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Les mystères de Taisho, de la talentueuse Kei Toume( http://www.krinein.com/toume-kei-l12798.html
), est publié aux éditions Akata.


Deux tomes sont déjà sortis en France mais la parution est aléatoire,
l’auteur écrivant un chapitre par ci par là.


L’histoire se déroule au Japon des années 1920, le détective
Matsunomiya, accompagné de sa jeune et nouvelle assistante Maya Takasono mènent
des enquêtes, principalement pour le compte de la police. Maya est certainement
le personnage le plus mystérieux de l’histoire, et l’on en apprendra un peu
plus sur son origine au fil des pages (une révélation surprenante vous attends
à la fin du tome 1). Réservée et très intelligente elle finira par se rendre
indispensable a la résolution des enquêtes.Elle est accompagnée d’un énorme chien, tsugura, qu’elle
appelle au moyen d’un sifflet à ultrason, il n’obéit qu’a elle, et viendra bien
entendu la secourir dans les moments les plus critiques. Les « mystères » vont de la traque au poseur de
bombe dans tokyo, au vol d’œuvre d’art ou des disparitions.


Le manga est un peu différent de ce que nous avait habitué
Kei Toume, ici pas de mise en scène de la vie quotidienne, les enquêtes sont
mises en avant au détriment des relations entre les personnages. Après tout,
pour les lecteurs qui suivent le travail de l’auteur, un peu de changement est
le bienvenu.


Malheureusement il faut croire que les histoires banales lui
vont mieux, car les enquêtes ne sont pas vraiment trépidantes, les
rebondissements prévisibles et le tout manque cruellement d’action.


Reste que l’ambiance du japon des années 20 est bien
retranscrite (on peut d’ailleurs la soupçonner d’avoir choisi cette période
simplement pour le plaisir de dessiner des kimonos ) avec des décors superbes
et nombreux, ou des personnages historiques qui jouent un rôle dans l’histoire
comme Einstein. Graphiquement on reconnaît la patte Toume, même si les traits
des personnages sont plus doux que dans Les lamentations de l’agneau par
exemple, pas de visage caché par les cheveux ni d’œil manquant. L’auteur s’applique
sur chaque détail et ça se voit, elle nous offre même de superbes illustrations
au début des chapitres.


Malgré ses principaux défauts, que sont le peu d'action, et les enquêtes sans beaucoup de suspens ou rebondissements, Les mystères de taisho est une œuvre que
je conseillerai aux amateurs de Kei Toume qui veulent la découvrir dans un
autre genre, ou au contraire à ceux qui ne sont pas amateurs du genre « tranche
de vie » ( comme Sing yesterday for
me ).


 


Note : 6.5 / 10


 


Bien sur vous êtes ici chez vous, si une quelconque remarque vous vient sur quoique ce soit, style, orthographe ou autre point de vue sur le manga n'hésitez pas