4 mois, 3 semaines et 2 jours [critique Cannes 2007]
Publié : 24 mai 2007, 17:30
4 mois, 3 semaines et 2 jours
De Cristian Mungiu - en compétition
Bucarest 1987, la vie à lEst continue pour ces étudiants à luniversité. Deux dentres elles se partagent une chambre en cité universitaire et sactivent.
Aujourdhui, Otilia et Gabita sont en train de réunir le maximum dargent parce que Gagita est enceinte. Lavortement étant interdit mais pratiqué, elle a pris un rendez vous avec un médecin, au noir. Une fois les trois personnages réunis, le médecin ne veut plus se contenter de la somme que leur proposent les deux jeunes femmes et désire être payé par leur corps.
Si ce film paraît laisser passer quelques erreurs techniques, on le comprendra car celles-ci auront toutes leurs importances dans la mise en scène et seront caractéristiques de laspect « témoignages » qua voulu donner lauteur à son uvre. Le jeu des acteurs est très bon, les longs plans fixes permettent aux deux actrices de vraies performances. On peut même parfois trouver quelques plans de caméra portée dans les nuits roumaines, qui laissent à voir des quartiers faisant froid dans le dos.
Au final, ce film peu conventionnel offre un résultat très honnête et semble bien parti pour rafler quelques prix, ce qui ne nétait pas gagné daprès la liste des concurrents de cette 60ème édition du festival de Cannes. Le réalisateur se présente comme un témoin du Bucarest de 1987 et réussit, à travers les comportements des différents protagonistes, à faire passer cette peur constante des étudiants vis-à-vis de la milice du régime. Le film trouvera public. À voir.
De Cristian Mungiu - en compétition
Bucarest 1987, la vie à lEst continue pour ces étudiants à luniversité. Deux dentres elles se partagent une chambre en cité universitaire et sactivent.
Aujourdhui, Otilia et Gabita sont en train de réunir le maximum dargent parce que Gagita est enceinte. Lavortement étant interdit mais pratiqué, elle a pris un rendez vous avec un médecin, au noir. Une fois les trois personnages réunis, le médecin ne veut plus se contenter de la somme que leur proposent les deux jeunes femmes et désire être payé par leur corps.
Si ce film paraît laisser passer quelques erreurs techniques, on le comprendra car celles-ci auront toutes leurs importances dans la mise en scène et seront caractéristiques de laspect « témoignages » qua voulu donner lauteur à son uvre. Le jeu des acteurs est très bon, les longs plans fixes permettent aux deux actrices de vraies performances. On peut même parfois trouver quelques plans de caméra portée dans les nuits roumaines, qui laissent à voir des quartiers faisant froid dans le dos.
Au final, ce film peu conventionnel offre un résultat très honnête et semble bien parti pour rafler quelques prix, ce qui ne nétait pas gagné daprès la liste des concurrents de cette 60ème édition du festival de Cannes. Le réalisateur se présente comme un témoin du Bucarest de 1987 et réussit, à travers les comportements des différents protagonistes, à faire passer cette peur constante des étudiants vis-à-vis de la milice du régime. Le film trouvera public. À voir.