Musique - Dub Incorporation
Publié : 13 novembre 2008, 16:38
Dub Incorporation – Diversité
Dub Incorporation… On m’avait beaucoup parlé de ce groupe mais ce n’est pas sans appréhension que je commençais l’écoute de leur premier album. En effet, je suis plutôt rock, jazz…mais ingénu en matière de musique urbaine. On m’avait décris ce groupe comme un mélange de reggae (Bob Marley ? Okay sa va) et de ragga (Sean Paul ? brrrr…).
J’insérai donc le disque prêt à l’arrêter si mes peurs se justifiaient.
Premier titre : changement total d’opinion sur tout ce qui concerne cette musique ; My freestyle a un rythme entrainant, des textes loin des clichés que le titre pourrait laisser présager. Les cinq minutes de la composition passent trop vite, je pourrai la réécouter mais on verra plus tard, j’ai trop hâte de découvrir le reste de l’album.
Je ne fus pas déçu : si My freestyle est un bijou, le reste du disque est composé…de bijoux aussi ! La qualité reste constante sans que l’on ne sente une monotonie s’installer. Life, avec le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly est magnifique. Rude Boy, petit chef d’œuvre et morceau phare du groupe surprend par sa montée en puissance progressive et l’insertion de rythmes africains. Le groupe montre aussi sa maîtrise des compositions toutes longues de plus de cinq minutes ; on peut noter L’échiquier, avec ses accents psychédéliques hyper-travaillés. See di youth, sublime, ose des changements rythmiques et mélodiques surprenants.
Enfin, les textes ne sont pas en reste, toujours engagés et efficaces : Ecran total, Murderer mais on peut peut-être leur reprocher un certain manque d’originalité dans les thèmes traités : Diversité, Galérer.
Pour conclure, bien qu’aucun morceau ne se démarque vraiment, l’album n’est pas prêt de sortir de ma chaîne et d’autres du même style pourraient bien l’y rejoindre. Une bien belle découverte.
8/10
Dub Incorporation… On m’avait beaucoup parlé de ce groupe mais ce n’est pas sans appréhension que je commençais l’écoute de leur premier album. En effet, je suis plutôt rock, jazz…mais ingénu en matière de musique urbaine. On m’avait décris ce groupe comme un mélange de reggae (Bob Marley ? Okay sa va) et de ragga (Sean Paul ? brrrr…).
J’insérai donc le disque prêt à l’arrêter si mes peurs se justifiaient.
Premier titre : changement total d’opinion sur tout ce qui concerne cette musique ; My freestyle a un rythme entrainant, des textes loin des clichés que le titre pourrait laisser présager. Les cinq minutes de la composition passent trop vite, je pourrai la réécouter mais on verra plus tard, j’ai trop hâte de découvrir le reste de l’album.
Je ne fus pas déçu : si My freestyle est un bijou, le reste du disque est composé…de bijoux aussi ! La qualité reste constante sans que l’on ne sente une monotonie s’installer. Life, avec le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly est magnifique. Rude Boy, petit chef d’œuvre et morceau phare du groupe surprend par sa montée en puissance progressive et l’insertion de rythmes africains. Le groupe montre aussi sa maîtrise des compositions toutes longues de plus de cinq minutes ; on peut noter L’échiquier, avec ses accents psychédéliques hyper-travaillés. See di youth, sublime, ose des changements rythmiques et mélodiques surprenants.
Enfin, les textes ne sont pas en reste, toujours engagés et efficaces : Ecran total, Murderer mais on peut peut-être leur reprocher un certain manque d’originalité dans les thèmes traités : Diversité, Galérer.
Pour conclure, bien qu’aucun morceau ne se démarque vraiment, l’album n’est pas prêt de sortir de ma chaîne et d’autres du même style pourraient bien l’y rejoindre. Une bien belle découverte.
8/10