Good Charlotte - Good Morning Revival [musique]
Publié : 13 mai 2007, 20:28
Ceci est ma première critique, soyez indulgent messieurs dames 
Good Charlotte - Good Morning Revival (2007)
Le moins que l'on puisse dire, cest que Good Charlotte nest pas un groupe très apprécié dans le milieu du rock. Quatre albums au compteur, une réputation de rockeurs commerciaux, répudiés par le monde du punk rock à cause de leurs affinités avec MTV A croire quil est de bon ton de les ignorer dans le monde des rockeurs. Après un The Young And The Hopeless vendu en quantités conséquentes, un Chronicles of Life and Death au succès plus mitigé, ils reviennent avec Good Morning Revival. Seulement voilà, le groupe a depuis revu sa copie (poussés dailleurs par leur producteur Don Gilmore) et leur musique a évolué de façon significative. Le pop-punk des albums précédents voit arriver en grandes pompes lélectro. Jai bien dit « en grandes pompes », vous verrez pourquoi
Lalbum débute sur un titre éponyme, une introduction électro qui se veut atmosphérique mais que je qualifierai plus volontiers de soporifique. Heureusement elle ne dure que 57 secondes. Déboule ensuite « Misery », une introduction quon croirait échappée de la BO dun WipeOut (oui les jeux de course avec des vaisseaux), un refrain qui ne cache pas sa nappe de synthétiseur aigue, des guitares basiques, un solo ridicule et une mélodie bien convenue. Pas de doute, cest bien du Good Charlotte, les mélodies sont accrocheuses, mais si elles ne létaient pas, Good Charlotte ne serait pas. Vient ensuite le single « The River », avec en featuring le chanteur de Avenged Sevenfold dont la voix rauque tranche avec celle de Joel Madden. La guitare est un peu plus ambitieuse (c'est relatif) mais le mérite revient au guitariste lui aussi réchappé de Avenged Sevenfold. Un single assez honnête, mais rien de bien transcendant.
« Dance Floor Anthem » porte bien son nom. Un refrain aux effets électro tonitruants, des guitares estompées et on ne peut plus insipides, une basse omniprésente. Vient ensuite la piste la plus minable de lalbum : « Keep You Hands Off My Girl ». Joel Madden nous livre avec une voix trafiquée des paroles à la diction hachée, donnant une mauvaise saveur hip-hop à lensemble. Dailleurs, en ce qui concerne le clip, on a de la peine pour Nine Inch Nails dont le logo orne la guitare de Billy Martin.
« Victims of Love » reprend les ingrédients de « Misery » avec toutefois plus de parcimonie et dans un registre légèrement différent. « Where Would We Be Now » utilise du piano à outrance ainsi que dautres instruments imités au synthétiseur (jai même cru entendre des violons joués cordes pincées). « Break Apart Her Heart » est à mettre dans le même panier que « Misery », elle use les mêmes artifices. « All Black » relève légèrement le niveau (là encore c'est relatif), mais comme par hasard, lélectro est ici en service minimum. Cependant, rien de bien terrible, et en bonus, on nous gratifie dun nouveau solo ridicule (mais est-ce vraiment un solo tellement cest vulgaire ?).
« Beautiful Place », malgré sa base rythmique plutôt rapide, endort tant elle est inintéressante. « Something Else » est élémentaire au possible, mélodie convenue, et plutôt fade. « Broken Hearts Parade » renouvelle un peu, avec linsertion de cuivres, et quasiment sans sonorités électroniques. Son originalité, mais aussi son authenticité la placent dans le haut du panier, mais pourtant rien dexceptionnel. Lalbum se conclut sur « March On », sorte de ballade fourre-tout survolée par la voix plaintive de Joel Madden. Il sagit aussi de la piste la plus courte du disque (hors morceau dintroduction).
Au final, on arrive à un bilan "pas joli-joli". Pas mal de morceaux mènent à penser que la hiérarchie est inversée : le rock est au service de lélectro, au lieu du contraire. Good Charlotte use dune basse hypertrophiée et dune surenchère délectronique, atrophiant la portée des guitares dont les riffs sont basiques comme jamais, ce qui amène à un deuxième gros défaut : le manque flagrant de recherche musicale. Les mélodies sont conventionnelles au possible et les soli soit absents, soit pourris (et dans ce cas là, croyez-moi, ils feraient mieux dêtre absents). Les pistes sont toutes formatées en trois minutes et des poussières (la plus longue étant « All Black » du haut de ses 4 minutes 19) ce qui nous fait un album bouclé en 44 minutes.
Finalement, que retenir de ce disque ? Pas digne du quatrième opus dun groupe. Lusage nouveau de lélectronique peine à convaincre, et pourtant cétait la seule innovation. En conclusion, le Good Charlotte nouveau déroutera les fans de la première heure, séduira à coup sûr les minettes, fera les beaux jours de MTV et donnera plus quassez de raisons aux détracteurs du groupe pour les condamner à la potence. Rien que ça...
:pouah: 3/10
Soupe Morning Revival
Good Charlotte - Good Morning Revival (2007)
Le moins que l'on puisse dire, cest que Good Charlotte nest pas un groupe très apprécié dans le milieu du rock. Quatre albums au compteur, une réputation de rockeurs commerciaux, répudiés par le monde du punk rock à cause de leurs affinités avec MTV A croire quil est de bon ton de les ignorer dans le monde des rockeurs. Après un The Young And The Hopeless vendu en quantités conséquentes, un Chronicles of Life and Death au succès plus mitigé, ils reviennent avec Good Morning Revival. Seulement voilà, le groupe a depuis revu sa copie (poussés dailleurs par leur producteur Don Gilmore) et leur musique a évolué de façon significative. Le pop-punk des albums précédents voit arriver en grandes pompes lélectro. Jai bien dit « en grandes pompes », vous verrez pourquoi
Lalbum débute sur un titre éponyme, une introduction électro qui se veut atmosphérique mais que je qualifierai plus volontiers de soporifique. Heureusement elle ne dure que 57 secondes. Déboule ensuite « Misery », une introduction quon croirait échappée de la BO dun WipeOut (oui les jeux de course avec des vaisseaux), un refrain qui ne cache pas sa nappe de synthétiseur aigue, des guitares basiques, un solo ridicule et une mélodie bien convenue. Pas de doute, cest bien du Good Charlotte, les mélodies sont accrocheuses, mais si elles ne létaient pas, Good Charlotte ne serait pas. Vient ensuite le single « The River », avec en featuring le chanteur de Avenged Sevenfold dont la voix rauque tranche avec celle de Joel Madden. La guitare est un peu plus ambitieuse (c'est relatif) mais le mérite revient au guitariste lui aussi réchappé de Avenged Sevenfold. Un single assez honnête, mais rien de bien transcendant.
« Dance Floor Anthem » porte bien son nom. Un refrain aux effets électro tonitruants, des guitares estompées et on ne peut plus insipides, une basse omniprésente. Vient ensuite la piste la plus minable de lalbum : « Keep You Hands Off My Girl ». Joel Madden nous livre avec une voix trafiquée des paroles à la diction hachée, donnant une mauvaise saveur hip-hop à lensemble. Dailleurs, en ce qui concerne le clip, on a de la peine pour Nine Inch Nails dont le logo orne la guitare de Billy Martin.
« Victims of Love » reprend les ingrédients de « Misery » avec toutefois plus de parcimonie et dans un registre légèrement différent. « Where Would We Be Now » utilise du piano à outrance ainsi que dautres instruments imités au synthétiseur (jai même cru entendre des violons joués cordes pincées). « Break Apart Her Heart » est à mettre dans le même panier que « Misery », elle use les mêmes artifices. « All Black » relève légèrement le niveau (là encore c'est relatif), mais comme par hasard, lélectro est ici en service minimum. Cependant, rien de bien terrible, et en bonus, on nous gratifie dun nouveau solo ridicule (mais est-ce vraiment un solo tellement cest vulgaire ?).
« Beautiful Place », malgré sa base rythmique plutôt rapide, endort tant elle est inintéressante. « Something Else » est élémentaire au possible, mélodie convenue, et plutôt fade. « Broken Hearts Parade » renouvelle un peu, avec linsertion de cuivres, et quasiment sans sonorités électroniques. Son originalité, mais aussi son authenticité la placent dans le haut du panier, mais pourtant rien dexceptionnel. Lalbum se conclut sur « March On », sorte de ballade fourre-tout survolée par la voix plaintive de Joel Madden. Il sagit aussi de la piste la plus courte du disque (hors morceau dintroduction).
Au final, on arrive à un bilan "pas joli-joli". Pas mal de morceaux mènent à penser que la hiérarchie est inversée : le rock est au service de lélectro, au lieu du contraire. Good Charlotte use dune basse hypertrophiée et dune surenchère délectronique, atrophiant la portée des guitares dont les riffs sont basiques comme jamais, ce qui amène à un deuxième gros défaut : le manque flagrant de recherche musicale. Les mélodies sont conventionnelles au possible et les soli soit absents, soit pourris (et dans ce cas là, croyez-moi, ils feraient mieux dêtre absents). Les pistes sont toutes formatées en trois minutes et des poussières (la plus longue étant « All Black » du haut de ses 4 minutes 19) ce qui nous fait un album bouclé en 44 minutes.
Finalement, que retenir de ce disque ? Pas digne du quatrième opus dun groupe. Lusage nouveau de lélectronique peine à convaincre, et pourtant cétait la seule innovation. En conclusion, le Good Charlotte nouveau déroutera les fans de la première heure, séduira à coup sûr les minettes, fera les beaux jours de MTV et donnera plus quassez de raisons aux détracteurs du groupe pour les condamner à la potence. Rien que ça...
:pouah: 3/10
Soupe Morning Revival
:lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol:
(bon c'est plus trop d'actualité, mais tant pis^^)
:?:roll::bored:
mad::evil: ^^ Enfin aprés c'est ton avi tu vois donc tu marque pas "bilan pas joli joli" ou toutes btes remarqes , tu marque "je pense que blablabla" enfin bref' vive GC 