Musique - Bharati
Publié : 08 janvier 2009, 14:21
Bharati – Il était une fois l’Inde
Des centaines de danseurs se trémoussant sur une musique répétitive et niaise avec une chorégraphie digne de High School Musical. C’est souvent l’image, un peu réductrice, qu’on a du spectacle Bollywoodien. Autant dire qu’une comédie musicale indienne ne peut nous faire espérer, au mieux, qu’un monument du kitsch et du surjoué.
Fort heureusement, Bharati se démarque du côté caricatural dans un premier temps, des comédies musicales, mais aussi de celui des films bollywoodiens.
Tout d’abord, la pochette, tout en ocre et légèrement dorée, avec un arrière plan subtil, loin des pastels et des couleurs agressives nous encourage à aller plus loin.
Dès le début du disque, Bharati reprend un chant traditionnel indien : Nimbooda. L’ambiance mystérieuse et exotique perdure dans les titres suivants. Les voix douces, masculines comme féminines, se mêlent avec des instruments traditionnels. L’ensemble est très agréable, souvent rythmé tout en douceur, on se laisse porter par la musique.
Malheureusement, on ne manque pas de remarquer une trop grande ressemblance entre les titres, le même schéma se répète : un cri éraillé, des percussions, des voix aiguës, des étoiles qui tombent… Les morceaux sont beaux mais aucun ne se détache vraiment.
Les compositions ne sont guères audacieuses et ne restent pas dans la tête. En fait, les plus beaux morceaux sont ceux où la musique laisse entièrement place aux voix.
La fin de l’album est plus laborieuse et l’arrivée de batterie ou de guitares électriques à la place des sitars et autres dhols érode l’aspect mystique et traditionnel.
Enfin, Bharati nous laisse un sublime Bole Chiduyan avec l’original et le remix à l’occidental cette fois largement écoutable.
Pour conclure, malgré un côté répétitif et assez plat, on se laisse finalement emporter par l’aspect mystèrieux oriental. Bharati aurait gagné à varier ses compositions et à prendre plus de risques mais une major comme Universal devait vouloir proposer un résultat abordable à un plus grand public habitué à la variété. Dommage.
7/10
Des centaines de danseurs se trémoussant sur une musique répétitive et niaise avec une chorégraphie digne de High School Musical. C’est souvent l’image, un peu réductrice, qu’on a du spectacle Bollywoodien. Autant dire qu’une comédie musicale indienne ne peut nous faire espérer, au mieux, qu’un monument du kitsch et du surjoué.
Fort heureusement, Bharati se démarque du côté caricatural dans un premier temps, des comédies musicales, mais aussi de celui des films bollywoodiens.
Tout d’abord, la pochette, tout en ocre et légèrement dorée, avec un arrière plan subtil, loin des pastels et des couleurs agressives nous encourage à aller plus loin.
Dès le début du disque, Bharati reprend un chant traditionnel indien : Nimbooda. L’ambiance mystérieuse et exotique perdure dans les titres suivants. Les voix douces, masculines comme féminines, se mêlent avec des instruments traditionnels. L’ensemble est très agréable, souvent rythmé tout en douceur, on se laisse porter par la musique.
Malheureusement, on ne manque pas de remarquer une trop grande ressemblance entre les titres, le même schéma se répète : un cri éraillé, des percussions, des voix aiguës, des étoiles qui tombent… Les morceaux sont beaux mais aucun ne se détache vraiment.
Les compositions ne sont guères audacieuses et ne restent pas dans la tête. En fait, les plus beaux morceaux sont ceux où la musique laisse entièrement place aux voix.
La fin de l’album est plus laborieuse et l’arrivée de batterie ou de guitares électriques à la place des sitars et autres dhols érode l’aspect mystique et traditionnel.
Enfin, Bharati nous laisse un sublime Bole Chiduyan avec l’original et le remix à l’occidental cette fois largement écoutable.
Pour conclure, malgré un côté répétitif et assez plat, on se laisse finalement emporter par l’aspect mystèrieux oriental. Bharati aurait gagné à varier ses compositions et à prendre plus de risques mais une major comme Universal devait vouloir proposer un résultat abordable à un plus grand public habitué à la variété. Dommage.
7/10