Turok 2 [Jeux vidéo]
Publié : 10 septembre 2008, 16:09
Issue des comics puis reconvertie dans
le jeu vidéo, la saga Turok narre les aventures de l'indien
éponyme dans un Lost land où les dinosaures profitent
encore des douceurs de la vie. Reprenant fidèlement cette
trame, le premier épisode (Turok : Dinosaur hunter, sorti sur
N64 en 1997) connût un joli succès public et critique
qui amena logiquement un suite. Et Turok 2 : Seeds of evil fut.
Cette fois-ci, la menace est
extraterrestre et s'incarne sous la forme du Primagen,
titan-insectoïde dont l'ambition n'a d'autres limites que celles
de l'univers. L'aventure se tourne donc vers l'exotisme, au dépens
de nos sympathiques terribles lézards qui n'apparaîtront
que le temps des deux premiers niveaux. La suite laisse place à
deux mondes aux ambiances plus lovecraftienne, et à un dernier
tiers de jeu tout en métal, boulons et néons lumineux.
Le dépaysement est garanti et il vaut mieux car ces six mondes
sont de gigantesques labyrinthes et leur parcours demande, pour
chacun, de nombreuses heures. Sans être insurmontable, Turok 2
est un véritable challenge à terminer. Les monstres
sont nombreux, à l'inverse des points de sauvegardes, et il
n'est pas rare de se perdre dans de vastes espaces ou de multiples
couloirs, incapable de trouver le levier qui ouvre l'accès à
la prochaine zone.
Dix kilomètres à pieds,
ça use, et cette difficulté laissera sur le coté
les adeptes de Doom-like fun et facile, façon sérious
sam, mais intéressera sans contexte les joueurs à la
recherche d'un véritable survival. Au delà des
graphismes, naturellement dépassés à l'heure
actuelle, le jeu bénéficie d'une excellente atmosphère.
Le level-design, peu répétitif à l'inverse des
textures, y contribue, tout comme les musiques orchestrales réussies
et loin du niveau moyen du genre.
Force est de constater que Turok 2
vieilli plutôt bien après dix ans d'existence. Un
doom-like de qualité à la personnalité
suffisament marqué pour le découvrir ou le redécouvrir
avec plaisir malgré son âge.
le jeu vidéo, la saga Turok narre les aventures de l'indien
éponyme dans un Lost land où les dinosaures profitent
encore des douceurs de la vie. Reprenant fidèlement cette
trame, le premier épisode (Turok : Dinosaur hunter, sorti sur
N64 en 1997) connût un joli succès public et critique
qui amena logiquement un suite. Et Turok 2 : Seeds of evil fut.
Cette fois-ci, la menace est
extraterrestre et s'incarne sous la forme du Primagen,
titan-insectoïde dont l'ambition n'a d'autres limites que celles
de l'univers. L'aventure se tourne donc vers l'exotisme, au dépens
de nos sympathiques terribles lézards qui n'apparaîtront
que le temps des deux premiers niveaux. La suite laisse place à
deux mondes aux ambiances plus lovecraftienne, et à un dernier
tiers de jeu tout en métal, boulons et néons lumineux.
Le dépaysement est garanti et il vaut mieux car ces six mondes
sont de gigantesques labyrinthes et leur parcours demande, pour
chacun, de nombreuses heures. Sans être insurmontable, Turok 2
est un véritable challenge à terminer. Les monstres
sont nombreux, à l'inverse des points de sauvegardes, et il
n'est pas rare de se perdre dans de vastes espaces ou de multiples
couloirs, incapable de trouver le levier qui ouvre l'accès à
la prochaine zone.
Dix kilomètres à pieds,
ça use, et cette difficulté laissera sur le coté
les adeptes de Doom-like fun et facile, façon sérious
sam, mais intéressera sans contexte les joueurs à la
recherche d'un véritable survival. Au delà des
graphismes, naturellement dépassés à l'heure
actuelle, le jeu bénéficie d'une excellente atmosphère.
Le level-design, peu répétitif à l'inverse des
textures, y contribue, tout comme les musiques orchestrales réussies
et loin du niveau moyen du genre.
Force est de constater que Turok 2
vieilli plutôt bien après dix ans d'existence. Un
doom-like de qualité à la personnalité
suffisament marqué pour le découvrir ou le redécouvrir
avec plaisir malgré son âge.