**20H : Pile à l'heure, les Stereotypical working class démarre leur set. Dans une ambiance déjà survoltée et arrosée de bière, ils apportent l'énergie nécessaire pour transformer l'avant-scène en un champ de bataille et faire comprendre à la Place Denfert ce qu'allait etre la soirée :
une grosse fête rock. Malgré qu'ils aient ouvert le bal, on ne peut pas dire que la prestation des SWC soit passée inaperçue. De plus, la partie technique était au poil : c'est rare d'avoir un bon son dans un concert hors salle.
Très peu de temps après la fin de SWC, Daisybox commence. Bien qu'au départ ca ressemblait à du Placebo, je reste pour écouter, charmé par la bassiste. Un peu mou au début, Daisybox est allé crescendo dans leur rythme durant leur set pour aboutir sur un rock très énergique apte à faire bouger une bonne partie de la place. Ennui technique : j'ai perdu ma montre et des clés qu'étaient pas à moi.
A la fin de Daisybox, je commence à chercher ma montre entre les cadavres de bouteilles et tombe sur un gars qui me tend une Seiko et me demande si c'est à moi. C'était la mienne ! Autant vous dire que j'étais trop content bien que le bracelet soit mort.
On va se poser dans un bar voisin pour se reposer durant la prestation de Zenzilla. Mélange de ska et de musique arabe, Zenzilla n'a pas déclenché des vagues d'hystérie mais nous a joué une musique fédératrice que tout Denfert a aimé. Je profite de la fin de Zenzilla pour me glisser tout pret de la scène. Fini la rigolade, place au noyau dur : STUPEFLIP !
Les salauds mettent trop de temps à installer leur matos. Cadillac vient régler un videoprojecteur qui servira à je ne sais quel dessein malfaisant.
Vers minuit, King Ju entre en scène avec sa célèbre cagoule et son t-shirt crade "Chantez l'amour". Il est suivi de Cadillac avec son habituel cuir, une fausse moustache et un air complètement barré. Mc Salo ferme la marche en portant une tete de singe aux yeux rouges tandis que démarre la musique. Au fond, on voit un guitariste et un batteur. King Ju et Cadilla ont aussi leur guitare de prete (2 petits connards qui fument et qui fument en jouant de la guitare).
"Salut Je te présente le crou Stupeflip...." les habitués connaissent cette présentation par coeur. Le groupe enchaine avec "Stupeflip" leur chanson/hymne qui nous fait bien comprendre ce qu'est Stupeflip sur scène : des punks totalement allumés qui appuient leurs paroles avec des puissants riffs et déclenchent des pogos monstrueux. La révélation arrive vraiment avec "Je fume pu'd shit" en version punk très énergique avec un public scandant les paroles du tube qui a lancé le groupe.
"les monstres", toujours dans une version musclée, me permettra d'admirer le show qui se déroule sur la scène. Outre Mc salo qui fait...ba on ne sait pas quoi... Cadillac a l'air sur une autre planète, on voit sur un écran des images très étranges, deux mecs déguisés en peluche géante rouge se tape sur la gueule... King Ju parait très normal finalement
Entre chaque chanson, le groupe lache quelques vannes auquel le public réplique avec quelques doigts bien levés.
Stupeflip accélère le rythme avec "Carry on", un morceau exclusivement à la guitare qui permet à King Ju de bien se déchainer et à moi de constater qu'une bonne partie de la place Denfert connait et aime Sutpeflip vu les mouvements de foule
King ju est à l'honneur dans "l'épouvantable épouventail" avec des paroles changées. Le public suit mais attend les gros titres phares avec impatience.
"Le crou" démarre et met en transe un public déjà conquis et nous fait comprendre que paroles rappées ne siginifient pas forcément emmerdement du public surtout si y'a de bonnes guitares.
"A bas La hiérarchie" provoque une hystérie générale et conclut ce merveilleux set.
Ils reviendront pour un ultime "Je fume pu'd shit" puis ils nous ont abandonnés, fatigués, plein de bleux mais trop heureux d'avoir Le crou.
En bref, j'ai vraiment compris ce qu'était Stupeflip : un groupe de scène ultime, la nouvelle Mano Negra, fédérateur, démentiel et totalement à l'ouest
PS : j'ai fini par retrouver les clés !!!!
, mais p'tain qu'est-ce que j'aurai aimé rester pour voir le Stup' 
bas ce n'est que partie remise! 
