!Kung Solo - Eléonore Didier
Publié : 05 janvier 2010, 14:34
ELéONORE DIDIER !KUNG SOLO
Dans le cadre du festival Faits d’Hiver - danses d’auteurs
Du 12 au 13 janvier 2010
21h30 • 12€ / 8€ en prévente
« Le pirate ne se déplace pas tout à fait dans le même espace et le même temps que les nôtres. Il occupe des carrefours où s’entrecroisent les lignes de notre rationalité et d’autres lignes dont les équations nous échappent. » Gilles Lapouge
! Kung solo s’intéresse à l’œil du pirate. Les notions de disparition, de surface et d’infini en sous-tendent le fil. La pièce existe avant l’arrivée du spectateur et continue après son départ. Car ce qui se produit, c’est la réalisation du voir plutôt que l’objet, des actions qui s’offrent aux imaginaires, une structure qui ressemble à la nature d’une pensée, un corps sobre et dévoilé par la force libératrice de la pesanteur.
Dans Paris, possible, précédent travail d’Eléonore Didier, qui durait 100 min. et était conçu pour un seul spectateur, le temps était réel. Il n’y existait pas la peur du vide, mais un espace-temps appellant à la réflexion et à la méditation. Il agissait sur le spectateur par pénétration, l’invitant à l’expérience du regard dans un espace-temps parfois profond, parfois aplani.
!Kung solo s’inscrit dans la continuité de cette matière. Le travail consiste dans l’action de désajointer cette matière de l’urgence et de l’intimité de son contexte d’émergence. Un endroit à l’envers de toute économie ! !Kung solo se déploie en une écriture en creux et en interstices, offre des espaces entre, calibre une distance. Il s’agit de faire de la place au spectateur. Par sa forme d’écriture, le solo accompagne chacun dans une histoire personnelle.
Ce solo célèbre la danseuse et le spectateur dans leur altérité radicale.
La politique d’Eléonore Didier est de considérer la danse comme un révélateur de choix. Chaque matière devient enjeu, chaque geste donne du poids à l’espace et au temps, chaque déplacement trace une résolution. Et chaque corps révèle l’imperceptible agissement.
Mains d’Œuvres
1, rue Charles Garnier
93 400 Saint-Ouen
T. 01 40 11 25 25
M. Porte de Clignancourt (L4)
ou Garibaldi (L3)
Bus 85 arrêt Paul Bert, N14
info@mainsdoeuvres.org
http://www.mainsdoeuvres.org
myspace.com/mainsdoeuvres
Dans le cadre du festival Faits d’Hiver - danses d’auteurs
Du 12 au 13 janvier 2010
21h30 • 12€ / 8€ en prévente
« Le pirate ne se déplace pas tout à fait dans le même espace et le même temps que les nôtres. Il occupe des carrefours où s’entrecroisent les lignes de notre rationalité et d’autres lignes dont les équations nous échappent. » Gilles Lapouge
! Kung solo s’intéresse à l’œil du pirate. Les notions de disparition, de surface et d’infini en sous-tendent le fil. La pièce existe avant l’arrivée du spectateur et continue après son départ. Car ce qui se produit, c’est la réalisation du voir plutôt que l’objet, des actions qui s’offrent aux imaginaires, une structure qui ressemble à la nature d’une pensée, un corps sobre et dévoilé par la force libératrice de la pesanteur.
Dans Paris, possible, précédent travail d’Eléonore Didier, qui durait 100 min. et était conçu pour un seul spectateur, le temps était réel. Il n’y existait pas la peur du vide, mais un espace-temps appellant à la réflexion et à la méditation. Il agissait sur le spectateur par pénétration, l’invitant à l’expérience du regard dans un espace-temps parfois profond, parfois aplani.
!Kung solo s’inscrit dans la continuité de cette matière. Le travail consiste dans l’action de désajointer cette matière de l’urgence et de l’intimité de son contexte d’émergence. Un endroit à l’envers de toute économie ! !Kung solo se déploie en une écriture en creux et en interstices, offre des espaces entre, calibre une distance. Il s’agit de faire de la place au spectateur. Par sa forme d’écriture, le solo accompagne chacun dans une histoire personnelle.
Ce solo célèbre la danseuse et le spectateur dans leur altérité radicale.
La politique d’Eléonore Didier est de considérer la danse comme un révélateur de choix. Chaque matière devient enjeu, chaque geste donne du poids à l’espace et au temps, chaque déplacement trace une résolution. Et chaque corps révèle l’imperceptible agissement.
Mains d’Œuvres
1, rue Charles Garnier
93 400 Saint-Ouen
T. 01 40 11 25 25
M. Porte de Clignancourt (L4)
ou Garibaldi (L3)
Bus 85 arrêt Paul Bert, N14
info@mainsdoeuvres.org
http://www.mainsdoeuvres.org
myspace.com/mainsdoeuvres