[Série] United States Of Tara
Publié : 03 février 2009, 23:23
United States of Tara: un début très, très prometteur!
(Attention: Certaines informations pourraient être considérées comme des spoilers sur les trois premiers épisodes!)
Née d'une alliance entre la scénariste Diablo Cody (anciennement blogueuse, strip-teaseuse et scénariste de "Juno" ) et le producteur Steven Spielberg, la série United States of Tara raconte le quotidien d'une femme souffrant d’un trouble dissociatif de l'identité. Diffusée sur Showtime depuis le 18 janvier, la série prend un format de comédie et comble, plus que bien, les attentes.
Epouse et mère de famille parfaitement normale, Tara se métamorphose dès qu'elle se trouve confrontée à une situation stressante. Dès lors, ses autres personnalités prennent, tour à tour, les commandes de sa vie. Dans ces différents personnages, on retrouve T., une adolescente complètement déjantée dont l'allure peut en choquer plus d'un. Complice de la fille de Tara (Kate), T., rebelle et mâcheuse de chewing gum invétérée, est la première "autre" avec qui l'on fait connaissance dans le pilot de la série. La transition entre Tara et T. se fait dès les premières minutes par le biais de la découverte de la pilule du lendemain dans la chambre de Kate. L’incompréhension et l’inquiétude de la mère font place au relâchement et à la vision désinvolte de T. qui prévient rapidement Kate de la découverte de sa mère, comme si deux êtres totalement différents se trouvaient dans un même corps. T. s’approprie alors la maison et la famille de Tara allant même jusqu’à essayer de coucher avec Max, le mari de Tara.C’est alors que l’on se rend compte de la complexité de la situation familiale et relationnelle de Tara. Cette dernière devant tout partager avec des personnalités (et par conséquent des personnages) très différentes de sa vraie nature. C’est dans ce contexte, et après une brève apparition de la vraie Tara, que Buck apparaît. Fan de moto, vulgaire et violent, Buck n’a rien d’un personnage très sympathique. C’est d’ailleurs l’ « autre » le moins apprécié par la famille. Cependant, après une bagarre avec le petit ami de Kate (ce dernier étant souvent brut avec la fille) et l’intervention de Marshall, le petit frère de Kate, pour appuyer Buck, on comprend facilement que les liens qui unissent la famille sont solides malgré le trouble de Tara et les personnalités qu’il implique.
C’est sur cette image touchante que se termine le pilot, laissant place à ce sentiment agréable qu’une bonne série vient de naître.
Alors bien sûr, qui dit pilot époustouflant dit attente d’un haut niveau pour la suite. Et United States of Tara ne déçoit pas. Le deuxième épisode est le lieu d’une nouvelle rencontre, Alice, une autre personnalité de Tara. Femme au foyer parfaite des années 50, Alice déclenche une nouvelle intrigue, la volonté d’un nouvel enfant et la dissociation encore plus profonde de Tara et de ses personnalités, celles-ci agissant de manière totalement indépendantes. Des liens se tissent donc entre les différentes personnalités et la famille de Tara sans que cette dernière ne s’en rende compte, comme écartée de sa propre vie. Mais là où la série aurait pu s’arrêter (aux différentes personnalités de Tara), celle-ci joue aussi sur l’histoire personnelles des autres membres de la famille. Effectivement, c’est dans le troisième épisode que l’on prend conscience que Marshall, le fils de Tara, se destine plus aux garçons qu’aux filles, même si on pouvait s’en douter. Cela permet donc à la série de s’épanouir dans le temps et de s’y inscrire, nous l’espérons du moins.
Mais United States of Tara n’est pas seulement une histoire. Les acteurs, qui créent cette atmosphère attachante et intéressante, ont un enjeu important dans le succès de la série. Toni Collette (« Muriel » ; « 6e sens ») qui joue le rôle de Tara et de ses alter-egos fait ici une véritable performance. Ses quatre personnalités sont jouées à merveille et de façon stricte, ne laissant pas le spectateur hésiter entre tel ou tel « autre ». Elle passe d’un personnage à un autre avec une facilité remarquable et appréciable. Il ne serait d’ailleurs pas étonnant que l’actrice soit récompensée. D’autre part, John Corbett (Max), Keir Gilchrist
(Attention: Certaines informations pourraient être considérées comme des spoilers sur les trois premiers épisodes!)
Née d'une alliance entre la scénariste Diablo Cody (anciennement blogueuse, strip-teaseuse et scénariste de "Juno" ) et le producteur Steven Spielberg, la série United States of Tara raconte le quotidien d'une femme souffrant d’un trouble dissociatif de l'identité. Diffusée sur Showtime depuis le 18 janvier, la série prend un format de comédie et comble, plus que bien, les attentes.
Epouse et mère de famille parfaitement normale, Tara se métamorphose dès qu'elle se trouve confrontée à une situation stressante. Dès lors, ses autres personnalités prennent, tour à tour, les commandes de sa vie. Dans ces différents personnages, on retrouve T., une adolescente complètement déjantée dont l'allure peut en choquer plus d'un. Complice de la fille de Tara (Kate), T., rebelle et mâcheuse de chewing gum invétérée, est la première "autre" avec qui l'on fait connaissance dans le pilot de la série. La transition entre Tara et T. se fait dès les premières minutes par le biais de la découverte de la pilule du lendemain dans la chambre de Kate. L’incompréhension et l’inquiétude de la mère font place au relâchement et à la vision désinvolte de T. qui prévient rapidement Kate de la découverte de sa mère, comme si deux êtres totalement différents se trouvaient dans un même corps. T. s’approprie alors la maison et la famille de Tara allant même jusqu’à essayer de coucher avec Max, le mari de Tara.C’est alors que l’on se rend compte de la complexité de la situation familiale et relationnelle de Tara. Cette dernière devant tout partager avec des personnalités (et par conséquent des personnages) très différentes de sa vraie nature. C’est dans ce contexte, et après une brève apparition de la vraie Tara, que Buck apparaît. Fan de moto, vulgaire et violent, Buck n’a rien d’un personnage très sympathique. C’est d’ailleurs l’ « autre » le moins apprécié par la famille. Cependant, après une bagarre avec le petit ami de Kate (ce dernier étant souvent brut avec la fille) et l’intervention de Marshall, le petit frère de Kate, pour appuyer Buck, on comprend facilement que les liens qui unissent la famille sont solides malgré le trouble de Tara et les personnalités qu’il implique.
C’est sur cette image touchante que se termine le pilot, laissant place à ce sentiment agréable qu’une bonne série vient de naître.
Alors bien sûr, qui dit pilot époustouflant dit attente d’un haut niveau pour la suite. Et United States of Tara ne déçoit pas. Le deuxième épisode est le lieu d’une nouvelle rencontre, Alice, une autre personnalité de Tara. Femme au foyer parfaite des années 50, Alice déclenche une nouvelle intrigue, la volonté d’un nouvel enfant et la dissociation encore plus profonde de Tara et de ses personnalités, celles-ci agissant de manière totalement indépendantes. Des liens se tissent donc entre les différentes personnalités et la famille de Tara sans que cette dernière ne s’en rende compte, comme écartée de sa propre vie. Mais là où la série aurait pu s’arrêter (aux différentes personnalités de Tara), celle-ci joue aussi sur l’histoire personnelles des autres membres de la famille. Effectivement, c’est dans le troisième épisode que l’on prend conscience que Marshall, le fils de Tara, se destine plus aux garçons qu’aux filles, même si on pouvait s’en douter. Cela permet donc à la série de s’épanouir dans le temps et de s’y inscrire, nous l’espérons du moins.
Mais United States of Tara n’est pas seulement une histoire. Les acteurs, qui créent cette atmosphère attachante et intéressante, ont un enjeu important dans le succès de la série. Toni Collette (« Muriel » ; « 6e sens ») qui joue le rôle de Tara et de ses alter-egos fait ici une véritable performance. Ses quatre personnalités sont jouées à merveille et de façon stricte, ne laissant pas le spectateur hésiter entre tel ou tel « autre ». Elle passe d’un personnage à un autre avec une facilité remarquable et appréciable. Il ne serait d’ailleurs pas étonnant que l’actrice soit récompensée. D’autre part, John Corbett (Max), Keir Gilchrist