ROCK EN SEINE
Publié : 29 août 2007, 13:38
Rock en seine, Vendredi 24 août, samedi 25, dimanche 26.
J’entre par le parking voitures, pas de queue.
Il a plu le matin, le terrain est très humide, beaucoup de
flaques de boue. A Evreux, pour l’edition du Rock dans tous ses états, ils
mettent de la paille pour pallier à cet inconvénient.
15 h : Rock n roll sur la scène de la Cascade.
Classique et sans surprise. Ce sera la cas de la plupart des groupes de cette
édition.
15h 30. Grande scène. « DIZZEE RASCAL ». Un
rappeur. Je ne savais pas que c’était Rap en seine.
16h20 Dinausor junior sur la scène de la cascade. C’est bien
du rock, mais rien de phénoménal.
17h10, Hey hey my my sur la petite scène de l’industrie
réservée aux groupes moins connus. Ils se défendent.
Mogwaï sur la grande scène. Le public commence à
arriver ;
M.I.A. sur la scène de la cascade. Qu’est ce qu’une
chanteuse de RnB/ rap/ techno fait ici ? C’est de la variète pour jeunes. Seul
le public masculin ne regarde la scène pour mirer les déhanchements de la
chanteuse, pardon, de la rappeuse. Pas de mélodie, une boite à rythme, pourquoi
donc s’emmerder à faire jouer des musiciens quand il suffit de bouger en criant
des ‘yo !’…
The Shins sur la grande scène. Interchangeable avec bon
nombre de groupes venus ici.
Emilie Simon sur la scène de la cascade. Le public ne sort
de sa torpeur qu’au dernier morceau, « dès les premières lueurs de
l’aube ».
The Hives sur la grande scène. Ils sont un peu plus excités
que les autres, ce qui leur assure un succès d’estime. Le chanteur a du répéter
28 fois que son groupe s’appelait les Hives. Dès fois qu’on s’en souviennent
pas.
2 many DJ’s. Comme leur nom l’indique, un peu trop d’électro
dans un festival rock. Ces deux la se distinguent en mixant quelques mesures de
tubes rock dans leurs samples.
Arcade fire. Mis à part qu’ils ont des instruments qui
sortent un peu de la norme, je n’arriverai pas à m’y faire. J’ai l’impression
qu’à part la chanson ‘rebellion’, y’a pas grand-chose. Ils nous arrivés dessus
poussés par un marketing punchy. Connus, ils passent en grande scène, connus,
les braves gens présents remuaient en fin de chanson et se mettaient à braire
leur satisfaction.
98 euros pour entendre ça, ….en plus, tout est cher
ici : la bièreà 5 euros ( soit 10
euros le litre) , le grec à 6 euros, avec frites à 7….
C’est promis, demain, j’arriverai avec mon casse croûte.
Samedi.
La boue met du temps à sécher, mais les urinoirs commencent
à déborder.
Début avec PUPPETMASTAZ ( puppet masters, les maîtres des
poupées). Mélange de pop/rock noisy, mâtiné d’électro. Pas de zicos en scène,
mais une estrade avec des personnages un peu dingues façon le MUPPET SHOW.
The Fratellis, HELLOGOODBYE, Jarvis Cocker défilent sans se
démarquer, pas plus ni moins que ceux du jour d’avant.
Erik Truffaz. J’écoute avec un peu plus d’attention, il faut
dire qu’il a du jazz dans son sang, le monsieur. C’est pas du rock, mais du
jazz rock, (mais pas Jazz à FIP). Pas mal.
Je tape la discute avec un chanteur d’un groupe qui trainait
là (mais qui ne participe pas au festival) lui aussi a apprécié Truffaz. Lui
aussi n’a pas trouvé grand-chose qui l’attire dans ce festival.
Terry Poison passe sur la scène de l’industrie. Ces
Israéliennes prétendent venir de loin : ‘we come from Arabia’. En France,
c’est plus consensuel peut être….politiquement correct ? peur de finir
découpées en lanières ? Notre pays doit avoir une image redoutable, là
bas.
Terry Poison ? de l’électro , clavier-nappes, boite à
rythmes ( ça coûte moins cher qu’un bon batteur). et des filles en maillots de bain qui crient.
Rita Mitsouko se taille un bon succès populaire, les anciens
tubes sont repris par tout le public. Nous avons eu la chance de n’avoir pas
été assommés par la promo du nouvel album. Mais pas trop de liens avec le
public. Le set finit trop rapidement (c’est toujours comme ça quand c’est bon),
il faut se taper TOOL.
TOOL, qui reproche au public de ne pas bouger( you are quietfrench) . T’as raison, t’as qu’à jouer
quelque chose de bon, et tu nous verras réagir positivement.
TOOL ? une basse lente comme sur twisted sister, une
batterie métallique,et une guitare
saturée façon rythmique.Mouais.
Mince, j’ai manqué Pravda sur la petite scène !
Dimanche.
Les mares près des urinoirs sont toujours présentes, mais
grâce à la chaleur, nous profitons en plus de l’odeur.
Petite scène, Housse de racket se lance. Des petits
frenchies qui ne se prennent pas trop au sérieux, mais ce n’est pas vraiment du
rock, mais de la pop noisy façon rap.
Alternance et transhumance entre grande scène et scène de la
cascade : Devotchka, Mark Ronson, Kings of leon , Just Jack, Faithless,
Craig Armstrong ne me laissent aucun souvenir.
Kelis assure ses deux succès (les seuls morceaux à faire
réagirle public) , pour le reste, calme
plat. Ce n’est toujours pas du rock. Un groupe, en fin de set ,a repris‘born to be wild’ de Steppenwolf. C’est la leur grand succès.
Bjork nous offre beaucoup de chansons de son album
‘homogenic’, vieux déjà de 10 ans. Bref, pour 400000 euros, la donzelle vient relever
les compteurs. Rien de nouveau.
Et pour couronner le tout, une sono assourdissante, et trop
de stands de pub diverses ( SFR, levis…).
Pour assurer l’ambiance, j’aurais préféré Didier Super,
Philippe Katerine, Deux, mademoiselle K, Miossec, les Bérus, etc…
Et un peu plus de choix que leur bière infecte !
J’entre par le parking voitures, pas de queue.
Il a plu le matin, le terrain est très humide, beaucoup de
flaques de boue. A Evreux, pour l’edition du Rock dans tous ses états, ils
mettent de la paille pour pallier à cet inconvénient.
15 h : Rock n roll sur la scène de la Cascade.
Classique et sans surprise. Ce sera la cas de la plupart des groupes de cette
édition.
15h 30. Grande scène. « DIZZEE RASCAL ». Un
rappeur. Je ne savais pas que c’était Rap en seine.
16h20 Dinausor junior sur la scène de la cascade. C’est bien
du rock, mais rien de phénoménal.
17h10, Hey hey my my sur la petite scène de l’industrie
réservée aux groupes moins connus. Ils se défendent.
Mogwaï sur la grande scène. Le public commence à
arriver ;
M.I.A. sur la scène de la cascade. Qu’est ce qu’une
chanteuse de RnB/ rap/ techno fait ici ? C’est de la variète pour jeunes. Seul
le public masculin ne regarde la scène pour mirer les déhanchements de la
chanteuse, pardon, de la rappeuse. Pas de mélodie, une boite à rythme, pourquoi
donc s’emmerder à faire jouer des musiciens quand il suffit de bouger en criant
des ‘yo !’…
The Shins sur la grande scène. Interchangeable avec bon
nombre de groupes venus ici.
Emilie Simon sur la scène de la cascade. Le public ne sort
de sa torpeur qu’au dernier morceau, « dès les premières lueurs de
l’aube ».
The Hives sur la grande scène. Ils sont un peu plus excités
que les autres, ce qui leur assure un succès d’estime. Le chanteur a du répéter
28 fois que son groupe s’appelait les Hives. Dès fois qu’on s’en souviennent
pas.
2 many DJ’s. Comme leur nom l’indique, un peu trop d’électro
dans un festival rock. Ces deux la se distinguent en mixant quelques mesures de
tubes rock dans leurs samples.
Arcade fire. Mis à part qu’ils ont des instruments qui
sortent un peu de la norme, je n’arriverai pas à m’y faire. J’ai l’impression
qu’à part la chanson ‘rebellion’, y’a pas grand-chose. Ils nous arrivés dessus
poussés par un marketing punchy. Connus, ils passent en grande scène, connus,
les braves gens présents remuaient en fin de chanson et se mettaient à braire
leur satisfaction.
98 euros pour entendre ça, ….en plus, tout est cher
ici : la bièreà 5 euros ( soit 10
euros le litre) , le grec à 6 euros, avec frites à 7….
C’est promis, demain, j’arriverai avec mon casse croûte.
Samedi.
La boue met du temps à sécher, mais les urinoirs commencent
à déborder.
Début avec PUPPETMASTAZ ( puppet masters, les maîtres des
poupées). Mélange de pop/rock noisy, mâtiné d’électro. Pas de zicos en scène,
mais une estrade avec des personnages un peu dingues façon le MUPPET SHOW.
The Fratellis, HELLOGOODBYE, Jarvis Cocker défilent sans se
démarquer, pas plus ni moins que ceux du jour d’avant.
Erik Truffaz. J’écoute avec un peu plus d’attention, il faut
dire qu’il a du jazz dans son sang, le monsieur. C’est pas du rock, mais du
jazz rock, (mais pas Jazz à FIP). Pas mal.
Je tape la discute avec un chanteur d’un groupe qui trainait
là (mais qui ne participe pas au festival) lui aussi a apprécié Truffaz. Lui
aussi n’a pas trouvé grand-chose qui l’attire dans ce festival.
Terry Poison passe sur la scène de l’industrie. Ces
Israéliennes prétendent venir de loin : ‘we come from Arabia’. En France,
c’est plus consensuel peut être….politiquement correct ? peur de finir
découpées en lanières ? Notre pays doit avoir une image redoutable, là
bas.
Terry Poison ? de l’électro , clavier-nappes, boite à
rythmes ( ça coûte moins cher qu’un bon batteur). et des filles en maillots de bain qui crient.
Rita Mitsouko se taille un bon succès populaire, les anciens
tubes sont repris par tout le public. Nous avons eu la chance de n’avoir pas
été assommés par la promo du nouvel album. Mais pas trop de liens avec le
public. Le set finit trop rapidement (c’est toujours comme ça quand c’est bon),
il faut se taper TOOL.
TOOL, qui reproche au public de ne pas bouger( you are quietfrench) . T’as raison, t’as qu’à jouer
quelque chose de bon, et tu nous verras réagir positivement.
TOOL ? une basse lente comme sur twisted sister, une
batterie métallique,et une guitare
saturée façon rythmique.Mouais.
Mince, j’ai manqué Pravda sur la petite scène !
Dimanche.
Les mares près des urinoirs sont toujours présentes, mais
grâce à la chaleur, nous profitons en plus de l’odeur.
Petite scène, Housse de racket se lance. Des petits
frenchies qui ne se prennent pas trop au sérieux, mais ce n’est pas vraiment du
rock, mais de la pop noisy façon rap.
Alternance et transhumance entre grande scène et scène de la
cascade : Devotchka, Mark Ronson, Kings of leon , Just Jack, Faithless,
Craig Armstrong ne me laissent aucun souvenir.
Kelis assure ses deux succès (les seuls morceaux à faire
réagirle public) , pour le reste, calme
plat. Ce n’est toujours pas du rock. Un groupe, en fin de set ,a repris‘born to be wild’ de Steppenwolf. C’est la leur grand succès.
Bjork nous offre beaucoup de chansons de son album
‘homogenic’, vieux déjà de 10 ans. Bref, pour 400000 euros, la donzelle vient relever
les compteurs. Rien de nouveau.
Et pour couronner le tout, une sono assourdissante, et trop
de stands de pub diverses ( SFR, levis…).
Pour assurer l’ambiance, j’aurais préféré Didier Super,
Philippe Katerine, Deux, mademoiselle K, Miossec, les Bérus, etc…
Et un peu plus de choix que leur bière infecte !