World of Warcraft: Wrath of ze David Lynch king
Publié : 15 février 2009, 15:27
Catégorie: Jeu vidéo pour cocaïnomane qui s'ignore
Année: 2008
Coupable du crime: Blizzard
Etonnant, en parcourant ce nouveau lieu de culture généraliste
(je viens d'arriver sur Terre il y a peu, j'étais en séminaire dans le
plan Astral, un truc a régler avec Buddha), que de constater qu'il n'y
a aucune mention en catégorie Jeux Vidéo de notre bien aimé mais
néanmoins patrimoine national qu'est World of l'alliance de la guerre
(à moins que ça ne soit américain ).
Après je ne suis pas allé chercher bien loin, donc vous m'excuserez par avance.
Donc situons, World of l'artisanat de la guerre est un MMORPG, acronyme
signifiant "tu aiMes Manger un ORgamse Pour Geudal", sorte de jeux
vidéo de rôle, se jouant sur internet, où le rôle justement n'y tient
pas un grand rôle (ahah, comique de répétition). En effet le but du
jeu, de son personnage est comme dans la vraie vie (celle qui sent
mauvais, et qui fait mal quand on tombe de haut) c'est à dire être
productif, fermer sa gueule, participer à un système capitalisant sur
sa capacité à fermer sa gueule (ndla: le cercle historique Hegellien)
et mourir sans avoir vu le le soleil se lever un jour de printemps sur
le visage d'une femme radieuse et touchante.
Sous le prétexte fallacieux d'une sombre histoire de démons
débarquant d'on ne sait où, dans un monde en proie à la haine, sous
vernis de mythologie mixée médiéval à 3 écus, 2 factions se tirent la
bourre dans des stades de foot, des forêts ou même à la plage avec de
grande épées en plastique.
Ces épées très durement acquises durant de TERRIBLES nuits de labeur à
entendre vociférer des pré adolescents sur un programme tiers
permettant de participer vocalement à ce joyeux bordel, épées (ou
autres appareils masochistes, des haches, hallebardes, gode michet
géant etc ...) qui vous auront fait rêver des mois entiers sous couvert
de screenshot appuyant votre passion ambitieuse (mais secrète) pour
tout ce qui est gothique, kawaï et lumineux à la fois.
Car oui, en dehors d'un leitmotiv annoncé d'amusement en public, qui
pallie le besoin intrinsèque de l'homme de se foutre sur la gueule, WoW
(c'est son petit nom), n'est rien d'autre que le besoin de revivre le
rêve d'Adam Smith, les couleurs polygonées en plus.
Forte de ces années à nous muscler le poignet et nos petits doigts
boudinés, l'équipe en charge de ce veau d'or des temps modernes réussit
l'exploit de nous réinjecter notre dose quotidienne d'opium numérique.
En particulier grâce à un renouvellement de nos envies, en changeant
régulierment l'emballage du produit (mais dans le fond, une épée
phallique reste une épée phallique).
Des milliards de dollars, une extension réussie en matière de
plagiat économique de la Corée du Nord, des louanges critiques plus
tard, voici venu le temps du messie, le Roi Liche est de retour, il est
pas content et maintenant il a 2 flingues!
Passons l'histoire digne de l'intérêt que je porte pour le meilleur
épisode de "Walker Texas Ranger"( oui j'emploie le "je" philosophique
pour écrire, c'est permis et en plus je vous emmerde) pour tout de
suite enchaîner sur le fond.
Et pour un fond, il est très profond car nous entrons dans les
saillies abyssales du vide cosmique de l'intérêt vidéo ludique (très
pompeux tout ça pour dire qu'au final, c'est à chier). L'intérêt cher
lecteur c'est de citer un grand homme, Benjamin Castaldi, qui a dit un
jour à propos du loft2 "on prend les même et on recommence?".
C'est à peu près ça, à aucun moment la montée de 10 niveaux
supplémentaires, l'acquisition d'une couverture chauffante pour faire
voler son dragon des carpates de gladiateur couillu (de qui se moque t
on?), les nouveaux talents qui n'en nécessitent justement pas, un
système PvP inchangé, de nouvelles zones d'arène designées par le plus
grand mongolien que la Terre ai portée (après Corky, respect ),
un contenu PvE (le combat éternel de l'homme contre la machine) sans
aucun challenge, où même un enfant de 9 ans a ses chances de récuperer
les derniers objets sexuels que le jeu propose, un système de haut fait
que Mao a créé lui même et j'en passe.
Une conclusion s'impose d'elle même, je me suis privé d'un bon repas au sushi du coin et de 6 mois de ma vie pour rien.
Mais alors rien, rien de chez rien du TOUT, même pas la satisfaction
d'accomplir des hauts faits qui font de vous le grand seigneur de votre
monde (tout le monde s'en fout que vous ayez passé 1 semaine sans vous
laver pour que des loutres bipèdes vous baisent les pieds quand vous
venez acheter 2 rouleaux de papier un soir d'hiver).
Alors oui, vous êtes sûrement en train de vous demander le rapport
avec David Lynch, mais qui n'a jamais vu Lost Highway ne mérite pas de
lire cette modeste chronique, voilà pour le rapport (et PAN dans ta
gueule ).
Et n'étant pas exhaustif, je vous laisse à votre goût d'inachevé pour
continuer à écouter de la musique rock n roll en mattant Happy Days.
Bien à vous (ou pas), Padre.
Année: 2008
Coupable du crime: Blizzard
Etonnant, en parcourant ce nouveau lieu de culture généraliste
(je viens d'arriver sur Terre il y a peu, j'étais en séminaire dans le
plan Astral, un truc a régler avec Buddha), que de constater qu'il n'y
a aucune mention en catégorie Jeux Vidéo de notre bien aimé mais
néanmoins patrimoine national qu'est World of l'alliance de la guerre
(à moins que ça ne soit américain ).
Après je ne suis pas allé chercher bien loin, donc vous m'excuserez par avance.
Donc situons, World of l'artisanat de la guerre est un MMORPG, acronyme
signifiant "tu aiMes Manger un ORgamse Pour Geudal", sorte de jeux
vidéo de rôle, se jouant sur internet, où le rôle justement n'y tient
pas un grand rôle (ahah, comique de répétition). En effet le but du
jeu, de son personnage est comme dans la vraie vie (celle qui sent
mauvais, et qui fait mal quand on tombe de haut) c'est à dire être
productif, fermer sa gueule, participer à un système capitalisant sur
sa capacité à fermer sa gueule (ndla: le cercle historique Hegellien)
et mourir sans avoir vu le le soleil se lever un jour de printemps sur
le visage d'une femme radieuse et touchante.
Sous le prétexte fallacieux d'une sombre histoire de démons
débarquant d'on ne sait où, dans un monde en proie à la haine, sous
vernis de mythologie mixée médiéval à 3 écus, 2 factions se tirent la
bourre dans des stades de foot, des forêts ou même à la plage avec de
grande épées en plastique.
Ces épées très durement acquises durant de TERRIBLES nuits de labeur à
entendre vociférer des pré adolescents sur un programme tiers
permettant de participer vocalement à ce joyeux bordel, épées (ou
autres appareils masochistes, des haches, hallebardes, gode michet
géant etc ...) qui vous auront fait rêver des mois entiers sous couvert
de screenshot appuyant votre passion ambitieuse (mais secrète) pour
tout ce qui est gothique, kawaï et lumineux à la fois.
Car oui, en dehors d'un leitmotiv annoncé d'amusement en public, qui
pallie le besoin intrinsèque de l'homme de se foutre sur la gueule, WoW
(c'est son petit nom), n'est rien d'autre que le besoin de revivre le
rêve d'Adam Smith, les couleurs polygonées en plus.
Forte de ces années à nous muscler le poignet et nos petits doigts
boudinés, l'équipe en charge de ce veau d'or des temps modernes réussit
l'exploit de nous réinjecter notre dose quotidienne d'opium numérique.
En particulier grâce à un renouvellement de nos envies, en changeant
régulierment l'emballage du produit (mais dans le fond, une épée
phallique reste une épée phallique).
Des milliards de dollars, une extension réussie en matière de
plagiat économique de la Corée du Nord, des louanges critiques plus
tard, voici venu le temps du messie, le Roi Liche est de retour, il est
pas content et maintenant il a 2 flingues!
Passons l'histoire digne de l'intérêt que je porte pour le meilleur
épisode de "Walker Texas Ranger"( oui j'emploie le "je" philosophique
pour écrire, c'est permis et en plus je vous emmerde) pour tout de
suite enchaîner sur le fond.
Et pour un fond, il est très profond car nous entrons dans les
saillies abyssales du vide cosmique de l'intérêt vidéo ludique (très
pompeux tout ça pour dire qu'au final, c'est à chier). L'intérêt cher
lecteur c'est de citer un grand homme, Benjamin Castaldi, qui a dit un
jour à propos du loft2 "on prend les même et on recommence?".
C'est à peu près ça, à aucun moment la montée de 10 niveaux
supplémentaires, l'acquisition d'une couverture chauffante pour faire
voler son dragon des carpates de gladiateur couillu (de qui se moque t
on?), les nouveaux talents qui n'en nécessitent justement pas, un
système PvP inchangé, de nouvelles zones d'arène designées par le plus
grand mongolien que la Terre ai portée (après Corky, respect ),
un contenu PvE (le combat éternel de l'homme contre la machine) sans
aucun challenge, où même un enfant de 9 ans a ses chances de récuperer
les derniers objets sexuels que le jeu propose, un système de haut fait
que Mao a créé lui même et j'en passe.
Une conclusion s'impose d'elle même, je me suis privé d'un bon repas au sushi du coin et de 6 mois de ma vie pour rien.
Mais alors rien, rien de chez rien du TOUT, même pas la satisfaction
d'accomplir des hauts faits qui font de vous le grand seigneur de votre
monde (tout le monde s'en fout que vous ayez passé 1 semaine sans vous
laver pour que des loutres bipèdes vous baisent les pieds quand vous
venez acheter 2 rouleaux de papier un soir d'hiver).
Alors oui, vous êtes sûrement en train de vous demander le rapport
avec David Lynch, mais qui n'a jamais vu Lost Highway ne mérite pas de
lire cette modeste chronique, voilà pour le rapport (et PAN dans ta
gueule ).
Et n'étant pas exhaustif, je vous laisse à votre goût d'inachevé pour
continuer à écouter de la musique rock n roll en mattant Happy Days.
Bien à vous (ou pas), Padre.