etre étudié aujourd'hui : Last Action Hero
Grace a un billet magique, Danny Madigan, un enfant de onze ans, peut vivre les aventures de son policier prefere, Slater, croise des temps modernes. Ensemble ils affrontent force danger et triomphent toujours. Mais les choses se compliquent lorsque des personnes mal intentionnees s'emparent du billet magique et gagnent New York, ou le crime paie encore plus qu'au cinema.
Danny Madigan vit seul avec sa mere souvent absente. Mais ce garcon sait s'occuper puisqu'il passe la plupart de son temps dans un vieux cinema ou iil peut suivre les aventure de Jack Slater, un flic heros bodybuildé aux méthodes expéditives, interprété par Arnold Shwarzenneger. Le vieil homme (Nick), ami de Danny et qui tient le cinema, lui apprend qu'il va avoir la bobine du dernier opus. Lors de cette fameuse soirée ou le garcon va pouvoir voir Jack SLater IV, Nick lui donne un billet en or qui aurait un pouvoir spécial. D'ailleurs ce pouvoir va se mettre en marche pendant la projection puisque Danny se retrouve transporté dans la voiture de..... Jack Slater.
John Mc Tierman est un expert en films d'actions : piege de cristal, predator, une journée en enfer, basic sont ses oeuvres les plus connues. Pourtant, ce réalisateur en a eu marre de voir d'autres films d'actions plus grossiers les uns que les autres, utilisant les mêmes ficelles, les mêmes héros. C'est ce qui l'as motivé pour faire ce film. Car, Last Action Hero est avant tout une parodie de films d'actions. Difficile de ne pas pas penser a Rambo, a l'arme fatale quand on voit Schwarzie incarner un personnage bourré de clichés (héros solitaire, en froid avec la hierarchie, sens de l'humour douteux). Et que dire des méchants, si ce n'est qu'ils sont méchants.... et stéréotypés. Anthony Quinn joue un mafioso dont le but est d'être LE parrain de toute la ville. Charles Dance joue un tueur qui tue de sang froid facilement reconnaissable avec son oeil de verre. Tom noonan joue un tueur en série psychopathe qui , comme par hasard, s'attaque a l'enfant de Jack Slater. Autrement dit, difficile de ne pas tomber dans la caricature. Surtout, quand Mc Tierman utilise les ficelles les plus grossières du cinéma ( le héros qui survit a une explosion, la fille du héros qui arrive juste a temps, le collègue suspect, le chef qui rale tout le temps, les flingues qui ne se rechargent jamais et les courses poursuites composées de fusillades et de musique hard rock, les numeros de téléphones qui commencent tous par 555). Le réalisateur pousse son concept a l'extreme quand il fait débarquer Jack Slater dans notre réalité et qu'il découvre qu'un coup de poing fait mal, que les accidents de la route font mal, que les armes ont un chargeur limité et surtout qu'il n'est qu'un personnage joué par un acteur qui a joué d'autres personnages.
Mais si John Mc Tierman caricature les films d'actions, il fait aussi un grand cri d'amour pour le cinéma notamment grâce aux gags qui font références a d'autres films qui ne sont pas toujours des films d'actions ( Amadeus, Terminator 2, Basic Instict, la 4° dimension, le 7° sceau). De plus, le réalisateur nous démontre que le cinéma est le lieu ou l'on se libère de nos soucis (comme Danny qui reve d'une adaptation d'Hamlet par Schwarzie en plein cours), ou l'on peut oublier dans quel horrible monde dans lequel on vie, on ne peut que citer la scène ou Benedict découvre notre monde ou l'on peut tuer n'importe qui et ne pas avoir une voiture de police qui arrive dans la minute qui suit ou autre exemple, quand il découvre que les prostituées ne sont pas toujours des midinettes de 18 ans. Donc, on se rend compte que sous les gags se cachent une réflexion sur la réalité dans le cinema ou l'on peut retirer cette question interessante : Le monde du cinema doit il respecter la réalité ?
En conclusion, comme je dis toujours "C'est dans les plus grosses conneries qu'on trouve les choses les plus intelligentes". Force est de constater que je n'ai pas tout a fait tort avec ce film qui fera rire un connaisseur ou pas du cinema. Avec en plus, une petite réflexion qui fait encore débat aujourd'hui.
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Prononcer le nom de Schwarzenneger, il y aura une forte probabilité pour que lle mot terminator, predator ou conan. On n'oubliera pas d'ajouter les multitudes de films d'actions comme La fin des temps, commandos, l'effaceur.
Seulement, Schwarzie est un acteur. Autrement dit, il est capable du pire comme du meilleur. Seulement, on ne retient souvent que le pire et on oublie tres (voir trop) facilement le meilleur. Et c'est justement un de ces films ou iil a su montrer de quoi il était capable qui va etre étudié aujourd'hui : Last Action Hero
Grace a un billet magique, Danny Madigan, un enfant de onze ans, peut vivre les aventures de son policier prefere, Slater, croise des temps modernes. Ensemble ils affrontent force danger et triomphent toujours. Mais les choses se compliquent lorsque des personnes mal intentionnees s'emparent du billet magique et gagnent New York, ou le crime paie encore plus qu'au cinema.
Danny Madigan vit seul avec sa mere souvent absente. Mais ce garcon sait s'occuper puisqu'il passe la plupart de son temps dans un vieux cinema ou iil peut suivre les aventure de Jack Slater, un flic heros bodybuildé aux méthodes expéditives, interprété par Arnold Shwarzenneger. Le vieil homme (Nick), ami de Danny et qui tient le cinema, lui apprend qu'il va avoir la bobine du dernier opus. Lors de cette fameuse soirée ou le garcon va pouvoir voir Jack SLater IV, Nick lui donne un billet en or qui aurait un pouvoir spécial. D'ailleurs ce pouvoir va se mettre en marche pendant la projection puisque Danny se retrouve transporté dans la voiture de..... Jack Slater.
John Mc Tierman est un expert en films d'actions : piege de cristal, predator, une journée en enfer, basic sont ses oeuvres les plus connues. Pourtant, ce réalisateur en a eu marre de voir d'autres films d'actions plus grossiers les uns que les autres, utilisant les mêmes ficelles, les mêmes héros. C'est ce qui l'as motivé pour faire ce film. Car, Last Action Hero est avant tout une parodie de films d'actions. Difficile de ne pas pas penser a Rambo, a l'arme fatale quand on voit Schwarzie incarner un personnage bourré de clichés (héros solitaire, en froid avec la hierarchie, sens de l'humour douteux). Et que dire des méchants, si ce n'est qu'ils sont méchants.... et stéréotypés. Anthony Quinn joue un mafioso dont le but est d'être LE parrain de toute la ville. Charles Dance joue un tueur qui tue de sang froid facilement reconnaissable avec son oeil de verre. Tom noonan joue un tueur en série psychopathe qui , comme par hasard, s'attaque a l'enfant de Jack Slater. Autrement dit, difficile de ne pas tomber dans la caricature. Surtout, quand Mc Tierman utilise les ficelles les plus grossières du cinéma ( le héros qui survit a une explosion, la fille du héros qui arrive juste a temps, le collègue suspect, le chef qui rale tout le temps, les flingues qui ne se rechargent jamais et les courses poursuites composées de fusillades et de musique hard rock, les numeros de téléphones qui commencent tous par 555). Le réalisateur pousse son concept a l'extreme quand il fait débarquer Jack Slater dans notre réalité et qu'il découvre qu'un coup de poing fait mal, que les accidents de la route font mal, que les armes ont un chargeur limité et surtout qu'il n'est qu'un personnage joué par un acteur qui a joué d'autres personnages.
Mais si John Mc Tierman caricature les films d'actions, il fait aussi un grand cri d'amour pour le cinéma notamment grâce aux gags qui font références a d'autres films qui ne sont pas toujours des films d'actions ( Amadeus, Terminator 2, Basic Instict, la 4° dimension, le 7° sceau). De plus, le réalisateur nous démontre que le cinéma est le lieu ou l'on se libère de nos soucis (comme Danny qui reve d'une adaptation d'Hamlet par Schwarzie en plein cours), ou l'on peut oublier dans quel horrible monde dans lequel on vie, on ne peut que citer la scène ou Benedict découvre notre monde ou l'on peut tuer n'importe qui et ne pas avoir une voiture de police qui arrive dans la minute qui suit ou autre exemple, quand il découvre que les prostituées ne sont pas toujours des midinettes de 18 ans. Donc, on se rend compte que sous les gags se cachent une réflexion sur la réalité dans le cinema ou l'on peut retirer cette question interessante : Le monde du cinema doit il respecter la réalité ?
En conclusion, comme je dis toujours "C'est dans les plus grosses conneries qu'on trouve les choses les plus intelligentes". Force est de constater que je n'ai pas tout a fait tort avec ce film qui fera rire un connaisseur ou pas du cinema. Avec en plus, une petite réflexion qui fait encore débat aujourd'hui.
. Je vais planquer mon exemplaire, maintenant que je sais que Lestat est parti en croisade !
