My Blueberry Nights
My Blueberry Nights
MY BLUEBERRY NIGHTS
Un film de Wong Kar-Waï.
Avec Norah Jones, Jude Law, Rachel Weisz, David Strathairn, Natali Portman, Chan Marshall...
Ma critique: Sans sucre s'il vous plait! (5,5/10)
Pour son
premier film en anglais et aux Etats-Unis, le réalisateur chinois était donc
très attendu au tournant. Et fidèle à sa réputation de cinéaste onirique les
décors et la langue ont beau changer on reconnaît parfaitement le style
Kar-Waïen. Jeu des lumières, maîtrise répétitives des flous et des ralentis, longs
travelling rotatives et on en passe et des meilleures, c'est sa marque de
fabrique et elle a merveilleusement bien marché jusqu'à maintenant.
L'atout Norah
Jones.
Wong Kar-Waï
a fait ce film pour que la chanteuse de jazz Norah Jones en tienne la tête d'affiche
et il utilise cet atout mélodieux et féminin d'une belle manière. Pour ses
débuts au cinéma Norah Jones s'en sort très bien, Kar-Waï semble avoir pris
beaucoup de plaisir à la filmer et l'exotisme qu'elle dégage rappelle les précédents
films du réalisateur. Et comme Norah Jones est avant tout une chanteuse, ça
tombe bien la B.O du film est composée de plusieurs titres de la belle et s'intègrent
assez judicieusement à chaque scène. Le bémol c'est le personnage que porte
Norah Jones. Il n'a pas grand-chose à nous raconter et tombe dans un effacement
lorsqu'un personnage fort comme celui de Leslie interprétée par une Natalie
Portman flinguante de désespoir et de sex-appeal. On en vient alors à un autre
bémol : le scénario.
Un scénario à trous.
Le film est
composé de 4 parties bien écrites, trop écrites. Le film commence par la
rencontre de deux personnages : un barman (Jude Law) et une jeune femme
amoureuse mais trompée par son compagnon (Norah Jones). Ils font connaissance,
se revoit plusieurs fois, ils se confient l'un à l'autre et puis tout s'arrête
lorsque Norah quitte New York pour traverser les Etats-Unis allant de petits
boulots en petits boulots. C'est un road-movie, et qui dit road-movie dit
voyage initiatique. C'est très risqué ce genre de film car on tombe souvent
dans le cliché ou... le vaporeux. La petite Norah va vivre des histoires qui vont
la « révéler à elle-même », encore faut-il que le personnage ai des
choses intéressantes et surprenantes à nous faire partager. Mais la réalisation
ne le permet pas car tout est noyé sous une montagne de tartes et de sucre.
Certains dialogues sont indigestes et manquent de subtilité. Les effets
incessants de lenteurs et de gros plans plombent le film d'une épaisseur
psychologique qui n'existe pas ou bien qui ne supporte pas un tel attirail.
Cette surabondance d'effets s'ajoute une histoire trop convenue. La romance
Norah Jones/Jude Law est mignonne mais elle peut vite devenir énervante si on n'est
pas un cœur fragile et naïf.
Dommage, on
avait là un Jude Law troublant de sensualité et le scénario manque de
radicalité. Les personnages sont intéressants et on se laisse porter par les
yeux enfantins de Norah Jones comme par la désinvolture de Natalie Portman mais
le sucre ce n'est pas pour n'importe qui, les diabétiques doivent s'abstenir.
Mickaël.
Un film de Wong Kar-Waï.
Avec Norah Jones, Jude Law, Rachel Weisz, David Strathairn, Natali Portman, Chan Marshall...
Ma critique: Sans sucre s'il vous plait! (5,5/10)
Pour son
premier film en anglais et aux Etats-Unis, le réalisateur chinois était donc
très attendu au tournant. Et fidèle à sa réputation de cinéaste onirique les
décors et la langue ont beau changer on reconnaît parfaitement le style
Kar-Waïen. Jeu des lumières, maîtrise répétitives des flous et des ralentis, longs
travelling rotatives et on en passe et des meilleures, c'est sa marque de
fabrique et elle a merveilleusement bien marché jusqu'à maintenant.
L'atout Norah
Jones.
Wong Kar-Waï
a fait ce film pour que la chanteuse de jazz Norah Jones en tienne la tête d'affiche
et il utilise cet atout mélodieux et féminin d'une belle manière. Pour ses
débuts au cinéma Norah Jones s'en sort très bien, Kar-Waï semble avoir pris
beaucoup de plaisir à la filmer et l'exotisme qu'elle dégage rappelle les précédents
films du réalisateur. Et comme Norah Jones est avant tout une chanteuse, ça
tombe bien la B.O du film est composée de plusieurs titres de la belle et s'intègrent
assez judicieusement à chaque scène. Le bémol c'est le personnage que porte
Norah Jones. Il n'a pas grand-chose à nous raconter et tombe dans un effacement
lorsqu'un personnage fort comme celui de Leslie interprétée par une Natalie
Portman flinguante de désespoir et de sex-appeal. On en vient alors à un autre
bémol : le scénario.
Un scénario à trous.
Le film est
composé de 4 parties bien écrites, trop écrites. Le film commence par la
rencontre de deux personnages : un barman (Jude Law) et une jeune femme
amoureuse mais trompée par son compagnon (Norah Jones). Ils font connaissance,
se revoit plusieurs fois, ils se confient l'un à l'autre et puis tout s'arrête
lorsque Norah quitte New York pour traverser les Etats-Unis allant de petits
boulots en petits boulots. C'est un road-movie, et qui dit road-movie dit
voyage initiatique. C'est très risqué ce genre de film car on tombe souvent
dans le cliché ou... le vaporeux. La petite Norah va vivre des histoires qui vont
la « révéler à elle-même », encore faut-il que le personnage ai des
choses intéressantes et surprenantes à nous faire partager. Mais la réalisation
ne le permet pas car tout est noyé sous une montagne de tartes et de sucre.
Certains dialogues sont indigestes et manquent de subtilité. Les effets
incessants de lenteurs et de gros plans plombent le film d'une épaisseur
psychologique qui n'existe pas ou bien qui ne supporte pas un tel attirail.
Cette surabondance d'effets s'ajoute une histoire trop convenue. La romance
Norah Jones/Jude Law est mignonne mais elle peut vite devenir énervante si on n'est
pas un cœur fragile et naïf.
Dommage, on
avait là un Jude Law troublant de sensualité et le scénario manque de
radicalité. Les personnages sont intéressants et on se laisse porter par les
yeux enfantins de Norah Jones comme par la désinvolture de Natalie Portman mais
le sucre ce n'est pas pour n'importe qui, les diabétiques doivent s'abstenir.
Mickaël.
My Blueberry Nights
Ah mon compte ne devait pas être connecté quand j'ai publié le post mais c'est bien moi!
My Blueberry Nights
Mickaël, c'est toi ?
"Je pardonne aux gens de n'être pas de mon avis, je ne leur pardonne pas de n'être pas du leur" Talleyrand
My Blueberry Nights
Non, je crois que lui, c'est Mickaël
My Blueberry Nights
En effet je suis Mickaël et pas Mickaël. Non mais je voulais juste qu'on puisse faire le lien entre ma critique et mon profil car j'ai posté en "visiteur" la première fois.
My Blueberry Nights
Nan trop tard, on a bien vu qu'il y avait deux mickaël ! Fallait y penser avant !
Mouhahaha.
Mouhahaha.
My Blueberry Nights
Je le jure sur ma deuxième tête il n'y a qu'un seul Mickaël!
My Blueberry Nights
Mon dieu, tu l'as décapité !
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 0 invité